Un beau polar crépusculaire, où Ferrara retrouve enfin les accents tragiques du "King of New-York". La mise en scène est lente, majestueuse et funèbre, elle réussit à rendre tragique le dérisoire. Christopher Walken, au visage indéchiffrable, s'enfonce dans la vengeance tout en sachant qu'il se condamne ainsi lui-même à la mort. Chris Penn est un bloc de tension, laminé par une douleur et un chagrin intérieurs qui se transforment en haine de soi et des autres lors d'un dénouement particulièrement éprouvant.
Les personnages se croient dominés par le Destin, alors que ce sont eux qui se précipitent vers leur fin, par leurs choix irraisonnés, leur désintérêt pour leur propres vies.
Un grand film sobre et douloureux sur le deuil impossible et le chagrin.
Tout à fait d'accord. King of New York et Nos funérailles sont des films homogènes, d'une densité extraordinaire, d'une noirceur profonde. Je n'ai jamais compris comment Ferrara qui avait trouvé un véritable style, avec ces deux films, a pu enchaîner autant de navets frisant souvent le n'importe quoi. Aucune demi mesure.
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