Ahh.Les hommes qui marchent sur la queue du tigreHier fut la première fois que je visionnais ce film et ce fut aussi la deuxième fois,après le fabuleux Après la pluie,que je me sentais aussi appaisé et heureux devant un film.Dommage que la durée soit aussi courte(une heure seulement)mais quel bohneur que cette histoire,pourtant très simpliste et mise entièrement à jour dès le début du film.Très simple,oui,mais au combien humain.Non,franchement,passé cette oeuvre sous prétexte qu'il s'agit d'une des premières réalisations de Akira Kurosawaserait un crime envers cette magnifique histoire,très humaine et pleine de bon sens.

Bravo pour cette initiative, nous suivons, combien faut-il que nous soyons ?

Plus l'on sera mieux cela sera,mais voyant avec tristesse par rapport au nombre de votes la moivation que les gens d'aujourd'hui portent à ce genre de films malheureusement oubliés.Les lecteurs n'y voient sûrement plus qu'un vieux chiffon et cela m'afflige et m'attriste mais tant pis même si l'on ne doit être que les deux,au moins on l'aura fait…nous n'aurons alors plus honte.Merci franchement d'avoir voté.Cela me remonte le moral.merci de tout coeur.SABURO

Chez Kurosawa, y'a rien à jeter…..

Toujours prêt à défendre un Kurosawa.

J'étais venu pour voter pour La mort d'un maître de thé de Kei Kumai, plus récent mais très bon aussi. Essayez de le voir en vidéo et votez pour qu'il soit édité en DVD.

Je vote moi aussi pour ce Kurosawa dont, à ma grande honte, je n'avais jamais entendu parler.

Honorable Saburo, j'ai le coeur fendu de ne mettre que 3/6 à ce "vieux chiffon". L'hirondelle qui est en moi n'a pas le coeur rempli d'allégresse. Une honte profonde me submerge et je regarde tête baissée ma bobine de cinéphile dans mon bol de suchi. Je m'incline humblement face à la tristesse qui envahit votre coeur aussi pur que celui de la colombe de Sapporo. Le porte-monnaie nippon est troué en 1945, avec un simple bol de riz pour nourrir une horde affamée de cinéastes-samouraïs, et cela peut expliquer ceci. Mais on s'écrie "aligato" en écoutant les chants traditionnels, en regardant ce bon portrait de groupe de moine-soldats, et en découvrant la mise en scène du Senseï Kurosawa pour une oeuvre qui s'apparente à un prototype relativement modeste par les moyens mis en oeuvre (mais plutôt réussi sur un plan artistique) de La forteresse cachée.

Rappelons, à la défense de ce film que je n'ai toujours pas vu, qu'il dut passer sous les fourches caudines de DEUX censures : commencé pendant la Seconde Guerre mondiale et terminé après, il fut donc passé à la moulinette par le gouvernement ultranationaliste nippon (qui n'entendait vraiment pas à rire) et par les troupes d'occupation américaines (ces corsetés puritains finis, qui ont aussi refusé le premier scénario de L'Ange ivre, comme s'ils y entendaient quelque chose!) Alors, on se fait la guerre, on se détruit des bases navales, on s'envoie des bombinettes nucléaires par la gueule, mais quand il s'agit de charcuter monsieur Kurosawa, là, tout le monde est d'accord, eh? Tant qu'ils y étaient, pourquoi ils n'ont pas invité un censeur démocrate-chrétien d'Italie pour éliminer ce qui restait du film, non mais !

Ils ont ça sur DVD en Italie. Et il y a même une VI : la version italienne.