Forum - L'Organisation - Oh que c'est loin...! Vu à la TV dans les 70s...
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Sujet : Oh que c'est loin...! Vu à la TV dans les 70s...

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De Arca1943, le 11 mars 2009 à 02:45
Note du film : 3/6

…et auquel je mets 4 tout à fait au pif, sur la base du seul souvenir "global" qui me reste de ce film : je me rappelle m'être dit que si cette troisième aventure de Virgil Tibbs était bien modeste comparée à l'original In the Heat of the Night, elle restait meilleure que le moyen They Call Me Mr. Tibbs. Voilà, c'est tout. Il faut préciser que si je suis souvent l'ennemi des remakes, je ne déteste pas les sequels. Mais peu importe, ça vient de me revenir : The Organization. À la télé, et j'étais enfant ou adolescent. Mi ricordi ! Mi recordi ! J'aimais bien cette vague de films policiers où les protagonistes étaient enfin des Noirs – ici Sidney Poitier donc, mais il y avait aussi Raymond St. Jacques, Richard Roundtree… – et qu'on classe parfois un peu vite sous l'étiquette réductrice de la blaxploitation (à laquelle appartiennent en revanche des trucs comme, tiens, Blacula…)


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De PM Jarriq, le 11 mars 2009 à 08:14

Ce qui me fait penser à un autre excellent polar "hard boiled" de cette époque, Echec à l'organisation, avec Robert Duvall, Joe Don Baker, Karen Black, jamais sorti en DVD, et pire encore : pas répertorié sur DVDToile !


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De Arca1943, le 7 juin 2009 à 01:59
Note du film : 3/6

À regret, je dois baisser ma note à 3. Je ne me rappelais pas que l'action prenait place à San Francisco. Or, si je peux vivre avec le principe de reprendre seulement le personnage de Virgil Tibbs sans rien reprendre de l'esprit ou de la thématique de In the Heat of the Night, il n'en reste pas moins que Tibbs est un policier du nord des États-Unis, de Philadelphie. Alors, de le déplacer à San Francisco enlève au personnage une de ses caractéristiques géoculturelles : quelque chose ne colle guère, dès le départ. Sidney Poitier a beaucoup de prestance comme toujours, mais son personnage n'est plus lui-même.

Ça se regarde, cela dit. J'aime bien retrouver Sheree North, le jeune Raul Julia, Allen Garfield et Billy Green Bush, et j'aime bien retrouver les seventies, la photo "mate" (d'aucuns diraient terne), la tonitruante bande sonore jazz électrique (piano électrique, cuivres, guitare électrique, orgue, quelques cordes et beaucoup de percussions). Le film commence très bien avec un étrange cambriolage sans paroles, et continue très bien aussi car dès le départ, les auteurs dudit cambriolage se dénoncent à Tibbs : ils ont dérobé pour 4 millions d'héroïne dans une compagnie de meubles qui sert de couverture au trafic de stupéfiants. Des espèces de vigilantes anti-drogue, quoi.

Ce beau point de départ s'effiloche malheureusement et le film culmine sans imagination sur une course poursuite entre bandits, vigilantes amateurs et flics pour une valise remplie de drogue. Entre temps, on suit l'enquête pas toujours palpitante de Virgil Tibbs, ponctuée de démêlés prévisibles avec ses patrons.

C'est correctement filmé par Don Medford (qui la même année tournait aussi The Hunting Party) qui nous gratifie d'une fin non-triomphaliste où l'Organisation a le dernier mot : c'est toujours ça.


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De PM Jarriq, le 7 juin 2009 à 09:52

Je me souviens de ce film, comme des précédentes aventures de Tibbs They call me MISTER Tibbs, qui ne valait guère mieux.

En fait, les créateurs de ce personnage si efficace dans Dans la chaleur de la nuit, l'avaient bêtement réduit à un banal héros de série télé sur grand écran. Virgil Tibbs valait mieux que ça…


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