L'essentiel intérêt de ce western est la rencontre entre deux figures emblématiques du spaghetti ; l'essentiel Django et l'atrabilaire Sartana.
Le résultat de Django sfida Sartana est tellement foireux que l'on réalisera dans la même année, la même rencontre dans un film légèrement supérieur Django et Sartana, sans doute pour essayer d'effacer, le bide que représente cette confrontation insignifiante.

Courage, Fretyl ! D'après Jarriq, il y aurait eu en tout au moins 700 westerns italiens en moins de dix ans (1965-1975). Il vous en reste donc encore environ 698 à vérifier. Nous sommes tous avec vous… par la pensée !

Je reviens sur la fiche de ce western qui sort demain en DVD français pour noter que ce film descendu par Fretyl  – et qui semble en effet calamiteux  – fut réalisé par le mystérieux Pasquale Squitieri. Je dit "mystérieux" parce que quand tu fais des films aussi moches que le pénible Atto di dolore et bien d'autres dont on trouvera une description peu inspirante sur film.tv.it ou mymovies.it, comment expliquer que tu puisses par ailleurs faire un film aussi fort que l'inoubliable Lucia et les gouapes, que je viens de revoir ? C'est bizarre, ça. Enfin voilà, j'en parle ici pour ceux qui auraient vu ce western et donc mis sur leur liste noire le nom de son réalisateur : oubliez ça, et voyez les deux meilleurs films de Pasquale Squitieri, I guappi et L'Affaire Mori, tous deux disponibles en France sur DVD dans un fort instructif Coffret Mafia. Le premier en particulier, malgré ses défauts d'époque (un penchant pour le zoom), est une oeuvre forte et vibrante, qu'on n'oublie pas de sitôt.