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Forum : L'Auberge rouge

Sujet : Mon Dieu !


De starlight, le 16 décembre 2007 à 10:25
Note du film : 1/6

Suis allé voir avec des amis (ils avaient des places gratuites – précision utile) « l'Auberge Rouge »….. Et alors me direz-vous ?…

Déjà pas un chat dans la salle… Ma copine s'est endormie au bout de 10 minutes… Il est vrai qu'il faisait "bon" à l'intérieur !… Quant à mon copain, il riait et en pleurait de bonheur… Quant à moi… Bof !!!…. D'abord : il est inutile de faire la comparaison avec l'original… Le seul point commun est que le "Fernand d'elle" jouait du Fernandel à tous les registres et pouvait en agaçer plus d'un… Il en est de même ici avec Clavier !…. des mimiques empruntées aux "Visiteurs"… Mais il est vrai aussi que de Funès en faisait de même…

Quant au scénario lui-même : pas de surprise, puisque nous connaissons l'histoire… Le jeu de Balasko n'est pas mauvais… elle vaut Françoise Rosay… Par contre je n'ai pas aimé la prestation de Jugnot en « curé »… On n'y croit pas !…. Bon j'ai dit ce que je pensais de Clavier qui cherche à vendre sa soupe…

Le gamin J.Baptiste Maunier se débrouille avec le peu de texte qu'on lui a donné… Oui c'est vrai… il culbute la fille des tenanciers de l'Auberge du Crouteux sur un lit de paille… Image fugace dans le seul but de donner des sensations aux gamines qui sont venues voir le film rien que pour lui !

Un film basé sur un comique de situations sans qu'il y ait un texte solide à la base… Que penser de Clavier qui s'exclame à un moment dans le film « putain quelle journée ! »… Je ne pense pas que l'expression était courante à l'époque où se déroulaient les faits !

Reste que les rôles secondaires (acteurs qui jouent les passagers de la diligence) sont assez croustillants… Ce sont eux qui dominent la situation… je pense notamment à Sylvie Joly vraiment drôle…

Les images sont belles cependant, avec notamment une reconstitution de l'Auberge (décoration) digne du catalogue "Maison et Jardin"…

Bon ce film ne m'a rien coûté !… Pas de quoi fouetter un chat!… Ah ! j'oubliais… Les cochons jouent un rôle important dans ce film… Ce sont de très bons acteurs, aussi bien morts que vivants !


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De Impétueux, le 7 décembre 2008 à 22:04
Note du film : 0/6

Quelle tristesse ! Quelle pitié ! De cette pauvre chose, vue l'autre soir sur Canal +, au cours d'un large zapping, qu'est-ce qu'on peut retenir sinon la dénaturation complète de la grande noirceur de la véritable Auberge rouge, celle de Claude Autant-Lara, cette misanthropie salutaire et atroce qui fait que le film n'est en rien comique, mais tragique, grinçant, sardonique !

Dans la pauvre chose qui, Dieu merci !, n'a pas eu grand succès, tout concourt à donner la nausée : des plaisanteries immondes sur des pieds qui puent, des allusions graveleuses, des lâchetés honteuses (le grand nègre – j'écris le mot en toute connaissance de cause – Fétiche (Lud Germain) transformé en un enfant trouvé sourd-muet, par adulation du politiquement correct), du sexuel explicite (au cas où ces cons de spectateurs n'auraient pas compris), et là où Julien Carette et Françoise Rosay étaient tout dans la férocité, Clavier et Balasko qui en font des tonnes en profanant des tons, des gestes, des attitudes qui n'appartiennent qu'à leurs prédécesseurs.

C'est vraiment un remake dégueulasse, suintant de contentement, de modernisme et de prétention satisfaite.

C'est une honte qu'on laisse faire des choses comme ça dans un État civilisé !


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De Arca1943, le 15 novembre 2009 à 13:21

Je vais le laisser sans note car je l'ai abandonné au bout de la première demi-heure. Rarement entendu autant de blagues pas drôles en si peu de temps. Ça manque drôlement de bons scénaristes, dites donc !Et j'ai trouvé Clavier particulièrement insupportable.


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De PM Jarriq, le 15 novembre 2009 à 14:53
Note du film : 0/6

Plus le temps passe, et plus le "comique" de M. Clavier m'échappe. En quoi un quinqua bobo avaricieux et pleutre est-il amusant ? On sait qu'il s'est toujours inspiré de De Funès, mais même dans ses rôles les plus caricaturaux, celui-ci n'a jamais été antipathique. Depuis Les visiteurs, je ne comprends absolument pas ce qu'est devenu ce comédien…


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De vincentp, le 15 novembre 2009 à 20:22

Je mets mon grain de sel dans ce sujet : le cinéma englobe bien des choses…

  • des films commerciaux répugnants, et en voici un parmi bien d'autres. Mieux vaut boycotter ce cinéma-là.
  • des blockbusters formatés. Parfois, mais rarement de bonnes surprises (ex : Les chroniques de Riddick…). A consommer avec parcimonie. Comme la nourriture des Mc Do.
  • des films d'auteurs : voilà le bon créneau, le cinéma intelligent, à explorer en commun, pour croiser des avis.

