Ce film fait partie des "vanity projects" de McQueen, qui n'ont existés que par sa volonté et parce qu'il aimait les courses de bagnoles. Je ne pense pas que ça ait bien vieilli (déjà à l'époque, c'était pas fameux !). Concernant la filmo de l'acteur, il y a certainement mieux à exhumer que ce machin : "Le Sillage de la Violence", "Une certaine Rencontre" pour commencer ou "Le Kid de Cincinnati" ou même "La dernière Bagarre".

Vous semblez oublier (comme tout le monde, d'ailleurs) "Reivers" inspiré de Faulkner, un film très sympathique où McQueen respire la joie de vivre et l'énergie. Il y joue un garçon de ferme benêt et débrouillard et forme un duo amusant avec Rupert Crosse. Intéressant de comparer son jeu à "Bullitt" qu'il avait tourné juste avant.

OK avec AlHolg sur la qualité des films cités, mais… On aimerait bien les revoir quand même !

Le Mans… Steve McQueen rêvait depuis au moins 6 ans de faire un film sur le monde de la course. Il choisit un sujet qui n'avait pas encore été traité au cinéma : les 24 heures du Mans, la reine des épreuves d'endurance. Le film est construit presque comme un documentaire. Bien sûr, il y a une petite romance amoureuse qui vient garnir le tout, mais l'essentiel de ce drame sportif est la course.

Brillament filmé sous la férule de Lee H. Katzin, nous avons l'impression de vivre une véritable épreuve de ténacité et de passion entre les coureurs qui chevauchent la piste à bord de leur Porsche 917 ou Ferrari 312.

Plusieurs images de l'édition de 1970 ont été ajoutées au montage de ce petit bijou.

C'est vraisemblablement le meilleur film à avoir jamais été fait sur le sport automobile.

Le meilleur avec Grand Prix.