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Sujet : On en a pour notre argent !


De grosseschnell, le 22 novembre 2009 à 19:57
Note du film : 3/6

Super !… Je n'ai jamais autant ri… Ils sont vraiment forts ces américains. Le héros, paumé et largué par sa femme, arrive à devenir copain avec son "remplaçant"… Manque de pot, ce dernier ne survivra pas (malgré les efforts de son rival) ; ce qui permettra au héros d'avoir les coudées franches pour reconquérir sa femme.. Dommage c'était bien parti pour un ménage à trois…

Ajoutez à cela une bonne dizaine de personnes qui vivent des histoires compliquées et vous aurez compris que tout ce beau monde se retrouve dans un vaisseau qui ressemble à s'y méprendre à celui imaginé par Mel Brooks dans "La Folle Histoire de l'Espace"…

Les clichés traditionnels pour américains "pop-cornés" ne manquent pas…. Le gros russe friqué et antiphatique… La fille puinée du héros qui "ne fait plus pipi dans sa culotte" à la fin des 2 H 40… La fille du Président des USA (un black qui se sacrifie d'ailleurs) qui tombe sous le charme d'un jeune informaticien qui trouve réponse à tout… La Reine-Mère Elisabeth qui embarque avec l'un de ses chiens, suivi par le Prince Consort… Quid du Prince Charles ? (à mon avis c'est à cause de Camilla)… Belle image furtive qui prouve que la Royauté est bien présente contre vents et marées (Cf/le magnifique chapeau arboré par ladite Reine dont l'une des mains retient fébrilement la tenue sur sa tête royale)… Je citerai encore le "petit chien" sauvé in extremis et qui a des dons innés pour figurer dans le "Plus grand cabaret du monde" de Patrick Sébastien (chien fildefériste)… Enfin, etc… etc…… passons, sinon il y en aurait pour des pages !….

Ah ! j'oubliais : dernières images… Le Commandant du Vaisseau, grâce aux informations satellitaires (ça marche encore)…. dit : "cap sur l'Afrique"… C'est le seul endroit qui n'est pas touché par le cataclysme… Alors là je me marre… On peut supposer qu'il y a encore des autochtones là-bas… Et voilà… les américains rescapés vont les faire bosser, monter des multinationales… et c'est reparti mon Kiki !…. L'Histoire n'est-elle pas un éternel recommencement ? Ah ! j'oubliais encore… Les trucages sont assez réussis, mais surréalistes… Les différentes bandes-annonces montrent la quasi-totalité de ce qu'on peut voir.


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De droudrou, le 22 novembre 2009 à 22:26
Note du film : 2/6

Le herr professor Grosseschnell a dit l'essentiel en cette simple phrase : Les trucages sont assez réussis, mais surréalistes… Les différentes bandes-annonces montrent la quasi-totalité de ce qu'on peut voir. comme film catastrophe c'est une grosse catastrophe car de l'ensemble aucun personnage n'émerge pour lequel nous éprouvons un quelconque sentiment et dont les péripéties pour survivre sont notre centre d'intérêt ! Après avoir vu le film je me ficherai pas mal de ce qui va advenir des survivants ! Emmerich n'est pas un grand sentimental : avant toute chose il fait dans les effets spéciaux ! Les raisons que vous aurez d'investir dans le dvd en mars 2010 prochain (à moins que la grande catastrophe ne soit plus précoce) outre tester votre installation vous dire que vous avez la chance d'être en vie !… et essayer de comprendre par le collector la raison d'être de certaines scènes come celle avec le porte-avions !… Emmerich aurait peut-être dû demander à Dan Brown d'écrire le scénario!


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De Gilou40, le 23 novembre 2009 à 01:23
Note du film : 2/6

Nous sommes bien loin de L'ile mystèrieuse, autre monde englouti, revue tout dernièrement, avec ses effets spéciaux naifs mais tellement magiques, témoins d'un Cinéma hélas bien mort et entérré….

