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Forum : Et le vent apporta la violence

Sujet : Avec une curiosité mâtinée d'appréhension, je vote

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De Arca1943, le 4 janvier 2009 à 05:08

Et allez donc, encore un western italien. Celui-ci a assez bonne réputation ET c'est avec Klaus Kinski dans le rôle… du héros ! Quelles étranges idées de casting ils avaient, ces Italiens. Quant à la principale interprète féminine, Marcella Michelangeli, on la reverra dans Nous nous sommes tant aimés (elle est Gabriella, l'épouse que l'intellectuel Nicolà abandonne pour monter à Rome) Affreux, sales et méchants, Padre Padrone et finalement, elle sera Concetta dans Immacolata e Concetta (un très sordide et très bon film de Salvatore Piscicelli non répertorié sur dvdtoile mais qui mériterait de l'être) avant de disparaître des écrans.

En même temps, j'ai mes doutes. J'ai vu un seul autre western de ce monsieur Margheriti – réalisateur très prisé des amateurs de cinéma bis – et c'était La Brute, le colt et le karaté que j'ai trouvé vraiment pauvre. Enfin, nous verrons…


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De PM Jarriq, le 4 janvier 2009 à 09:38
Note du film : 4/6

Pas trop de méfiance à avoir. Cela reste un "spaghetti" à petit budget bien sûr, mais c'est un western mâtiné de film d'horreur, et par bien des aspects, le film annonce L'homme des hautes plaines de Sir Clint. Et puis Kinski est à peu près sobre.


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De verdun, le 20 avril 2014 à 20:34
Note du film : 5/6

Si l'on peut émettre des réserves sur la photo brunie du film, la minceur coutumière du budget,ainsi que quelques zooms typiques de l'époque où il fut conçu, Et le vent apporta la violence est bien l'un des meilleurs westerns européens jamais tournés.

En fait, il s'agit un film fantastique déguisé en western. Margheriti, auteur des remarquables et gothiques Danse Macabre et La vierge de Nuremberg a transposé avec bonheur ce savoir-faire dans le contexte du western made in cinécitta. On retrouve le thème omniprésent du western italien: la vengeance du personnage principal, Gary Hamilton, contre ceux qui l'ont trahi. Mais ce sujet usé jusqu'à la corde est transcendé par la manière dont le réalisateur la met en scène: le vengeur est filmé comme un spectre dont les actions sont constamment irrationnelles, surnaturelles. Il arrive avec la tempête, tel un poltergeist inéluctable. Cet approche est confortée par un sens de l'ellipse louable, ainsi lorsque la mise en scène zappe un dialogue explicatif entre Hamilton et le jeune homme qu'il croise au début du récit.

Il est aidé par un Klaus Kinski sobre et très présent dans le rôle de Gary Hamilton. L'acteur allemand fournit ici l'une des meilleures prestations de toute sa carrière, sauf pour ceux qui n'aimeront dans cet interprète que sa dimension hallucinée. Le reste de sa distribution fait bonne figure, notamment le méchant Peter Carsten, vu peu avant dans Le dernier train du Katanga.

La musique gospel contribue également à l'originalité et à l'efficacité de l'oeuvre.


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