Franchement, j'ai beaucoup aimé jeux d'enfants, le scénario est original et la mise en scène , le rythme ressemblent un peu à Amélie Poulain…
En plus Marion Cotillard et Guillaume Canet jouent tous les deux super bien dedans ; ils sont émouvants…
Je vous conseille à tous d'aller le louer si vous ne l'avez pas encore vu, et d'aller voir aussi Big Fish.
Il faut aimer la naiveté et la guimauve à l'état brut pour apprécier ce sous-AMELIE POULAIN (surtout pour la partie concernant l'enfance, partie qui n'en finit pas d'ailleurs)
Les personnages sont antipathiques (jusqu'à quel âge un gamin peut-il jouer à des jeux à la con ?) et on ne se soucie pas un instant de leur histoire d'amour plus que farfelue.
A mon avis, on aime ou on déteste. Mon choix est fait !!
Rien de tout cela dans le film de Yann Samuell, qui hésite sans cesse entre la gravité et la désinvolture. Les deux gamins ont bâti leur harmonie amoureuse (cette amour qu'ils ne s'avoueront qu'à l'extrême fin) sur une sorte de défi perpétuel qu'ils se lancent : T'es cap ? T'es pas cap ? jonglant sur des fariboles qui les font frémir et s'émerveiller mais qui, parallèlement, les empêchent de vivre autrement qu'en se provoquant, en s'éblouissant sans raison ni pertinence dans des paris toujours tenus et parfaitement inutiles.
À force de rester à la surface des choses, voilà que leur amour, si profond, si intense, si évident, se casse les dents sur la réalité. Dès lors, comment se sortir de cette réalité, sinon en la supprimant, en se supprimant ? Le dernier quart d'heure de Jeux d'enfants est particulièrement pénible, à la fois onirique, niais, larmoyant, romanesque, perdant pied avec la structure même du récit ; il est vrai qu'on a depuis longtemps compris qu'il ne s'agissait pas d'une contemplation amère, à l'italienne (pour être simple) mais d'un truc dont le réalisateur Yann Samuell ne saurait pas vraiment se sortir.Le film a connu un certain succès public ; c'est normal : les histoires d'amours impossibles et melliflues rencontrent toujours les larmes de Margot et son admiration émue. Surtout que l'affreuse rengaine La vie en rose, tellement célébrée par l'histrion François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler, en irrigue beaucoup trop de séquences.
Film ridicule. Fin (les deux amoureux dans un EPHAD) à pleurer de rire ou d'accablement (au choix). À fuir.
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