2012 ?? Raz le bol ! Raz la frange ! Les infos de 20 h sur grand écran! On se surprend à ne pas y voir la Ségolène…De plus, la religion n'en ressort pas bien grandie. L'Apocalypse du vide, du rien. De la connerie. On tremble devant des balles à blanc…Des suppositions mafieuses et vénales de quelques marabouts scientifico-aventuriers préssés d'en finir avec un monde qu'ils pensent et veulent inssuportable. Quelle mane pour les cinéastes ! Ils avaient déja fait couler le Poseidon, s'écrouler Le colosse de Rhodes et bruler La Tour infernale, voilà une occasion d'en terminer une fois pour toutes ! Et puis le marché de l'informatique ne s'est jamais si bien porté…

Mais Il manque cruellement une chose essentielle à cet fin du monde là : la Foi…Telle l'Arlésienne, on l'évoque. Je peux comprendre que l'on ne la voit pas, mais pas qu'elle soit morcelée à ce point à l'heure dite dernière. D'autant que ce film nous semble long comme l'éternité. Et l'éternité bâclée par tant de religions qui continuerons à guerroyer sous les décombres, ça fait désordre. Il serait bon que la fin du monde ne fasse pas tomber uniquement que les édifices…


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De vincentp, le 15 mars 2010 à 18:52
Note du film : 2/6

Des qualités : la bande sonore, les bruitages, les effets spéciaux, les maquettes, les plans. Mais également des séquences physiques bien menées. Parfois de l'humour décalé. Des séquences parfois modestes en terme de débauche d'énergie mais réussies.

Mais de grandes tirades larmoyantes, patriotiques incroyablement lourdingues, l'emploi de ficelles scénaristiques usées jusqu'à la corde et une absence de sens global rendent ce spectacle globalement très médiocre.

Parfois comme pour Jurassik park 3, le cocktail inhérent à ce type de spectacle catastrophe-grand public fonctionne mais cela est bien rare.


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De droudrou, le 15 mars 2010 à 19:10
Note du film : 2/6

Il est incroyable que ce film réellement reconnu comme un catastrophe a pu caracoler en tête des ventes de blurays aux États Unis et vraisemblablement dans notre royaume de Fronce !…


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De vincentp, le 15 mars 2010 à 20:49
Note du film : 2/6

Il y a aussi un bon marketing à la base (affiches, campagne promotionnelle) qui peut expliquer ce succès. Un produit positionné sur un segment comme une lessive !


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De droudrou, le 15 mars 2010 à 22:43
Note du film : 2/6

Pense pas ! quand j'ai vu le film malgré sa médiocrité j'avais convenu avec le camarade Starlight que publié en bluray il était idéal pour tester les capacités du matériel disponible dimensions de l'écran HD et home cinéma 5.1… pour en avoir plein la vue et les oreilles !


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De vincentp, le 16 mars 2010 à 09:41
Note du film : 2/6

Et Blade runner final cut bien sûr ! Scott va être content, je lui fais une pub du tonnerre sur ce forum !


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De droudrou, le 16 mars 2010 à 16:01
Note du film : 2/6

Sir Ridley Scott !


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De vincentp, le 16 mars 2010 à 16:36
Note du film : 2/6

Ce midi, j'ai vu dans un Virgin une assemblée de badauds assister à la démo ronflante du blu ray de 2012.


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De vincentp, le 16 mars 2010 à 19:46
Note du film : 2/6

Cela pétaradait fort, comme à une fête foraine… Pas vraiment du cinéma, plutôt un jeu vidéo…


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De stronibein, le 6 octobre 2012 à 11:45
Note du film : 0/6

Méfiant et publiphobe, je n'étais pas allé voir ce "film" en salle. Bien m'en avait pris.

Dans le cadre des promos FNAC (5 DVDs pour 30 euros), j'ai récemment commis l'erreur d'acquérir le DVD de ce "film".

Après avoir lu une partie (il y en a trop pour les lire toutes!) des critiques spectateurs qui le démolissent, je n'ai pas grand chose à rajouter, sauf ceci:

1) A quoi, chers amis cinéphiles, vous attendiez-vous au juste de la part d'un Emmerich ??? Un remake d'"Autant en emporte le Vent" ?

2) Chercher la moindre trace de véracité scientifique dans ce genre de film, c'est comme chercher la vertu des femmes dans un bordel.

3) "2012" a été produit et réalisé pour des enfants de 7 ans environ, âge mental de pas mal de citoyens de l'Amérique profonde, celle des ploucs. (NB: je ne parle pas de TOUS les Américains, Dieu merci !). Il a donc parfaitement atteint son objectif commercial. Il est à l'art cinématographique ce que le Big Mac est à l'art culinaire ou une BD porno à la littérature.

