On peut avoir pour Fernandel une certaine tendresse. Se rappeler par exemple qu'il fut un Schpountz
de toute beauté et un Toine magistral de talent dans l'incomparable Naïs. Pour ne citer que ces deux chefs-d'œuvre . On peut se souvenir de quelques "Fernandeleries" de bonne facture : François 1er,
Ignace,
ou encore la mystérieuse et captivante armoire volante.
Le générique du film à beau nous annoncer un film gai de Jean Boyer
et nous avons beau retrouver avec plaisir ces troisièmes couteaux magnifiques que sont Jean Tissier,
Jean Brochard,
ou la jolie Gaby Wagner,
déjà à ses côtés dans le plus réussi Monsieur Hector
…
…..cet Acrobate ne vaut rien ! Mais rien de chez moins que rien ! C'est pas drôle, c'est lourdingue, pesant, bête, raté, disons-le. Le chef de la clique (!) dit quelques fois "- J'ai perdu 1h30 du temps qu'il me reste à regarder cette merde !-"
C'est tout à fait ça ! On lui pardonne (à Fernandel) parce qu'il a quand même fait partie de certains monuments de l'histoire du cinéma, mais il y a des choses, des trucs, des machins "Fernandeliens" à éviter impérativement…
Ah ! j'arrive un peu tard !
Bon…Afin de vous eviter une énième éradication de ce forum, la Pauvre Gilou va vous répondre. Vous semblez, Riccardo, fâché parce que je dis que Jean Brochard, acteur admirable, est un "troisième couteau". Ce n'est en rien une insulte, croyez le bien ! Et je vous demande de considérer que l'adjectif Magnifique accompagne son nom ! Vous voudriez que je dise : Second rôle ? Dans certains films, ce n'est pas faux. Mais admettez que ses apparitions sont le plus souvent très discrètes. Ce qui ne les empêchent pas d'être excellentes !
Voilà. Nous pouvons dialoguer sur ce sujet en restant corrects et constructifs.
En revoyant ses films, vous verrez que ses apparations ne sont DISCRETES .
Quand je dis que ses apparitions sont discrètes, je veux dire trop courtes et je déplore que pas un metteur en scène ne lui ait confié un premier rôle ! Du moins pas à ma connaissance. Mais pour en revenir à votre réflexion première, prenons par exemple Les Diaboliques.
Les premiers rôles sont : Simone Signoret, Paul Meurisse,
Véra Clouzot
et Charles Vanel.
Les seconds rôles : Noel Roquevert,
Pierre Larquey.
Et nos fameux troisièmes couteaux : Georges Chamarat,
Jean Brochard
et si on veut aller plus loin dans ce film précis, les quatrièmes couteaux : Jean Temerson
, jean Lefèbvre
…
On est d'accord ?
Vous êtes trop bonne, Gilou40 : le prétendu riccardo, c'est l'éternel Alakazam/François Maréchal et je ne sais plus qui, qui inonde périodiquement le forum d'insanités.
Le pseudo riccardo se voue en ce moment à des éructations sur des films d'avant-guerre qu'il n'a jamais vus, et sur des acteurs qu'il ne connaît pas. Jamais un commentaire, jamais un récit, jamais une anecdote : toujours dans l'incantation !
Enfin ! Comme vous avez fort clairement et justement répondu, on n'efface pas riccardo pour une fois…
pour ce film /OK . Avez-vous vu le film "Quartier sans soleil" ou "Vidocq "ou encore" Mlle de la Ferté"…?Dans ces trois films ,J.Brochard montre son talent .
Mais partout, dans TOUS ses films, Jean Brochard montre son talent ! Et si le film est mauvais, comme c'est le cas pour cet L'acrobate,
ce n'est surement pas de sa faute ! Nous sommes bien d'accord ! Pour les films que vous me citez, non, je ne les ai pas vu .
cet acrobate ne vaut rien ! Mais rien de chez moins que rien .
Allons, allons Ne nous fâchons pasMais je suis peut-être un accroc-bête..Et ça me plait bien !
N'empêche que j'attendais tout de même un peu davantage de Jean Boyer, il est vrai capable du pire (La chaleur du sein,
Le trou normand,
Le chômeur de Clochemerle)
comme du meilleur (Prends la route,
Circonstances atténuantes,
Nous irons à Paris).
Voici la trame : le maître d'hôtel autoritaire et rigoureux d'un restaurant, embarqué au Commissariat à la suite d'une suite de péripéties insignifiantes, joue l'amnésie pour ne pas être embarqué définitivement. Proviendront de ces prémisses des développements aussi insignifiants qu'ennuyeux. Car c'est là la question : on veut bien, si bon public qu'on est, admettre toutes les bêtises, les aberrations, les stupidités, les invraisemblances, les niaiseries que pareille trame peut supporter ; encore faut-il qu'il y ait de la verve, du dynamisme, de la vigueur et que le réalisateur ne se complaise pas dans la banalité et le procédé. Alors que, naturellement, le sort de L'acrobate est prévisible et évident de la première à la dernière image, l'une et l'autre trop sagement filmées pour susciter le réveil de l'œil qui se ferme.
Et donc lorsque le réalisateur, payé pour cela, laisse la bride sur le cou a sa vedette et se soucie du tiers comme du quart de la qualité et de la cohérence de son film, voilà ce que ça donne : une pochade aussi ridicule qu'ennuyeuse où la star en fait plus que des tonnes, en donnant la pire image de lui-même qu'il lui est possible de donner.
Scénario idiot, vedette aussi souvent excessive qu'elle peut être, absence totale d'arrière-plans, que demander et de penser de pire ?
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