Aucun film de Totò disponible en France? ¸Je dois faire quelque chose contre ce scandale !
Si vous ne deviez voir qu'une seule farce de Totò dans votre vie, je vous recommande chaudement celle-là.
Mais j'ajoute qu'en voir une seule ne suffit pas pour y goûter vraiment : pour ma part, c'est seulement après en avoir vu trois ou quatre que je me suis marré pour de bon. Le temps d'assimiler le "système" comique de cet inénarrable clown.
Arca1943
J'ai eu la joie d'assister à une rétrospective du cinéma italien de Toto il y a de cela une bonne dizaine d'année. Je souscrit donc au projet d'une édition de films de Toto et tout particulièrement pour ce film acidulé et plein de charme.
Bonjour à tous.
Et voilà que, triomphale, la fiche de Totò cerca casa passe le cap des 500 visiteurs !
Pour le coffret, il faudrait commencer par établir la carte de son immense production. Ici, hos d'Italie, personne ne peut se vanter d'avoir vu tous les Totò.
D'après mes recoupements et les quelques-uns que j'ai vus, il y aurait au moins trois farces classiques du comique Totò répertoriées sur ce site : Totò cherche un appartement, Gendarmes et voleurs, Misère et noblesse (qui permet en outre d'inclure Sophia Loren sur la superbe jaquette : c'est toujours bon à prendre).
J'y ajouterais, pour appâter cette partie du public cinéphile qui ne se commettra avec le cinéma italien que s'il y a sur la boîte le nom d'un Grand Auteur consacré, disons, par Le Monde ou l'équivalent : Où est la liberté ?, une comédie de Roberto Rossellini. Question de marketing… et aussi parce que c'est très bon.
Mais comme dit le proverbe bien connu : «Jamais quatre sans cinq» !
J'écarte ceux où Totò est un second rôle, comme Napoli milionaria(1949), de et avec Eduardo de Filippo, Le Pigeon, La Mandragore de Lattuada (1965), d'après Machiavel, Opération San Gennaro, même s'il s'agit de très bons films.
On m'a vanté aussi Totò al giro d'Italia (Mattoli, 1948), Siamo uomini o caporali ? et La Banda degli onesti (tous deux de Camillo Mastrocinque, 1955 et 1956). Et il ne faut pas oublier la série des Totò parodiques, comme Totò le Mokò, Totò terzo uomo, Totò d'Arabia…
Mais bon, on ne peut pas tout mettre, dans un coffret. Tout, ce sera pour plus tard : quand, vers l'an 2015, sortira non pas le coffret, mais le COFFRE « Intégrale Totò » !
On m'a vanté aussi Totò al giro d'Italia (Mattoli, 1948), Siamo uomini o caporali ? et La Banda degli onesti (tous deux de Camillo Mastrocinque, 1955 et 1956). Et il ne faut pas oublier la série des Totò parodiques, comme Totò le Mokò, Totò terzo uomo, Totò d'Arabia
Qui ca ? on veut des noms !! :D
Vous trouverez la liste et mes notes sur mon Top 235 des comedies italiennes avec une place de choix pour Sordi et Toto
Je vous recommande La Banda degli onesti que j'ai revu a la cinematheque quebecoise lors d'une retrospectiva en été sur l'acteur italien Toto.
Je suis particulièrement fier d'avoir réussi dernièrement à mettre la main sur cette comédie du regretté Mario Monicelli et Steno avec Totò (sur VHS il est vrai, mais avec du français dessus). Il est actuellement en cours de transcodage. Même s'il est trop tard désormais pour l'entrevue-fleuve du réalisateur en bonus, on attend toujours le DVD…
Film découvert hier soir dans le cadre de la rétrospective Monicelli, actuellement en cours à la cinémathèque française.
Sorti sur les écrans italien en 1949, Toto cherche un appartement traite sur un mode comique un sujet digne du néo-réalisme alors à son apogée: la grande crise du logement ayant frappé l'Italie au sortir de la seconde guerre mondiale. Ainsi, nous assistons aux tribulations de Beniamino Lomacchio (Toto), de sa femme (Alda Mangini) et de leurs deux enfants, qui ne ménagent pas leur effort pour trouver un logement décent. Mais les possibilités qui s'offrent à eux sont de plus en plus farfelues. En effet, Beniamino-Toto et les siens sont logés successivement dans une école, dans un cimetière, dans l'atelier d'un peintre, dans un appartement classieux mais déjà loué à d'autres personnes, dans le Colisée, etc… La structure narrative s'apparente à celle du film à sketches. Les saynètes sont écrites en fonction des différents lieux dans lesquels évoluent Beniamino-Toto et sa famille. Mais fort heureusement, on note la présence d'un point de départ fort: la quête d'un logement. Un autre fil rouge apparaît en cours de route: le fait que Toto finisse toujours par retrouver son ancien chef de service par se croit persécuté.Ceux qui ne détestent pas l'humour burlesque, les quiproquos, les gags parfois énormes et les folles poursuites passeront un agréable moment. Toto cherche un appartement témoigne également d'un humour original dans son absurdité, qui trouve son paroxysme dans une séquence folle où Toto fait croire qu'il sait pondre un oeuf…On peut aussi remarquer, par moments, une grivoiserie impensable dans le cinéma américain de la même époque.
Signalons qu'après la projection du film a eu lieu une très intéressante conversation entre Jean-François Rauger et René Marx, spécialiste du cinéma italien. Cette discussion permettait d'en apprendre davantage sur la vie et l'oeuvre de Toto, acteur considéré comme un monument en Italie mais totalement ignoré de ce côté-ci des Alpes.
mais totalement ignoré de ce côté-ci des Alpes.
Probablement inconnu hors de ses frontières tout court, et également des italiens âgés de moins de soixante ans. A Paris, nous bénéficions simplement d'une activité cinéphilique exceptionnelle, avec plusieurs cinémathèques et des fonds spécialisés considérables. Sans parler des festivals spécialisés, générés par un nombre élevé de connaisseurs bénévoles ou professionnels, et l'aide d'organismes culturels étrangers. Il faut simplement avoir envie et aussi le temps de s'y intéresser, ce qui n'est pas toujours simple, quand on a une activité professionnelle et/ou une famille à gérer.
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