4) Le "film" remplit son quota d'humanisme dégoulinant, de patriotisme de carton-pâte et de discrimination positive qui va de soi. Les bons Noirs intelligents et les méchants Blancs stupides font partie intégrante du package du prêt à penser politiquement correct.

5) Quoi que les mauvaises langues de ce site puissent en dire, "2012" rejoindra, sur les rayons des cinémathèques, "Les Temps modernes", "Citizen Kane", "Les Enfants du Paradis", "Lost in Translation", "A la verticale de l'été", "2001, l'Odyssée de l'Espace", "Certains l'aiment chaud", "Le Guêpard", "La Grande Illusion", "Chantons sous la Pluie", "Fenêtre sur Cour", La Trilogie de Pagnol , "4 mariages et un enterrement", "Andrei Roublev", "Metropolis", "Derzou Ouzala", "Quand passent les cigognes", "Ben Hur", "Les Fraises sauvages", "Manhattan" ou "Les Dix Commandements".

On placera "2012" aux côtés d'"Astérix aux Jeux Olympiques", de "Rien à déclarer" ou de "Twilight 4" dans le rayon "navets exemplaires" (pas "nanars", car un nanar est un film naze qui ne se prend pas au sérieux, comme "American Pie", "Le Congrès des Belles Mères" ou "Les Sous Doués").

Alors qu'Emmerich, lui, se prend très au sérieux. Sans rire!

Ce bout de pellicule mérite amplement plusieurs Gérards:

  • Plus mauvais réalisateur
  • Plus mauvais casting
  • Plus mauvais scénario (si on arrive à en trouver un !)
  • Plus assourdissante musique
  • Plus nul alibi pseudo-scientifique
  • Plus ringard pseudo-humanisme larmoyant
  • Plus grotesques invraisemblances
  • Plus indigents dialogues

Gros avantage de le voir en DVD sur une télé de qualité: On peut faire des mots croisés ou rédiger la liste des courses du weekend durant les interminables longueurs entre les séquences d'effets spéciaux.


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De Impétueux, le 11 octobre 2019 à 16:19
Note du film : 2/6

Dût la chose étonner de la part d'un individu aussi grognon et réactionnaire que moi, je n'ai pas trouvé désagréable ce film de catastrophe et de survie, bâti sur un schéma archi-classique, mais tout de même serti de quelques originalités. Bien sûr le politiquement correct dégouline à plein régime : le président des États-Unis Thomas Wilson (Danny Glover) est noir et se sacrifie courageusement ; le Président de la République française (qu'on aperçoit fugitivement) est une femme et les deux méchants sont des Blancs ventripotents et sans scrupules, l'Étasunien Carl Anheuser (Oliver Platt) et l'oligarque russe Yuri Karpov (Zlatko Buric). La figure la plus pure, le scientifique Adrian Helmsley (Chiwetei Ejiofor) est également noire et fricotera, à la toute fin avec Laura Wilson (Thandie Newton) la fille du valeureux Président qui s'est – métaphoriquement parlant – englouti avec le navire des quelques milliards de Terriens qui ont disparu.

Car c'est là le bon côté de 2012 : un cataclysme planétaire effroyable mais (un petit peu) compensé par la survie de 400.000 privilégiés. S'appuyant sur une obscure prophétie des Mayas (!!!) à peu près aussi pertinente que les billevesées des Hopis et les rêveries de Nostradamus, le film raconte une soudaine élévation incommensurable de la température interne de notre planète qui déchaîne les éléments. Pas tout à fait la fin du monde mais un bouleversement cataclysmique de nos civilisations, un changement total de la physionomie des continents et une mutation telle que l'Amérique du Nord devient le Pôle Sud ; on voit par là que ce n'est pas de la gnognote ou de la roupie de sansonnet.

Ce qui n'est pas mal, donc, c'est que ce désastre a été signalé deux ans avant sa survenue par un géophysicien indien, Satnam (Jimi Mistry), qui en a averti son copain Adrian Helmsley, qui a l'oreille du Président des États-Unis, lequel a prévenu ses homologues du G8. Et tout ce grand monde a décidé de refaire le coup biblique de Noé, c'est-à-dire, puisqu'il n'y a rien d'autre à faire devant la catastrophe annoncée, de bâtir des Arches où seront entassés 400.000 heureux élus, selon des critères où la compétence intellectuelle, la qualité génétique, la maîtrise des pouvoirs voisinera avec la grande richesse : car, à 1 milliard d'euros la place, la couchette n'est pas accessible à nos carnets de Caisse d'épargne, ni même à nos assurances-vie.

