Bof !
Il faut rendre à Jean Lefèvre ce qui appartient à Louis de Funès : non pas d'avoir eu l'idée très ancienne d'adapter en live Orbole (Louis de Funès lui-même fut, à l'époque , envisagé pour le rôle du Franchouillard futé !) mais d'aller au bout de ses envies. Lefèvre a d'abord tanné son père, Jean Tardis, pour que celui-ci produise une première adaptation.- Mais c'est son fils qui est maintenant directement passé aux commandes, comme producteur et co-réalisateur avec Roland Balducci. Ce jeune homme fluet devenu l'un des plus grands entrepreneurs du cinéma français – c'est lui qui produit la saga sur Mesrine, avec Vincent Cassel – a lésiné sur les moyens : 100 millions d'anciens francs de budget et une sortie simultanée dans toute l'Europe (sur 1000 pauvres écrans !) pour une production au casting de ringards.
Ce film se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins drôle et vif que le désopilant Prend ta rolls et va pointer ! Fini donc, le délire et les digressions de Jacques Ballutin ou de Paul Préboit. Place à une action circonscrite, concentrée dans le décor plutôt moche d'une ANPE où se déroulent ces fameux complots.
Il devrait y avoir du sport, mais le rythme est plan-plan. C'est fâcheux, surtout pour une histoire qui carbure à la mitraillette. Lefèvre alias Frédo n'est jamais drôle. Ballutin et Darry Coowl ont à peine le temps de se distinguer, leurs personnages étant relégués au second plan. Reste l'incontrôlable Jacques Marin qui, en patron de bistrot ringard, parvient de temps à autre à faire rire, mais moins grâce à ses répliques qu'à ses mimiques dignes de Tex Avery – on aime beaucoup sa tête pétrifiée face aux hurlements d'un ivrogne faisant deux fois sa taille.
Les pauvres effets spéciaux ne compensent pas la pénurie de gags. La satire pèse encore plus lorsque les scénaristes font dans le clin d'oeil, en allant puiser dans un patrimoine bien français (une chanson de Johnny, les titres des classiques de Delon…) . Côté promotion, tout le monde insiste d'ailleurs sur le caractère bon enfant et familial de l'entreprise. La différence se tient peut-être là : dans cette vision passéiste de la famille, produit d'un populisme écrasant, propre à TF1.
Oh, que ç'a l'air mauvais, ça ! Oh, là, là ! Battrait-on ici le record-par-en-bas de Arrête de ramer, t'entames la falaise ?
Jean Lefebvre : en voilà un que je n'ai JAMAIS trouvé drôle.
MICHEL CONSTANTIN : "Michalon ?" JEAN LEFEBVRE : "Oui ?" MICHEL CONSTANTIN : "Ta gueule".
Ce brillant échange de répliques tiré de Ne nous fâchons pas, est la seule fois où Jean Lefèbvre m'ait arraché un sourire. Par contre, expliquer pourquoi…
Si fait ARCA 1943 ! Des records sont battus ! Peut-être pas encore celui d'arrete de ramer….., mais on s'enfonce , on s'enfonce !
Que je vous avoue ma passion pour ces nanards infâmes et déshonnorants le cinéma , mais je me suis juré de ne pas mourir avant d'avoir découvert le chef-d'oeuvre ! Le grand Taj mahal de la connerie ! Pour l'instant la palme d'or revient aux Borsalinis , avec l'innénarrable Jean Lefèbre et l'indigent Darry Cowl… Mais , tel le chercheur d'or , je fouille, je fouille….Et je trouverai ! J'ai bien trouvé Maciste contre Zorro , je peux trouver mieux et encore moins profond…
Si vous voulez un vrai nanar avec Jean lefebvre je vous conseille Le Chêne d'Allouville , comédie paysanne écolo qui doit étre vue en boucle par les sympathisants de José Bové , avec une inoubliable scéne de bataille entre crs et paysans à base de bouse de vache , c'est du gras du trés gras …
Pas vraiment d'accord , Frétyl…Je connais le chêne d'Annouville , et même si je reconnais que c'est du trés gras comme vous dites , il y a un côté tendre qui empêche ce film de tomber dans les abîmes de la connerie…. Non , non , il faut du bien bien con ! Du bien lourd ! De l'inégalable… Mais merci de vous être penché sur mes recherches , c'est fort aimable à vous.
Et , si d'aventures , quelques participants de ce site voulaient me soumettre des raretés , qu'ils ne se gênent pas , surtout pas !
Du bien CON , Les farfelous aussi sortit sous le titre du Plumard en folie et je crois sincérement que c'est le film le plus horrible que j'ai vu , le casting regroupant Sapricht , Lefebvre , Castel et Galabru n'est autre qu'un film à sketch à propos d'un lit qui parle , et pour l'aecdote Michel galabru attaquera la sociéte de production en justice , qui ne l'avait pas avertit au moment de signer que le film comporté des scénes érotiquement basse .
« Tel le chercheur d'or, je fouille, je fouille… Et je trouverai ! J'ai bien trouvé Maciste contre Zorro, je peux trouver mieux et encore moins profond… »
Hum, vaste programme. Maciste contre Zorro ? Mhouais, c'est pas mal. Mais que diriez-vous de…
…Billly the Kid versus Dracula ?
Après quoi le réalisateur William "One Shot" Beaudine, nullement gêné, enchaîne immédiatement avec Jesse James Meets Frankenstein's Daughter ?
Alors là , messieurs Arca1943 et Frétyl , permettez moi de vous saluer et de vous tirer mon chapeau !! Car voilà bien des bijoux manquants dans mon écrin à conneries ! Ces films ont ils été édités en dvd ? Je me mets en chasse de suite…
Je signale aux preneurs de ce genre là , que ce soir , sur la TNT (pardon, j'ai oublié sur quelle chaine il faudra tirer..) nous avons droit à Si tu vas à Rio…tu meurs ! avec l'impayable Aldo la classe que , pour l'avoir déja vu , je situe à 7 sur mon échelle d'immondices qui en comporte 10…
Vite , à moi , Jesse James….et le lit qui cause !
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