J'ai capté l'autre soir cette gentille petite chose sur une des chaînes de Canal + ; on m'en avait dit du bien….
Et, de fait, c'est gentil, consensuel, doucereux, sans aspérité, faussement audacieux (la multiplication des couples mixtes, noirs et blancs), issu d'une bonne toute petite idée (des Antillais à la neige) et, ici et là parsemé de trouvailles assez sympathiques.
La mamie (Firmine Richard) est réussie, les enfants sont beaux comme tout et tout ça se termine avec le sourire…
Mais que la grande Bernadette Lafont ait trouvé là le plus piètre rôle de sa longue carrière, jouant faux, parlant faux, se tenant faux m'attriste aussi.
Que ce brave téléfilm ait réjoui les bonnes consciences vertueuses et antiracistes laisse entrevoir la déglingue du cinéma français…
Mais que la grande Bernadette Lafont ait trouvé là le plus piètre rôle de sa longue carrière, jouant faux, parlant faux, se tenant faux m'attriste aussi.
Vous êtes sûr ?
Vous avez alors du sauter les scènes ou elle apparait dans Canicule.
Inénarrable Frétyl, pour quoi faites-vous mine de provoquer ? Dans l'excellente et crapoteuse Canicule, Bernadette Lafont, précisément, est parfaite…
Tiens, Canicule ! En voilà, un film qui n'est ni bien-pensant, ni consensuel… et qui reste donc dans les mémoires…
Ouais. A le voir de près Canicule est un espèce de Massacre à la tronçonneuse français, sans tronçonneuse…
Même famille timbrée, même hystérie, même canicule ; les paysages secs de la Beauce, sans y ressembler complétement, remplacent aussi très bien ceux du Texas.
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