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Forum : Les Vacanciers

Sujet : Avis


De fretyl, le 24 juillet 2008 à 15:52
Note du film : 0/6

A lui seul le film peut symboliser la comédie franchouillarde Française des années 60/70.
Dés le générique de début le film annonce la couleur avec une chanson de Georgette plana et à la fin un court texte remercie les caves et bistrots du village Alsacien qui ont été très chaleureux avec l'équipe de tournage. Autant dire que les acteurs Galabru et Préboist devait en cet été 1973 avoir autre chose à faire que de l'art.
C'est ainsi que on sent la moitié des scènes improvisées voir plutôt bâclées, Préboist ne cessant de rugir des bop bop' pour appeler un oiseau Africain ou je ne sais quoi.
Galabru se fout de tout et semble se demander si un jour il tournera enfin dans un film comme Le juge et l'assassin, mais la plus vulgaire reste Alice Sapritch, je ne sais pas d'où vient cette réputation de grande tragédienne car personnellement je ne l'ai toujours vu que dans des navets avec un jeu particulièrement insupportable.
Plein de scènes inutile et pas drôle viennent boucher les trous de ce tournage pour faire plaisir aux producteurs, Preboist déguisé en ninja en fait des tonnes, Galabru pique des colères noires pour tous et n'importe quoi, Sapritch se ridiculise encore plus en draguant de manière éhonté les p'tits jeunes. La vulgarité est vraiment constante, des scènes de nudités viennent sans raisonnement se mettre au beau milieu de cette histoire et le niveau des gags et des plus bas, voir très, très bas.
On se pose la question en voyant ce film de savoir comment un tel cinéma à pu perdurer pendant vingt ans avec des films tel que La dernière bourrée à Paris ou Embraye bidasse ça fume, comment y a t-il pu y avoir des producteurs qui ont pu penser que ça allé marcher au risque de mettre de l'argent là dedans et comment des spectateurs pouvait-il être assez bête pour se rendre dans des salles obscures voir ce genre de film.
Enfin cela aura tout de même permis à Galabru de manger du navet tous les soirs.

Le genre de film qui prouve qu'il existe bel et bien une exception Française.


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De Impétueux, le 24 juillet 2008 à 17:43

Frétyl, Frétyl, quand vous ne savez pas, vous devriez vous abstenir !

Alice Sapritch a été une des plus extraordinaires comédiennes de télévision qui se puisse, et sa renommée, dans les années Soixante, où les dramatiques constituaient véritablement un huitième art, original et enthousiasmant, a été fantastique !

Demeurent dans mon souvenir Tous ceux qui tombent, d'après Samuel Beckett, réalisé par Michel Mitrani, La cousine Bette, d'après Balzac, réalisée par Yves-André Hubert et une époustouflante Vipère au poing, d'après Hervé Bazin, réalisée par Pierre Cardinal où elle joue Folcoche…(le film récent de Philippe de Broca avec Catherine Frot fait, à côté, pale figure).

Mais, à partir de 1971, elle commence une lourde carrière de gugusse nymphomane : si le strip-tease (!) de La folie des grandeurs a fait rire, paraît-il beaucoup de monde (je n'en suis pas !), elle s'abaisse de Plumard en folie à Führer en folie, de Vacanciers en Trouble-fesses ; pourquoi ? besoin d'argent, besoin de provocation, besoin de saccage d'une image ? Je ne sais pas… Je crois qu'elle s'est séparée alors de son compagnon, Guillaume Hannoteaux, homme d'esprit et de culture et cette séparation explique peut-être sa déchéance…

Mais ce ravage ne doit pas faire oublier son passé de grande, grande comédienne ; et, heureusement, à la fin de sa vie, elle reviendra à son grand talent, notamment en interprétant L'affaire Marie Besnard, à nouveau avec Yves-André Hubert

Pour le reste, ne croyez pas que les films infames que vous critiquez à juste titre soient une exclusivité française : j'ai passé plusieurs étés en Allemagne, quand j'étais lycéen : si vous saviez ce qu'étaient les films allemands, conçus à coup de lancer de choucroute et de concours de pets… Mais ces films là n'étaient pas exportés… Je doute que les nôtres l'aient été…


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De Lagardère, le 24 juillet 2008 à 19:30

comment y a t-il pu y avoir des producteurs qui ont pu penser que ça allé marcher au risque de mettre de l'argent là dedans et comment des spectateurs pouvait-il être assez bête pour se rendre dans des salles obscures voir ce genre de film.

Mais comme aujourd'hui encore , ami frétyl : En alignant sur une même affiche des acteurs "sympathiques et populaires" pour le moins. Et une fois dans la salle , même déçus , les spectateurs ont payé leurs places ! Et toujours comme aujourd'hui , les producteurs devaient se gausser en affirmant : "-Notre film a été un succès ! Nous avons fait tant d'entrées !-"

Et tant qu'à Alice Sapritch , je ne peux qu'approuver le rectificatif d'Impétueux: Sapritch , tout ce que vous voudrez. Mais vulgaire , JAMAIS ! Dans les années soixante , elle fut l'égale de Sarah bernardt ou peu s'en faut..


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De fretyl, le 24 juillet 2008 à 19:35
Note du film : 0/6

Marie Besnard un film que j'aimerais voir.


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De Freddie D., le 24 juillet 2008 à 21:03

"Saprtich y est ignoble, grotesque et hideuse."

Sympa… La famille de la dame devrait apprécier.


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De jipi, le 25 juillet 2008 à 11:46

Bof c'était juste alimentaire.


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De Gilou40, le 25 avril 2010 à 22:10

Enfin cela aura tout de même permis à Galabru de manger du navet tous les soirs.

Je viens d'entendre Galabru, à la soirée des Molière, raconter que jean Anouilh vient chez lui, insigne honneur, exprès pour lui lire une pièce de théâtre. Hélas, il n'a pas le temps de l'écouter car il doit tourner un film qui va combler le débit de son compte en banque ! Peut être celui là ?? Énorme ! Énorme et magnifique Galabru ! Quel beau et truculent discours il nous a fait, sous une standing ovation !


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De Hvalmit, le 2 mai 2011 à 19:36

Merci pour la grande Alice Sapritch , elle était fantastique !!!


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