Il n'en reste rien !
Pure produit pop-corn, oui, mais vraiment gras, vraiment lourd. Dans le genre, Stephen Sommers nous avait habitué à mieux. Ses Momies étaient autrement plus attrayantes, avec notamment ce qui manque totalement ici : de l'humour.
La mise en scène est vide, sans aucune idée nouvelle de réalisation ou de narration. On assiste à une démonstrations d'effets spéciaux. Encore une fois trop sans doute car la moitié facilement sont d'une laideur affligeante.
Quant au scénario, n'en parlons pas. Outre le fait qu'il louche partout (notamment Underworld avec la même comédienne et la même idée d'affrontement entre les vampires et les loups garous), il est d'une prévisibilité navrante.
Rien à garder donc de ce film… si ce n'est le générique final. Outre le fait qu'il nous libère de cette projection, il est joliment traité. C'est peu.
ca me fait mal au coeur d'entendre ca ,ce n'est pas une vulgaire chasse au monster il suffit de chercher un peu dans a petite tete (mais cela semble au dessus de vos capacitées!!!)!
moi j'ai adorée , et je me souviens du film , les problemes de memoire ca se soigne !
Richard is the best one in Van Helsing, he is so funny that everything could be forgiven.
I do not have words to express my admiration for this Aussie actor.
L'idée était séduisante et les moyens sont là, mais outre un scénario bourré jusqu'à la gueule de péripéties lassantes, les F/X numériques sont vraiment hideux et inefficaces et font sortir de l'action. A la rigueur, ça peut fonctionner pour les décors, mais pour les êtres vivants, c'est la cata ! Il y a quelques moments réussis (l'attaque des femmes vampires au village) rappelant "La momie" du même réalisateur, mais c'est infiniment trop long, très mal écrit et Jackman n'a aucun charisme dans son imitation lourdingue du "man with no name" de Eastwood.
Le mélange des mythologies avait de quoi intriguer, mais au bout du compte on n'a qu'un long jeu vidéo bruyant et répétitif avec le Dracula le plus insipide jamais vu à l'écran.
A noter que Sommers se permet de "pomper" joyeusement Leone et sa réplique "Quand on doit tirer, on tire, on raconte pas sa vie", qu'il met dans la bouche de Kate Beckinsale. Hélas, ça ne fait pas de son film un nouveau "Le bon, la brute, le truand
" !!
T'as bien raison. Certain sont trop bête pour apprécier ce genre de films.
Vive Richard Roxbuurgh!! Il est beau et lui au moin sait jouer.
Cette amusante réunion de famille contenant les principaux personnages de l'épouvante perturbatrice de nos nuits est remuante, certainement trop, un rythme démentiel surprenant dans une technologie devenue incompréhensible.
Les sens sont perpétuellement aux aguets, pas de répit, ça n'arrête pratiquement jamais, des décors somptueux activent une machinerie exécutoire à fond les manettes, un visuel travaillé devient presque désordonné par sa perfection en offrant une inexistence à un regard trop sollicité.
C'est un empire visuel en excès de vitesse ou l'œil n'a pas le temps de se désaltérer d'une situation. Si le contrôle radar pénètre les milieux du cinéma, Van Helsing est bon pour l'amende.
Toute cette volumétrie visuelle thématique se retourne presque contre sa propre beauté en annihilant une clarté reposante, une vitesse d'exécution frôlant celle de la lumière offre un nouveau concept, des images goulues à perte de vues à la limite d'un grotesque sans retenu réunissant dans une soupe au goût incertain un gothique de salles de concerts.
Inutile de se positionner sur un récit, l'œuvre n'est pas conçue pour cela, du début à la fin c'est de la formule1, un grand guignol divertissant aux frontières du rire.
Un relationnel comédiens / numérique cohabite encore de manière équitable, mais pour combien de temps ? Tout glisse irrémédiablement vers le virtuel, le temps s'accélère, une lenteur humaine devenue insoutenable n'est plus acceptée, maintenant on désire visionner un maximum de choses en un minimum de temps sans pour cela distinguer quelque chose.
Paradoxalement « Van Helsing » nécessite presque un ralentisseur d'images afin de s'y retrouver dans cette forêt d'illusions.
Auparavant l'action était bornée d'une lenteur à l'autre par des gestes procéduriers montrant le fonctionnement lent mais vrai d'une machinerie humaine évoluant dans une horloge temporelle réelle maintenant le temps n'est plus qu'une sensation absente qu'il faut redéfinir.
« ça n'arrête pratiquement jamais, des décors somptueux activent une machinerie exécutoire à fond les manettes, un visuel travaillé devient presque désordonné par sa perfection en offrant une inexistence à un regard trop sollicité. »
C'est en gros tout le problème de ce film : un rythme voulu trépidant mais qui en fait est tout simplement trop rapide. Même un film de morts vivants doit prendre le temps de vivre ! Dommage pour l'excellent Hugh Jackman.
"Dommage pour l'excellent Hugh Jackman. "
Franchement, jusqu'à présent je l'ai plus souvent vu moyen et mollasson (Scoop, The fountain,
Kate & Leopold)
qu'excellent (Le prestige).
Il montre en tout cas beaucoup de potentiel dans X-Men. Quant à The Fountain,
de pénible mémoire, un film new age DOIT être molasson, sinon la règle du genre n'est pas respectée !
Pas faux. Mais concernant The fountain, "pénible" est une douce litote.
Ce Van Helsing est une sorte de James Bond gothique, et son supérieur M un cardinal… Sommers aurait pu introduire un second degré, de l'humour, mais non… Cette histoire repose sur une absence de scénario, et est hélas indigeste. Les deux "momies" étaient effectivement plus réussis.
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