J'avais lu ce livre dans sa version originale, sous le titre "CLINT". L'auteur l'avait écrit en réponse à celui de Schickel qu'il jugeait trop consensuel, voire légèrement partisan. McGilligan n'était pas tendre envers Eastwood, et révélait des traits de son caractère peu glorieux. Il avait interviewé des anciens amis et collaborateurs, "grillés" par le grand Clint. La version française a-t-elle gardé ces éléments critiques ?
C'est une forte personnalité, certainement pas un bon samaritain. Il est inutile d'énumérer ses coups tordus : on s'en doute ! Je le comparerais à John Huston. Un parcours erratique, mais ils se sont accrochés et imposés en partant du bas de l'échelle.
Le livre fut publié aux USA en 1999, et l'auteur devait répondre à une sorte de béatification excessive de Clint Eastwood, à l'époque (remises de prix honorifiques, biographies à la pelle, hommages partout dans le monde). En dix ans, tout change, et effectivement aujourd'hui, peut importent les petits (ou gros) travers de l'homme, seule compte son oeuvre. Et elle force le respect, en l'occurence.
La seule question : pourquoi avoir attendu une décennie pour sortir ce livre, puisque ce qui semblait pertinent alors, peut l'être beaucoup moins en 2009 ?
Tout simplement parce que Clint est plus médiatisé aujourd'hui qu'il y a dix ans… Il fait figure de patriarche du cinéma américain, et il est important pour un éditeur d'avoir un tel bouquin dans son escarcelle.
Pm Jarriq a raison : ce qui est important, c'est son oeuvre, qui a traversé un demi-siècle, et dont l'analyse va encore faire couler beaucoup d'encre.
Personne n'est parfaiit !
N'avons-nous pas tous quelques cadavres dans nos placards ?
C'est vrai, et c'est avec grand-plaisir que je vais me faire confesser par Sophie75, assis sur ses genoux. Je me repens ainsi d'avoir mis un Zero sur six à ce brave Tavernier -ma mère m'a disputé-, lui qui se bat bec et ongles pour faire ressortir du néant les maîtres oubliés du cinéma amércain (au Forum des images, en particulier). Mais si je l'y vois, je lui demanderai comment il a pu sabrer de son côté Southern Comfort dans son bouquin "50 ans du cinéma américain", film mémorable situé dans le bayou. L'arroseur arrosé….
Hem, hem ! Position bien peu chrétienne pour la confession ! Pour l'absolution voyez plutôt du côté de notre oncle impétueux bien plus apte qu'une pécheresse provençale !
Et puis, vous êtes suffisamment puni puisque votre maman vous a déjà fessé cul-nu.
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