C'est là le bon côté de 2012 : un cataclysme planétaire effroyable mais (un petit peu) compensé par la survie de 400.000 privilégiés. S'appuyant sur une obscure prophétie des Mayas (!!!) à peu près aussi pertinente que les billevesées des Hopis et les rêveries de Nostradamus, le film raconte une soudaine élévation incommensurable de la température interne de notre planète qui déchaine les éléments. Pas tout à fait la fin du monde mais un bouleversement cataclysmique de nos civilisations, un changement total de la physionomie des continents et une mutation telle que l'Amérique du Nord devient le Pôle Sud ; on voit par là que ce n'est pas de la gnognote ou de la roupie de sansonnet.

Dans ce genre de trop long film, le récit progresse en s'appuyant sur des images de synthèse extrêmement bien réalisées (et assez convaincantes), sur les décisions que prennent, mâchoires serrées et œil héroïque, les Grands de ce monde (et parallèlement sur les regards torves et les bouches vipérines des traîtres et des méchants), mais aussi grâce à la focalisation sur un groupe d'individus. Là, c'est une famille dissociée qui s'y colle : Jackson (John Kusack) et Kate (Amanda Peet) Curtis, leurs deux rejetons. et Gordon Silberman (Thomas McCarthy), le nouveau compagnon de Kate. À la suite de nombreuses péripéties, aussi invraisemblables que bien amenées, tout ce petit monde sera sauvé, à l'exception du malheureux amant Gordon (parce qu'on ne voit pas trop comment il pourrait en être autrement).

Aux dernières images, les Arches voguent sereinement sur une planète qui a retrouvé à peu près son équilibre mais dont le centre géodésique est désormais l'Afrique (tiens donc ! quelle surprise !). Les hommes s'apprêtent à reprendre l'aventure humaine. On en est bien content pour eux. Naturellement, aucune allusion – qui serait de fort mauvais goût – aux 7 milliards d'habitants qui ont disparu ; on aurait pourtant aimé à assister un peu aux débats qui ont présidé au sauvetage des 400.000 rescapés…

Le film de Roland Emmerich n'est pas désagréable à regarder, si on en supporte les vertueuses ramifications et son évident refus de tirer les conséquences des idées gênantes qui affleurent ; ainsi, donc, la sélection des passagers des Arches. Mais aussi, à un moment critique, une des Arches étant endommagée, le vibrant plaidoyer d'Adrian Helmsley/Chiwetel Ejiofor pour recueillir les laissés pour compte : naturellement, tout le monde est d'accord, sauf les méchants et naturellement tout se passera bien. Mais j'ai le souvenir d'un film sur le naufrage du Titanic où les matelots préposés à la conduite des canots éloignaient à coup de gaffes ceux qui voulaient monter à bord, surnuméraires prêts à faire chavirer les chaloupes… C'est bien embêtant, quelquefois, la réalité…


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De fretyl, le 11 octobre 2019 à 19:27
Note du film : 0/6

Je me souviens surtout qu'en 2012 le nombre de ploucs illuminés qui avaient pris cette prédiction au sérieux dont certains s'étaient réfugiés dans je ne sais plus quel bled des Pyrénées orientales allait jusqu'à rentrer dans des complots extraterrestre. Et que le lendemain ils sont vraiment passés pour des cons !

Le film était lourd, pénible, je me souviens que le nombre de bagnoles foutue en l'air par la catastrophe écologique, que le film m'avait oppressé et fait chier.

L'ensemble des défauts du cinéma effets spéciaux à l'Américaine se retrouve et s'accumulent de façon copieuse et très vite lassante. À la limite je crois que je préfèrerais encore Indépendance Day qui semble avoir été pompé plus que gravement.

Alors qu'il n'y avait vraiment pas de quoi.


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De Commissaire Juve, le 13 octobre 2019 à 06:25
Note du film : 4/6

Film que je trouve réjouissant pour ma part. C'est hénaurme, téléphoné, un peu long, mais on s'amuse comme à la foire du Trône (du moins, quand j'étais petit).

Bien vu, la remarque concernant le Titanic.


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