À l'heure du hip-hop et de la techtonik, la vision de L'âge heureux constitue une plongée abyssale et involontairement presque comique dans le monde extraordinairement suranné, compassé, du ballet classique, tel qu'il existait en 1966, et tel qu'il existe encore, voué à sa propre perpétuation, figé qu'il est dans un monde improbable que rien ne paraît atteindre.
Et puis, ethnographiquement, la vie quasi-monacale de ces gamines toutes vouées à l'espérance souvent folle de devenir étoile, et qui torturent leurs corps pré-pubères (je ne suis pas sûr, d'ailleurs, que notre époque morale et prompte à voir des pédophiles partout oserait glisser si complaisamment la caméra sur ces anatomies chétives), le petit monde des habilleuses, des maîtresses, des intendantes, des surveillantes, monde fait de celles qui ont beaucoup espéré et guère réussi…
Cher Monsieur, Je vous dirai tout d'abord à chacun ses goûts !!!!!!! Ce goût pour certains vieux films ou feuilletons TV, pourquoi vous dérange t-il autant ? Vous avez peut-être un problème avec ces années là, votre maman, ou vos soeurs, si vous en avez. Peut-être avez vous aussi un problème avec vous même pour prendre autant de temps pour dire n'importe quoi. Le manque de tolérance reflète souvent une signe de prétention et d'immaturité. Bon feuilleton. Et a chacun ces plaisirs.
Image, qui ne m'êtes pas plus Chère que je ne suis votre Cher Monsieur (qui êtes-vous pour prétendre m'être Cher, vous que je ne connais pas ?), ce n'est pas parce que vous déposez aujourd'hui votre premier message sur DVD Toile (le seul et unique), chose qui n'est pas à blâmer, puisqu'il faut bien commencer, ce n'est pas parce que vous arrivez sur ce site qu'il faut être aussi ridiculement péremptoire.
Si vous aviez ici quelque ancienneté, vous ne vous donneriez pas le ridicule de prétendre que je n'ai que mépris pour les vieux films et les vieux feuilletons. Lisez donc quelques pages, et vous serez édifié.
J'aime bien L'âge heureux, malgré ses failles et ses ridicules ; il faut être assez sot, ou primaire pour ne pas l'avoir lu ; ce n'est pas du fait de ses charmantes niaiseries, comme vous semblez l'apprécier, mais malgré elles, pour aimer Odette Joyeux et l'époque disparue de ces charmantes historiettes…
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