Forum - Pas si bête - Dis donc, René !!
Accueil
Forum : Pas si bête

Sujet : Dis donc, René !!


De Gilou40, le 27 décembre 2009 à 17:08
Note du film : 3/6

Il n'est pas rare, pour ne pas dire rarissime, que Bourvil dans ses films, pousse la chansonnette. Et reconnaissons qu'il en a chanté de bien belles…Et l'affiche très colorée de ce Pas si bête ! nous annonce que l'on va y entendre les fameux "crayons". Le résumé du film aussi, d'ailleurs. Je cite  :Une comédie qui nous permet d'entendre un Bourvil interpréter son plus grand succès, "les crayons" !

Seulement voilà : Au domino des gougnafiers, René Château a tiré le double-six ! Car il n'y a pas plus de "crayons" dans ce film là que d'humanité chez mon banquier ! Bourvil chante, certes ! Mais pas les crayons !

Nous connaissions déjà les copies dégueulasses, ( ce n'est pas le cas ici ) L'armoire volante ou encore Un revenant pour ne citer qu'elles, les manques de chapitrage et les compte la d'ssus et bois de l'eau pour les bonus. Voici que nous arrivent les affiches mensongères et les résumés tronqués ! Et je trouve quand même fort de café qu'un éditeur ne prenne même pas la peine de s'adonner à certaines vérifications de base avant de lancer son produit sur le marché ! Je n'ai pas acheté ce DVD pour entendre "les crayons", loin s'en faut, mais quand même ! Pourquoi ne pas annoncer la présence de George Clooney tant qu'il y est ! Ce Château là tombe en ruines…

En ce qui concerne le film par lui-même, André Berthomieu, habitué des bluettes, nous en offre une légère et fort sympathique. Avec donc un Bourvil première époque, à savoir celle de l'éternel paysan normand et benêt à souhait, qui monte à la ville avec le bon sens qui caractérise les gens de la terre. Une Normandie que l'on devine très verdoyante avec ses maisons typiques et ses grandes bolées de cidre. Pas si bête ou comment les magouilles aristocratiques sont déjouées par un cul-terreux chantant ! (Mais pas "les crayons" !) Et c'est à peu près la même distribution que l'on retrouvera deux ans plus tard dans Blanc comme neige. Film ou Bourvil interprète son fameux "C'est l'piston !", mais, étrangement, ce n'est pas annoncé nulle part sur le DVD….Allez comprendre ! Donc, Duvaleix, Yvette Andreyor en fin de carrière car issue du muet, et Yves Deniau encore très svelte entourent Bourvil. Mona Goya qui a tâté de tous les genres de cinéma, Mona Goya de la bande à Guitry, ne dédaigne pas être de la fête.

Ce Pas si bête !, ma foi, porte bien son nom. Léger, champêtre dans une grande première partie du film. Un bon moment pour les fans de Bourvil. A condition de se souvenir que plus tard, bien plus tard, il y aura Le cercle rouge, Les grandes gueules ou encore La traversée de Paris. A condition de se souvenir qu'il n'a pas fait que ÇA……

Et "les crayons", me direz vous ? Après recherche, vous les entendrez dans La ferme du pendu de Jean Dréville….


Répondre

De droudrou, le 27 décembre 2009 à 18:31

au royaume des mécontents de René Château il convient d'ajouter Gilou40 c'est une nouvelle révolution qui se prépare !


Répondre

De Nadine Mouk, le 8 janvier 2016 à 18:01
Note du film : 3/6

Je pensais , aujourd'hui, faire un commentaire sur les misérables avec Gino Cervi offert par le cinéma de minuit il y a quelques jours et que j'ai mis en boite. Envie à laquelle je renonce chaque jour parce que, d'une part, j'ai trouvé ça fort mauvais et que d'autre part, j'avoue ne pas savoir comment m'y prendre bien pour vous conter ce film. Mais ça va venir. Alors je me rabat sur un petit coffret reçu à Noel , coffret contenant trois films de Bourvil : Pas si bête , Blanc comme neige et Fortunat. Si je connaissais bien le dernier cité, en revanche, les deux premiers m'étaient inconnus. Je les ai avalés hier au soir tout en pensant qu'il allait être bien difficile d'intellectualiser la chose sur ce site. En effet, au vu des dernières interventions sur le forum, comment , me demandais-je, parler de ces films simples, voire simplets mais tellement sympathiques. je ne fais grief à personne de donner dans la théorie compétente, entendez moi bien, mais se pointer avec les premières benoîteries de Bourvil derrière le cinéma italien, ça donne à réfléchir. Mais à mon grand étonnement , je m'aperçois que celà à été fait et fort bien fait sans toutes les retenues imbéciles qui me taquinaient. Oui, parce qu'ils font aussi partie de l'histoire du cinéma, ces films là . Et si nous sommes bien loin du Bourvil de La grande vadrouille ou du le cercle rouge, c'est quand même bien agréable de découvrir ce que furent les prémices d'un grand talent que la traversée de paris propulsa au rang de vedette. Des films sans grande importance, dont on aurait peut-être pu se passer, certes. Mais si reposants, si tendres. Des films il faut un commencement à tout sans prise de tête, simplement accompagnés de la compassion que nous éprouvons pour ce paysan benêt qui attend son heure. Des moments sans histoires et sans histoire réelle qui nous rappellent, comme le souligne le contributeur Gilou qu'un soir, des amoureux sont partis un samedi voir "ça" (sur le fil de blanc comme neige ) … Voilà une formule qui me plait bien. Parce que si les aventures (!) de Bourvil ne crèvent ni l'écran ni notre mémoire, elles auront servi d'alibi à des amoureux friants d'obscurité. Et c'est Pas si bête


Répondre

De Commissaire Juve, le 8 janvier 2016 à 22:42

Dans la série des Léon Ménard, il faudrait que tu voies Le cœur sur la main. Il reprend le principe de Pas si bête, mais dans l'univers des bals musette et des cabarets. Je l'ai trouvé plus abouti.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0033 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter