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Sujet : Léone/ Eastwood : prémices...


De Clint Eastwood, le 19 février 2008 à 16:09
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Un très grand classique, certes moins abouti que "Et pour quelques dollars de plus", mais qui se regarde toujours avec une jubilation intacte, grâce à une technique infaillible et une interprétation malicieuse de Clint Eastwood. Sergio Leone pose les bases de son art et révolutionne, techniquement et scénaristiquement, les règles du western . Des plans hauts en couleurs, parfaitement réalisés, qui démontrent encore une fois le grand talent du metteur en scène. Un incroyable scénario, qui nous transporte admirablement, dans cette histoire pleine d'émotion et de suspense. La musique inoubliable du film, s'attache parfaitement au décor et à l'ambiance magistrale du film. Détournant le western traditionnel vers l'outrance et la dérision, Sergio Leone donnait naissance à un nouveau genre: le western-spaghetti. "Pour une poignée de dollars", c'est aussi la révélation de trois membres importants de l'histoire du cinéma: Sergio Leone le réalisateur, Clint Eastwood l'acteur et Ennio Morricone le compositeur.


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De Steve Mcqueen, le 7 avril 2010 à 12:03
Note du film : 4/6

Après s'être fait la main sur le kitschissime Colosse de Rhodes et avoir co-réalisé Sodome et Gommorrhe avec Aldrich, Leone se lance dans le western "spaghetti"… Après avoir fait de l'oeil à Fonda, Coburn et Bronson (qu'il retrouvera ensuite), il se rabat Eastwood, alors jeune premier de la série Rawhide…

Il signe le film sous un pseudonyme, dispose de peu d'argent, de temps et de décors… Et pourtant, quand le film sort dans une seule salle en Italie, il fait un tabac ! 2 ans plus tard, le nom de Leone est sur toutes les bouches et le film sort aux states…

Précédé d'un prologue visant à donner une justification morale aux actes de L'étranger, le film, inégal et brouillon, regorge de moments forts : Estwood passé à tabac, sanglé dans une armure de plomb, le massacre de la famille à la lueur des flammes…

Un réalisateur et un acteur sont nés…


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De Arca1943, le 7 avril 2010 à 16:42
Note du film : 5/6

Classique incontournable. Mais il ne faut pas oublier pour autant que ce premier opus western de Sergio Leone est un remake, avec Eastwood et Volontè au lieu de Mifune et Nakadai. Si l'adaptation est libre et inventive, il n'en demeure pas moins que certaines lignes du dialogue viennent directement de Yojimbo, de même que le ton sardonique et grinçant qui fera la fortune du western italien.


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De Steve Mcqueen, le 7 avril 2010 à 17:01
Note du film : 4/6

Exact, Ami Arca ! Avez-vous vu Last man standing, de Walter hill avec le beau duo Willis/ Walken, traité comme un "videogame" plutôt joussif, adation libre du meme YoJimbo ?


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De Impétueux, le 16 juillet 2016 à 22:47
Note du film : 3/6

Qui découvre aujourd'hui, comme c'est mon cas, Pour une poignée de dollars en est un peu perplexe : quel serait son jugement sur le film s'il l'avait vu à sa sortie en 1964 et qu'aurait-il pensé de la révolution dans le western, genre ripoliné s'il en est où, jusqu'alors, les bagarres les plus farouches ne laissaient pas le moindre grain de poussière accroché aux visages des combattants, d'ailleurs généralement glabres ?

Sidéré et conquis par Il était une fois dans l'Ouest, je n'ai que très ultérieurement fait la rencontre de la Trilogie du dollar. J'ai sottement, d'ailleurs, commencé par le troisième volet, Le bon, la brute et le truand et je viens de terminer, donc, par le premier film, qui me semble assez nettement en retrait. Mais, du fait de mon exploration à l'envers, je ne suis pas très qualifié pour donner une opinion honnête à Pour une poignée de dollars. C'est bien au regard de la mutation que Sergio Leone a fait entreprendre aux légendes de l'Ouest américain qu'il faudrait donner une note au film, non pas en ayant déjà vu les deux segments suivants, plus aboutis.

J'ai plutôt apprécié le début du film : vallée desséchée, désert caillouteux, barbe de trois jours de Clint Eastwood, le crapulo noir vissé à la bouche, masures mexicaines aux murs de chaux salie. Crasse omniprésente, au demeurant et tout aussi omniprésente violence : des types s'amusent à tirer sur un enfant apeuré ; au loin une cloche tinte mécaniquement, comme grincera plus tard l'éolienne du château d'eau de la gare d'Il était une fois dans l'Ouest. Malgré un doublage à vomir, l'originalité des angles de prise de vue, les gros plans sur des visages moites, tout cela part très bien.

Mais, à mon sens, ça se gâte assez vite, dès que l'histoire commence, en fait, à cause d'un scénario à quoi on ne comprend pas grand chose ; j'ai eu, en tout cas, de la difficulté à identifier les protagonistes, les trognes des membres des deux familles ennemies se ressemblant beaucoup ; et comme en plus le jeu de L'homme sans nom est de brouiller les pistes et de semer la confusion, l'âge et le gâtisme venant, j'ai plusieurs fois décroché et me suis demandé ce qui se passait et pourquoi on se tirait dessus.

Finalement on saisit que L'homme sans nom est une sorte d'Ange exterminateur qui, en suscitant des massacres réciproques, va permettre aux bonnes gens d'être débarrassés des deux familles rivales, les Baxter et les Rodos. C'est très bien, on en est content pour eux.

Qu'est-ce qui reste ? La crasse, les caillots de sang, la sueur, la chaleur poisseuse, Clint Eastwood et Gian Maria Volonte. Et puis (et surtout ?) la première collaboration entre Sergio Leone et Ennio Morricone. C'est déjà bien, n'est-ce pas ?


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De vincentp, le 8 août 2016 à 23:28
Note du film : 4/6

Revu pour un avis aujourd'hui mitigé. Ce film a mal vieilli. Les invraisemblances abondent, la surprise d'un style nouveau n'est plus là. Restent un excellent Clint Eastwood, et une maitrise incontestable de l'espace par Sergio Leone. Pour une poignée de dollars a énormément de mal aujourd'hui à rivaliser avec les classiques du western "classique".


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De fretyl, le 9 août 2016 à 21:33
Note du film : 4/6

Moi je trouve que ça conserve un certain souffle. Il y'a la musique d'Ennio Morricone, c'est poisseux et sanglant et le final est au top. Que Impétueux n'ai pas bien saisi les rebondissements du scenario lui empêche peut-être d'apprécier complétement ce spaghetti qui ne manque pas d'efficacité. A vrai dire, je le préfère même à sa suite : Et pour quelques dollars de plus qui trainait quelques longueurs. Qu'on le veuille ou non Pour une poignée de dollars reste un petit, petit, petit classique… Et puis j'aime infiniment les trognes de sales gueules que seul Sergio Leone sait dénicher pour ce genre de film !

La note de Impétueux 3/6 pour un tel western, reste à réviser…


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