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De fretyl, le 15 novembre 2009 à 21:57
Note du film : 0/6

Il n'y a pas eu grand chose en effet dans la carrière de Clavier ; on ne négligera pas ses rôles dans les comédies à l'époque du splendid ; Katia dans Le père noël est une ordure, Michel Taupin dans Papy fait de la résistance, Jérôme dans Les bronzés et un second rôle dans Twist again à Moscou ; après… Plus grand chose ! Le curé père Tarain, A-I-N comme pain dans Les Anges gardiens et je ne me souviens plus trop de sa prestation dans L'Opération Corned-Beef au coté de Reno deux ans avant Les visiteurs. Visiteurs qui n'ont par ailleurs jamais réussi à m'amuser.


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De vincentp, le 16 novembre 2009 à 11:25

Effectivement, comme le souligne Frétyl, Clavier était parfait avec ses copains Lhermitte, Balasko, Michel Blanc… Le parfait second rôle, boute-en-train. Pas un premier rôle capable de tenir sur ses épaules un long-métrage de bout en bout.


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De Gilou40, le 16 novembre 2009 à 18:55

Il était très drôle dans L'Opération Corned-Beef , et très agaçant dans La soif de l'or ou, c'est vrai, il imitait de funès à donfe ! L'antidote fait aussi partie de sa filmographie navrante…

Je ne note pas L'auberge rouge, je ne l'ai pas vu et ne la verrai pas.


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De Torgnole, le 16 novembre 2009 à 20:54

Même si on ne peut parler de véritable premier rôle dans Mes Meilleurs Copains, je considère ce dernier comme l'un des meilleurs films avec Christian Clavier, peut-être un des seuls où il garde une relative sobriété quant à son rôle d'ex-gauchiste embourgeoisé, aux côtés de Gérard Lanvin, Jean-Pierre Bacri, Philippe Khorsand et Jean-Pierre Darroussin entre autres.


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De Arca1943, le 16 novembre 2009 à 21:13

Et Louise Portal, tout de même.


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De Azurlys, le 7 septembre 2015 à 14:35

Trois mots d'abord pour dire que j'attendais – j'allais dire avec impatience, mais ce serait trop… – , j'attendais, disais-je le passage télé du film pour me faire une opinion. Hélas, sauf erreur, je ne crois pas qu'il ait été diffusé sur les chaines traditionnelles (Canal +, peut-être) mais en salle il semble avoir ramassé un bide exemplaire. En région parisienne, il a quitté l'affiche à l'issue de la première semaine ! J'avais le sentiment que l'on avait une version mal fichue, bâclée, peut-être indécente, qui pouvait être considérée comme une caricature d'elle-même, et les commentaires qui précèdent paraissent le confirmer.

Je ne peux qu'évoquer le souvenir savoureux d'avoir visité le bâtiment de l'Auberge de Peyrbeille, avec un guide improvisé, qui est parvenu à nous faire écrouler de rire. Le récit des assassinats était impayable devant la bouille du jeune guide, lui-même pétrifié de nous voir hilares ! J'aurais donné cher pour refaire l'expérience, mais une information plus récente m'a éclairé sur le changement du propriétaire du lieu et la transformation du rez-de-chaussée qui a supprimé le bric-à-brac d'épicerie de campagne – comme il ne s'en trouve plus – où les journaux, le saucisson, les fromages locaux, quelques flacons attirants voisinaient de concert dans un singulier savoureux bazar de livres poussiéreux et de cartes postales.

L'aventure peut être trouvée aisément sous toutes les formes : histoire, procès, fictions fantaisistes, et pièces de théâtre présentées, au début du siècle dernier, sur ce que l'on appelait alors les "théâtres de barrière". Mais il est peut-être bon de corriger la légende du Noir qui vivait à l'auberge avec les patrons et était voué aux viles besognes d'assassinats et d'enterrements. En effet le personnage a bien existé, mais était natif du lieu et n'arborait qu'un visage légèrement basané, issu probablement des passages déjà lointains à l'époque des Maures dans la région. Mais d'Africain, point. La légende a fait le reste. Cette légende s'ajoute à celles des très nombreuses victimes estimées des meurtriers, qui s'attaquaient de préférences aux inconnus isolés, et voyageaient depuis le Puy-en Velay jusqu'aux foires d'Aubenas. Le nombres des victimes fut infiniment plus modeste que tout ce qui a été dit…

Quant au film, j'attends de voir, en pensant qu'il ne fera sans doute jamais oublier le jeu de massacre de Claude Autant-Lara et son équipe avec cette comédie grinçante et virulente.


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