Quelle que soit la valeur (d'ailleurs très relative) de ce film, pâle clone – grimaces de Fernandel en plus – du magnifique "La Bandera" de Duvivier, sorti un an plus tôt) le DVD réédité par TF1 présente le même défaut que "François I", paru à la même date (10 janvier 2010) chez le même éditeur. Deux chapitres avant la fin, le film repart au générique de début. Il faut repasser par le menu pour en voir la fin. Bug constaté sur 3 lecteurs différents et 4 exemplaires du disque. Il s'agit donc bien là d'un vice originel qui affecte la série entière.
Sur "François I", ce bug se produit avant le dernier chapitre.
Dans les deux cas, c'est intolérable. Je suggère à DVD Toiles de signaler ces gros "pépins"
On vous aura prévenus, amigos!
…pâle clone – grimaces de Fernandel en plus – du magnifique "La Bandera" de Duvivier
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Mais très, très pâle, alors ! Et très, très lointain !..
C'est un film qui ne sait pas où il va, mi-comédie, mi-drame, film de pub pour la Légion étrangère, film cocardier, agrémenté de vaudeville… Bref, du grand n'importe quoi.
Un spectacle médiocre, qui ne méritait certes pas cette réédition (ratée) en DVD, sauf pour les inconditionnels de Fernandel .
Fernandel, qui a débuté comme comique troupier sur scène, a été un grand acteur, mais il a trop tourné: plus de 120 films, donc, il y a du déchet.. Normal
Quand il était bien dirigé (par Pagnol ou Duvivier, par exemple ), ça donnait de petits chefs-d'œuvre comme "Angèle", "Naïs" "Topaze", ou les deux premiers "Don Camillo".
Par Verneuil, ça donnait le magistral "La Vache et le Prisonnier".
Quand il tournait des films alimentaires avec des réalisateurs ringards, ça donnait "Honoré de Marseille", "Coiffeur pour Dames", ou "Un de la Légion".
Avec son dernier et plus bouleversant film, "Heureux qui comme Ulysse", il nous a laissé non seulement le regret de sa disparition, mais une vague impression de gâchis en voyant le très grand comédien dramatique qu'il aurait pu être, alors qu'il a souvent galvaudé son immense talent dans des pantalonnades du style "Le confident de ces dames", ou "Ali Baba et les 40 voleurs"
C'est un très mauvais film, effectivement, qui ne mérite pas mon 3, mais plutôt un 2,5 bien payé, un film bizarrement construit. Je constate avec amusement que le scénario et les dialogues sont de Paul Fékété qui avait une certaine continuité dans les idées puisque après Un de la Légion, il a été l'auteur de Trois de Saint-Cyr,
puis des Quatre sergents du Fort Carré.
Il s'est arrêté à ce chiffre, heureusement (je compte naturellement pour rien l'immortel Ploum, ploum, tra-la-la).
Waouhhh ! L'horrible discours colonialiste, n'est-ce pas ? Comment se fait-il que le DVD ait été, avec de telles conceptions rétrogrades et fascistoïdes, restauré avec le concours du Centre National de la Cinématographie ? D'autant que ce propos du capitaine Carron (Rolla Norman), évidente brute galonnée, semble avoir un effet certain sur les légionnaires qui vont désormais développer avec courage, honneur et fidélité ces idées écœurantes et risquer leur vie pour elles.
J'espère bien, d'ailleurs que, si elles lisent ma chronique, de nombreuses associations antifascistes demanderont et obtiendront l'interdiction de ce DVD scandaleux.Je déconne, naturellement. Un de la Légion ne mérite malheureusement pas qu'on s'écharpe et qu'on se fiche des peignées. Comme on l'a remarqué, ça finit en sous-(mais vraiment sous) Bandera
et les gugusseries de Fernandel
ne permettent pas qu'on prenne au sérieux une seconde les féroces combats qui se déroulent et les actes d'héroïsme et de solidarité qui s'accumulent. On ne peut pas commencer un film en galéjade et le terminer en tragédie. Ou alors il faut être bien plus fort que Christian-Jaque
…
Deux petites observations rigolotes :
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