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Sujet : Vais-je aller tuer ma voisine ?


De sleepybob, le 29 avril 2004 à 06:24
Note du film : 5/6

C'est l'éternel débat. Un ado perturbé a vu ce film, et il a assassiné sa voisine. En France, c'est un couple de jeunes, qui, après avoir vu "Tueurs nés", ont déclenché une fusillade et fait au moins un mort, et eux, ce n'étaient pas des ados, mais des étudiants en droit, il me semble.

Et la liste doit être longue.

Quand des gens ne vont pas bien, un jour ou l'autre, ils pèteront les plombs un jour ou l'autre. Quant à incriminer un film, une certaine musique, ou un jeu vidéo quelconque, c'est un peu facile. Et si cela a été l'élément déclencheur de leur passage à l'acte, et bien, ce n'aurait pas été celui-là, c'aurait été autre chose.

En tout cas, étant un inconditionnel de Wes Craven, je trouve ce film excellent. Il renouvelle le genre des films d'horreur. Il mélange suspense, film gore,avec en plus une bonne pointe d'humour.Et je n'ai toujours pas envie d'aller tuer ma voisine à coups de couteau avec un masque sur la tête. Décidement, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi.


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De spontex, le 29 avril 2004 à 08:17
Note du film : 5/6

Le procès concernant Scream se passe bien en France ! L'adolescent portait même le masque et le costume du film au moment des faits…


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De fretyl, le 8 septembre 2007 à 19:05

Un gaga .


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De Impétueux, le 6 mai 2017 à 23:03
Note du film : 3/6

Je grogne assez souvent contre la pratique qui consiste, après avoir réussi à trouver une pépite, à exploiter jusqu'au bout le filon. Jusqu'au bout et au delà du raisonnable. Il paraît que vient de sortir le 8e volume de Fast and furious, que paraît cette semaine le 6e Alien et que, dans le genre du film d'horreur mâtiné de hurlements de teen-agers on a atteint 9 pour la franchise des Griffes de la nuit (notre ami Freddy).

Je grogne assez souvent, mais il faut bien que je me range devant le principe de réalité : si dans le monde marchand que va délicieusement illustrer en France à partir d'après-demain M. Emmanuel Macron, le capital entreprend de décérébrer le populo à ces doses massives, c'est parce qu'à la base il y avait une chouette idée, désormais exploitée jusqu'à plus soif.

Scream (en tout cas le premier opus les suivants devant être construits sur le même modèle) est un film roublard et malin exploitant la bonne idée de se moquer de lui-même, ou plutôt du sous-genre cinématographique qu'il illustre en parodiant jusqu'au bout les propres codes dudit sous-genre et même en faisant intervenir cette parodie dans le déroulement du récit : on ramasse et agglomère une bande d'adolescents primaires d'une ville médiocre de Californie (ou d'ailleurs) qui ne rêve que de s'émanciper de l'esclavage des pelouses bien tondues et de la tutelle parentale en passant des samedis soirs arrosés et lubriques. Un tueur massacre à tout va tout ce qu'il peut ramasser ici et là et il le fait en respectant les codes élémentaires du slasher, où un psychopathe sanguinaire masqué répand autour de lui des flots d'hémoglobine. On a déjà vu ça dans la série des Vendredi 13 et des Halloween et ça fonctionne passablement bien. L’essentiel, pour ancrer durablement le criminel dans l’imaginaire collectif, est de lui attribuer un masque, une dégaine, une défroque qui le haussera ultérieurement en personnage-culte. C’est absolument dégueulasse et redoutablement habile.

En général sont épargnés – ou survivent un peu plus longtemps que les autres – les adolescents qui ont peu moins bu ou ont un peu moins couché que les autres : la virginité est un bon passeport pour la survie, par exemple, ce qui est, au demeurant, une lourde constante de nos civilisations (voir l'importance du sang de vierges dans la plupart des films de vampires, importance portée jusqu'à son extrême acmé dans l'admirable Du sang pour Dracula de Paul Morrissey). Et dans Scream comme partout, c’est à partir du moment où elle couche ‘’vraiment’’ que Sidney (Neve Campbell), l’héroïne, est réellement menacée.

Le scénario est tortueux, sinon compliqué, les meurtres sanglants et certains fort originaux, comme celui de la pauvre Tatum (Rose McGowan), la meilleure copine de Sidney, coincée dans une chatière et la nuque brisée par le relèvement du rideau mécanique (dans quoi est incluse la chatière ; je sais, c'est compliqué). Il y a du sang un peu partout mais, finalement, à part les instants grandiloquents où le meurtrier surgit, ça ne fait jamais vraiment peur : on voit qu'on est en fait dans une sorte de canular de mauvais goût.

Ce qui est tout de même assez plaisant…


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