Damnés sous-titres anglais ! Je vais devoir regarder une deuxième fois ce Japan\'s Longest Day avant d\'avoir une opinion définitive. Ça m\'a fait penser à certains films politico-historiques italiens comme L'Affaire Matteotti : l\'événement qu\'il s\'agit de narrer est si complexe qu\'il faut forcément pas mal de dialogues dans les bureaux de l\'état-major et les officines des diplomates pour nous expliquer de quoi il retourne. Ça n\'empêche pas les morceaux de bravoure, notamment quand les officiers \"jusqu\'au-boutistes\", qui veulent absolument empêcher le fameux message de capitulation de l\'Empereur d\'être diffusé, prennent d\'assaut les dépendances du palais pour mettre la main sur l\'enregistrement avant qu\'il soit envoyé à la radio. Heureusement, on est aidé par la présence familière de Toshiro Mifune, impressionnant en ministre de la Guerre qui commence intraitable pour finir, avec un froid réalisme, par reconnaître que c\'est fichu, et aussi par un narrateur qui intervient à point nommé, de sa riche voix de baryton, pour nous éclairer sur tel ou tel détail. Mais bon, je ne suis pas arrivé à tout suivre et il va falloir que je le revoie pour saisir ce qui m\'a échappé. La suite de mon rapport au prochain numéro.

Du même coup, je viens de mettre la main sur un autre film de guerre de Okamoto, La Bataille d\'Okinawa.