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Sujet : Pour les accros...bêtes !


De Gilou40, le 8 janvier 2011 à 00:14
Note du film : 1/6

On peut avoir pour Fernandel une certaine tendresse. Se rappeler par exemple qu'il fut un Schpountz de toute beauté et un Toine magistral de talent dans l'incomparable Naïs. Pour ne citer que ces deux chefs-d'œuvre . On peut se souvenir de quelques "Fernandeleries" de bonne facture : François 1er, Ignace, ou encore la mystérieuse et captivante armoire volante. Le générique du film à beau nous annoncer un film gai de Jean Boyer et nous avons beau retrouver avec plaisir ces troisièmes couteaux magnifiques que sont Jean Tissier, Jean Brochard, ou la jolie Gaby Wagner, déjà à ses côtés dans le plus réussi Monsieur Hector

…..cet Acrobate ne vaut rien ! Mais rien de chez moins que rien ! C'est pas drôle, c'est lourdingue, pesant, bête, raté, disons-le. Le chef de la clique (!) dit quelques fois "- J'ai perdu 1h30 du temps qu'il me reste à regarder cette merde !-"

C'est tout à fait ça ! On lui pardonne (à Fernandel) parce qu'il a quand même fait partie de certains monuments de l'histoire du cinéma, mais il y a des choses, des trucs, des machins "Fernandeliens" à éviter impérativement…


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De Gilou40, le 8 janvier 2011 à 16:22
Note du film : 1/6

Ah ! j'arrive un peu tard !

Bon…Afin de vous eviter une énième éradication de ce forum, la Pauvre Gilou va vous répondre. Vous semblez, Riccardo, fâché parce que je dis que Jean Brochard, acteur admirable, est un "troisième couteau". Ce n'est en rien une insulte, croyez le bien ! Et je vous demande de considérer que l'adjectif Magnifique accompagne son nom ! Vous voudriez que je dise : Second rôle ? Dans certains films, ce n'est pas faux. Mais admettez que ses apparitions sont le plus souvent très discrètes. Ce qui ne les empêchent pas d'être excellentes !

Voilà. Nous pouvons dialoguer sur ce sujet en restant corrects et constructifs.


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De riccardo, le 8 janvier 2011 à 17:35

En revoyant ses films, vous verrez que ses apparations ne sont DISCRETES .


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De Gilou40, le 8 janvier 2011 à 19:43
Note du film : 1/6

Quand je dis que ses apparitions sont discrètes, je veux dire trop courtes et je déplore que pas un metteur en scène ne lui ait confié un premier rôle ! Du moins pas à ma connaissance. Mais pour en revenir à votre réflexion première, prenons par exemple Les Diaboliques.
Les premiers rôles sont : Simone Signoret, Paul Meurisse, Véra Clouzot et Charles Vanel. Les seconds rôles : Noel Roquevert, Pierre Larquey. Et nos fameux troisièmes couteaux : Georges Chamarat, Jean Brochard et si on veut aller plus loin dans ce film précis, les quatrièmes couteaux : Jean Temerson , jean Lefèbvre

On est d'accord ?


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De Impétueux, le 8 janvier 2011 à 20:03
Note du film : 0/6

Vous êtes trop bonne, Gilou40 : le prétendu riccardo, c'est l'éternel Alakazam/François Maréchal et je ne sais plus qui, qui inonde périodiquement le forum d'insanités.

Le pseudo riccardo se voue en ce moment à des éructations sur des films d'avant-guerre qu'il n'a jamais vus, et sur des acteurs qu'il ne connaît pas. Jamais un commentaire, jamais un récit, jamais une anecdote : toujours dans l'incantation !

Enfin ! Comme vous avez fort clairement et justement répondu, on n'efface pas riccardo pour une fois…


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De riccardo, le 8 janvier 2011 à 20:06

pour ce film /OK . Avez-vous vu le film "Quartier sans soleil" ou "Vidocq "ou encore" Mlle de la Ferté"…?Dans ces trois films ,J.Brochard montre son talent .


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De Gilou40, le 8 janvier 2011 à 20:20
Note du film : 1/6

Mais partout, dans TOUS ses films, Jean Brochard montre son talent ! Et si le film est mauvais, comme c'est le cas pour cet L'acrobate, ce n'est surement pas de sa faute ! Nous sommes bien d'accord ! Pour les films que vous me citez, non, je ne les ai pas vu .


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De Tamatoa, le 11 septembre 2012 à 01:37
Note du film : 3/6

cet acrobate ne vaut rien ! Mais rien de chez moins que rien .

