La photographie des paysages du désert nigérien est à couper le souffle. Tels ces rochers lunaires surgis de la fin des temps que Sandrine Bonnaire surplombe lors de sa tentative d'évasion. Des images permettant d'évaluer l'immensité du cadre, la petitesse de l'existence humaine dans de telles contrées (et ailleurs). Mais on peut retirer bien d'autres enseignements de la composante ethnographique dans laquelle baigne cette fiction : le choc des cultures, par exemple. Le film permet de relativiser nos éventuels problèmes matérialistes… Sans eau courante, ni électricité, il est possible de développer des rapports humains permettant l'épanouissement de chacun.
Une très belle réussite de toute une équipe de tournage dirigée par Raymond Depardon. Car il y a ici tout ce que caractérise une oeuvre cinématographique de grande qualité : sujet, développements, sons et images, montage. L'écriture est parfaite : rythme, choix des plans… Totalement indispensable dans une médiathèque (ou chez soi, un court instant, via dvdfly) !
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