Into the wild c'est un film très touchant , un film qui sort de l'ordinaire ,qui permet de découvrir le vrai sans de la vie le bonheur qui se trouve loin de toutes ces commodités de toutes ces belle voiture ces beaux palaces….. . le bonheur il est partout il suffi Just de le reconnaître quand il se présente a nous ; parfois a la vue d'un couché de soleil ou d'un ciel bien étoilé ou bien le spectacle qu'on peut apercevoir du haut d'une falaise, et ce bonheur peut être encore plus grand quand il est partagé avec des gens qu'on aime et qui ns aime voila le message que sean penn a voulu nous faire passé finalement on peut être heureux d'un rien sauf que l'être humain est trop superficiel pour ce bonheur. merci ce beau film
Le rapport entre l'homme et la nature est l'un des thèmes de prédilection de la littérature américaine (citons Thoreau et à une échelle un peu plus modeste James Dickey) et également du cinéma d'auteur américain, au travers d'oeuvres phares telles que Le grand passage, Louisiana story,
Tout ce que le ciel permet,
Jeremiah Johnson,
Delivrance,
Les moissons du ciel,
Une histoire vraie
… Tantôt la nature y est décrite comme belle et initiatique, tantôt elle y est présentée comme le territoire de la sauvagerie non domestiquée, avec des modulations entre ces deux extrémités…
L'approche de Sean Penn est originale et intéressante dans le sens ou elle tend à mixer tout ce qui a pu être écrit ou réalisé sur le sujet et à l'insérer dans la société contemporaine. On y voit une mégapole vivre au gré des valeurs conservatrices de Georges Bush et plutôt mal s'en porter (ces valeurs génèrent conflits et névroses). Sean Penn s'en sort lui plutôt bien, utilisant en particulier à bon escient une grande variété de plans, pour appuyer son propos. Mais il est vrai que son film n'est pas parfait, sans doute un peu trop long, et pas toujours complètement convaincant.
Je partage tout à fait l'avis de Freddie D : un film trop long, assez dilué dans un prêchi-prêcha dont on comprend mal le sens, mais sûrement pas un film insignifiant ou inintéressant ; c'est très bien filmé, les paysages, la musique, les acteurs sont à la mesure, assez élevée des prétentions du sujet ; et, malgré la longueur et la prévisibilité du dénouement, on ne s'ennuie pas…
Mais je reste tout de même effaré qu'un garçon à l'intelligence brillante, à la sensibilité forte puisse s'enfermer dans une sorte d'autisme relationnel, narcissique, autocentré ou masochiste (selon les interprétations) et rejeter avec constance toutes les mains tendues, aussi bien celles du couple de routards, très attachant (Rainer – Brian Dierker et Jan – Catherine Keener, elle absolument bouleversante) que du vieux Ron Franz (Hal Holbrook)
qui, toutes, lui sont ouvertes et lui permettraient de comprendre que, comme il s'en rend compte alors qu'il est en train de crever comme un chien, le bonheur n'est réel que s'il est partagé.
Christopher, très bien interprété par Emile Hirsch, sous des dehors aimables et ouverts est, en fait, un idéologue complètement prisonnier de ses lectures. Et Sean Penn
le montre d'ailleurs, à tout moment, obnubilé par les diatribes individualistes de ses maîtres, Tolstoï,
London
et Thoreau, ce même Thoreau dont il cite la glaçante phrase : A l'amour, l'argent, la loyauté, la gloire, la justice, je préfère la vérité ! ; vérité que j'aurais d'ailleurs dû écrire avec un grand V, le même V qu'employaient Robespierre et les Khmers rouges pour écrire Vertu.
Bon, je reconnais que je m'énerve ; que Christopher ait pour parents des fantoches hypocrites, orgueilleux et tyranniques ne change toutefois rien à l'affaire : ce petit con intelligent s'intitule mesure ultime du Monde et seul gestionnaire de son individualité ; il veut parler d'égal à égal avec la Nature et c'est finalement la Nature, ni tendre, ni hostile, mais totalement indifférente à son orgueil et à sa prétention, qui le mâte, en se fichant de lui… est-ce la faute de la Nature si deux plantes, l'une nourricière, l'autre vénéneuse, se ressemblent tant…?
N'empêche que, pendant qu'il faisait joujou en se prenant pour Noé, ceux qui l'aimaient souffraient par sa futilité…
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