Allons, allons Ne nous fâchons pas !.. Il est vrai qu'il y a eu Fernandel et Fernandel.. Mais cet Acrobate là n'est pas si inbuvable. Bon, Jean Boyer a fait mieux . Mais pire aussi. Et puis il faut voir ce film pendant la digestion, à cette heure oû on pardonne beaucoup tant on se sent bien, repus. Disons que tout dépend de ce qu'on a mangé..Mais j'ai trouvé l'histoire plutôt amusante. Faite pour le théâtre, à n'en pas douter, avec ses quiproquos, ses portes qui claquent et ses personnages très typiques du Boulevard. Pierre Labry, Charles Dechamps, en ont-ils arpenté des scènes ! Demandez donc à Guitry ! Et puis Fernandel a été et sera beaucoup plus insipide. Il est, ici, dans une moyenne de l'image qu'on a de lui. Il est Fernandel première mouture. Je tourne à tout va et ne suis pas très regardant. A noter la présence de Gaby Wagner qui, dans ce film, ressemble comme deux gouttes d'eau à Balasko ! Dans certains plans, on dirait vraiment elle ! Que dire de plus ? Ma foi, pas grand chose. Je savais ce que j'allais voir. Après..

Mais je suis peut-être un accroc-bête..Et ça me plait bien !


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De Impétueux, le 1er octobre 2020 à 22:56
Note du film : 0/6

Ah non, c'est bien plus qu'un ratage, c'est un naufrage et pire encore une submersion dont personne ne se sort intact ! Quand j'écris personne, ça ne concerne évidemment pas les deuxièmes, troisièmes, quatrièmes couteaux, qui ne sont pas si mauvais que ça, qui se contentent de jouer pour venir percevoir leur cachet. Et on ne va pas les vouer aux gémonies pour ça, chacun devant payer sa pitance, son loyer et ses impôts. Mais le film n'existe que par et pour Fernandel. Ce qui se conçoit d'ailleurs, la star portant le film, suscitant l'intérêt et emplissant les salles. Personne n'est d'ailleurs obligé de chercher autre chose que du divertissement dans le spectacle cinématographique.

N'empêche que j'attendais tout de même un peu davantage de Jean Boyer, il est vrai capable du pire (La chaleur du sein, Le trou normand, Le chômeur de Clochemerle) comme du meilleur (Prends la route, Circonstances atténuantes, Nous irons à Paris).

D’autant que, pour réaliser cet Acrobate d’une grande nullité, Jean Boyer s’est entouré de complices qui ont du talent : Yves Mirande aux dialogues et Georges van Parys notamment. Et même que les seconds rôles ne manquent pas de talent et font partie du paysage du cinéma français de la belle époque, Jean Tissier, Jean Brochard, Charles Deschamps. Et que si Thérèse Dorny n’a pas beaucoup de caractère ni d’attraits, il y a une bien jolie infirmière, Gaby Wagner qui n’est pas désagréable à regarder.

Alors qu’est-ce qui s’est passé ? D’abord un scénario un peu bêta, écrit par le laborieux Jean Guitton (aucun rapport avec le grand théologien homonyme) qui a accumulé, des débuts du cinéma parlant jusqu’à la fin des années Cinquante, une quantité considérable de bêtises et nouilleries, souvent graveleuses au demeurant.

Voici la trame : le maître d'hôtel autoritaire et rigoureux d'un restaurant, embarqué au Commissariat à la suite d'une suite de péripéties insignifiantes, joue l'amnésie pour ne pas être embarqué définitivement. Proviendront de ces prémisses des développements aussi insignifiants qu'ennuyeux. Car c'est là la question : on veut bien, si bon public qu'on est, admettre toutes les bêtises, les aberrations, les stupidités, les invraisemblances, les niaiseries que pareille trame peut supporter ; encore faut-il qu'il y ait de la verve, du dynamisme, de la vigueur et que le réalisateur ne se complaise pas dans la banalité et le procédé. Alors que, naturellement, le sort de L'acrobate est prévisible et évident de la première à la dernière image, l'une et l'autre trop sagement filmées pour susciter le réveil de l'œil qui se ferme.

Et puis Fernandel ! Que ne pourrait-on dire de plus sur un acteur qui pouvait être immense et qui pouvait aussi, quelquefois, faire honte tant il se prostituait à n'importe qui et à n'importe quoi, saisi, sans doute, par une sorte de vertige où se mêlaient considérations économiques, fierté d'être tête d'affiche adulée des Français et incapacité quasiment structurelle à se percevoir comme autre chose qu'un gugusse rémunérateur ? Sans toujours lui tenir la bride suffisamment courte, Pagnol, Duvivier, Autant-Lara sont parvenus (mais jamais tout à fait) à mettre en lisière l'excès de son tempérament. Mais la plupart des metteurs en scène avaient d'emblée intégré qu'ils ne réguleraient pas ce tempérament. C'est à peu près aussi ce qui est arrivé à Louis de Funès avec, en pire, l'évidence qu'il ne serait jamais la tête d'affiche d'aucun grand film.

Et donc lorsque le réalisateur, payé pour cela, laisse la bride sur le cou a sa vedette et se soucie du tiers comme du quart de la qualité et de la cohérence de son film, voilà ce que ça donne : une pochade aussi ridicule qu'ennuyeuse où la star en fait plus que des tonnes, en donnant la pire image de lui-même qu'il lui est possible de donner.

Scénario idiot, vedette aussi souvent excessive qu'elle peut être, absence totale d'arrière-plans, que demander et de penser de pire ?


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