Et quelle joie de savoir que l'immortel Fernandel non seulement se mesure à l'immortel Totò,
mais en plus, sur un scénario signé (notamment) Age-Scarpelli !! (Agenore Incrocci
et Furio Scarpelli)
, qui venaient de trouver ce qu'ils appellent leur « second souffle » : 1958, c'est l'année du Pigeon,
en attendant La Grande guerre
l'année suivante…
Personne ne me fera croire qu'il n'y a pas au moins quelques bonnes blagues dans ce film !
Je vous suis !
Moi aussi je vote car je n'ai jamais vu de film avec Toto !
J'ai vu ce film lors de sa sortie et plus jamais depuis. Un de mes meilleurs souvenirs d'enfance, j'étais mort de rire. J'en parle parfois avec d'autres quinqua-sexagénaires, qui regrettent aussi de ne pouvoir se le procurer.
même les trentenaires tu sais, seraient heu-reux d'une réedition DVD… tu penses Fernandel en face de Toto.ce film est-il déjà passé à la télé?
Eh, eh, eh… Mes pôôôvres cousins d'outre-Atlantique, qui n'ont pas La Loi c'est la loi sur DVD. Quel dommage ! Vous savez pas ce que vous manquez, les boys. Cette farce frontalière est bien al dente comme je l'espérais… et sous des dehors bon enfant, se permet même d'égratigner au passage le culte excessif des nationalités et des drapeaux. C'est une bonne histoire, bien imaginée : quand le gendarme Fernandel
se retrouve soudain Italien et pas Français, ça déclenche toute une réaction en chaîne ! Et le contrebandier Totò
va se mordre les doigts de lui avoir fait cette blague…
La confrontation Totò-Fernandel
fonctionne à merveille. Comme c'est génial de les voir sur un même écran !
Alors voilà : c'est une édition Zone 1, chez l'éditeur québécois Imavision. Il s'agit d'un DVD double collection «Fernandel», l'autre film étant Sénéchal le magnifique. Si ça peut vous consoler un peu, il n'y a pas de suppléments…
Hi, hi, hi ! Je suis bien content !
Arca1943
J'ai la Version Originale italienne La Legge è legge qui merite 6/6 avec un duo d'acteur excelent Fernandel – Totò, la qualité des dialogues avec un theme sur l'identité et le ridicule parfois de la loi.
Puis une vision narquoise de la relativité des choses humaines, quelque chose qui joue sur les marges. S'appuyant sur des singularités bien réelles – l'existence de villages frontaliers, fréquents entre la France et la Belgique, sans doute moins habituels entre la France et l'Italie – le scénario distille avec une certaine habileté les paradoxes et anomalies de la situation. Le village d'Assola est ainsi découpé selon une ligne fluctuante et malicieuse qui semble n'exister que pour créer des situations inextricables. Le brave douanier Ferdinand Pastorelli (Fernandel) passe son temps à traquer les multiples contrebandiers qui profitent de la situation et singulièrement son ami d'enfance et complice italien Giuseppe La Paglia (Toto)
qui, comble d'agacement, a épousé Marisa (Anna Maria Luciani), dont il a divorcé.
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