Film somptueux de Jean Renoir à éditer absolument.
A éditer absolument : une merveille de poésie et d'humanité
Eh bien, chers amis, je suis bien trop souvent d'accord avec vos points de vue, avis et préférences, j'ai trop d'admiration, par ailleurs, pour l'immense Jean Renoir pour n'être pas décontenancé au moment d'écrire que je me suis profondément emmerdé, hier soir, en regardant pour la première fois de ma vie, ce Fleuve
dont j'espérais qu'il me donnerait des bonheurs identiques à ceux des autres films du même réalisateur.
Je me suis dit, après visionnage, que le décryptage du film, par Jean Collet, me ferait sentir des beautés et subtilités non perçues : pas le moins du monde : c'est une longue célébration hagiographique : on est prié d'admirer !
Or – à mes yeux, en tout cas – l'histoire est d'une niaiserie comparable à celle de tous les romans melliflues dont les Anglo-Saxonnes se sont fait des spécialités, depuis les sœurs Brontë à Barbara Cartland (à la talentueuse exception près de Jane Austen)Mais l'Inde ! Mais la photo ! Mais les splendeurs exotiques ! me dira-t-on ? Bien franchement, quelques années après, Connaissance du monde était plutôt mieux…
En fait – je vais donner des verges pour me faire battre ! – je crois que ce film m'ennuie pour deux raisons : 1 – d'une façon générale, l'Asie m'indiffère et je n'en comprends ni les beautés ni l'esprit
2 – d'une façon particulière, les films centrés autour des états d'âme féminins m'exaspèrent (je m'étais endormi à Out of Africa alors que j'ai un goût très prononcé pour l'Afrique).
Maintenant, je suis prêt à subir les insultes – ou les gros yeux – de vous tous, chers camarades !
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