Je ne voterai pas pour une réédition de ce film. Par contre, j'inciterai ceux qui l'ont vu ou qui ne l'ont pas vu à se le remettre en mémoire.

Très beau film qui se passe à l'époque de la guerre du Viet-Nam et dans lequel on voit revenir des éclopés, des gens qui ont été détruits physiquement et moralement par la guerre et, merci à mon ami Jipi avec qui nous avons pu ramener ce film à notre mémoire, qui font un cruel réapprentissage de la vie quotidienne. Il y a dans ce film une scène d'amour magnifique entre Jane Fonda et Jon Voight dont la puissance évocatrice est difficile à oublier : un "handicapé" et une personne "physiquement normale" quand, un certain moment, on voudrait mettre une barrière entre les sentiments et les "sensations physiques" qui sont et demeurent.

Très très beau film, engagé certes puisque Jane Fonda était très engagée, mais dont on évoque peu la mémoire.

Engagée, Jane Fonda ? Ô combien !

Mais le rigolo de l'histoire, c'est que cette Rosa Luxembourg des salles obscures, cette Clara Zatkin des écrans, cette Dolorès Ibarruri des tournages se maria avec le considérable ploutocrate milliardaire Ted Turner, ce qui lui permit de garder sa conscience de défenseur des opprimés.

Alors que les tourtereaux tourteraient encore (ils ont divorcé en 2001), j'ai participé à un déjeuner où ils étaient invités ; les convives, durant la phase des hors-d'œuvre, rivalisaient de propos melliflus et aguicheurs envers Jane, qui ne ménageait à personne des sourires enjôleurs. Mais dès la première assiette ôtée, le businessman Ted claqua un sonore Bon ! ça suffit maintenant ! passons aux choses sérieuses ! (et d'engager la négociation sur des histoires complexes de droits télévisés). La Dame piqua du nez (qu'elle a joli) dans son assiette et ne moufta plus du repas.

Je n'avais pas besoin de ça pour avoir une haute opinion des révolutionnaires mondains (ahahah !) ; mais là, ça m'a vraiment encore davantage plu que de coutume…

Oh la ! Oh la ! Mais j'ai déjà lu quelque part que vous aviez décoré de je ne sais quel cordon, je ne sais plus qu'elle vieille peau célèbre, (Lauren Bacall ?) trés, trés cher et grand Impétueux….Vous en connaissez du beau linge ! A ma prochaine contredanse, (j'ignore les radars ! ) puis je expliquer à ces braves gens que nous sommes les meilleurs amis du monde ? Vous qui êtes le phare de ce site, a qui nous devons tout, sans qui etc, etc….Bref : Puis je me recommander de vous ?

Je n'ai pas vu le film, mais le 6/6 est pour vous, mon bon Impétueux… Louis de funès……

Lagardère, j'ai déjà évoqué la question avant toi… Tu vois le film avec Sean Connery et Kevin Costner ? C'est un trait de caractère de la personne que tu évoques ! J'aurai une tendance tout à fait similaire à la tienne ! Mais dans des proportions pas normales du tout ! 130 quand c'est limité à 90 et encore !… Sur autoroute… enfin… tu vois ?

Ne me dites pas, ami Droudrou, que Crocodile dundee est incorruptible ?…Nous sommes ses plus grands amis, ses plus fidèles ! C'est bien simple, de toute la clique, c'est lui que je préfère ! Je le cite, je l'évoque, j'en parle à ma femme, c'est dingue ! Dingue ce que j'aime ce mec !

Allez va, Lagardère ! Un jour de bienveillance, je vous conterai mille autres histoires merveilleuses avec quelques stars éminentes, ce qui allumera, dans vos yeux éblouis, des lueurs glauques de jalousie !

Mais pour le reste, radars et tutti quanti, je me drape dans ma toge (et, parallèlement, dans une vertueuse indignation).

Tiens ! Plus sérieusement, ami…Voilà un sujet que nous pourrions ouvrir sur un fil spécial, au même titre que nous avions évoqué nos premiers émois cinématographiques : Nos rencontres avec certains acteurs….Bien sur, pas pour un autographe en vitesse, mais des anecdotes amusantes, tendres ou surprenantes. A méditer…

Où là ! Le nombre de fois ou j'ai discuté avec Michel Galabru est incalculable, c'est lui-même qui m'a déconseillé un film qu'il avait tourné dans les années 60, Les pieds nickelés et que je voulais voir depuis longtemps.

Oui, par exemple, ami Frétyl…Nous raconter comment vous avez rencontré cet immense artiste. Comment vous avez ressenti ces moments là. Je suis sur que beaucoup d'entre nous ont de jolis souvenirs, qui ont croisé la route de "stars" ou de comédiens plus humbles….Ce serait sympa.

Sauf, mon cher Lagardère, que Le Retour n'est pas forcément l'endroit idéal pour les évoquer. Ce serait beaucoup plus sur le fil de certains de leurs film ou plutôt dans le cadre d'un ajout à leur filmographie que nous serions le mieux placés pour les évoquer !

Quand je pense qu'il y a un ahuri qui s'était pris pour Crocodile Dundee et qu'il n'avait pas reconnu notre ami Impétueux. Pour imiter Bourvil dans Le cerveau : ils sont bêtes !…