S'il n'y a pas d'aguichante coquinerie, si les trognes sont maigrement distribuées (une trop brève apparition de Pauline Carton et – je le signale pour les amateurs (dont je ne suis pas), de Pierre Repp), on s'étonne tout de même devant l'infinie stupidité des dialogues, les images en chromo des balbutiements amoureux et tout un paquet de fadaises invraisemblables…
Finalement, je suis peu gêné d'avoir regardé ça et, parallèlement, de n'avoir jamais vu Eve…
Voila un gros bide, à l'époque le film a je crois connu un certain succès, le fait de montrer des jolies filles dans des situations un peu érotique attiré les foules pour n'importe quel nanar.
B.B faisait fureur pour une cuisse ou une fesse montré . Galabru à d'ailleurs dit que le succès de Le Gendarme de St. Tropez était due au fait que le public allait pouvoir voir pour la première fois du nue à travers les nudistes dans un film tout public, heureusement après Mai 68 l'affaire a vite été réglé.
Aujourd'hui tout cela parait d'une courtoisie extrême.
Le nombre de bêtises que vous pouvez écrire en cinq ou six lignes, Frétyl, est tout de même assez atterrant !
Imaginer (car quelle preuve apportez-vous ?) que cette Brigade des mœurs insignifiante a eu le moindre succès, alors que, jusqu'à ce que j'en demande l'édition, ce film ne figurait pas sur la base de DVD Toile, et que son réalisateur, Boutel (ou Téboul suivant les années) n' a pas même de date de naissance mentionnée sur Imdb est le premier sujet d'irritation ; voilà un film typique d'un cinéma de troisième zone, qui n'avait absolument aucune chance d'être projeté dans les salles d'exclusivité des Champs-Elysées ou des Grands Boulevards, ni même dans les salles de quartier, où affluait le populo du samedi soir ; ce genre de truc sortait dans des cinémas spécialisés, un peu louches, comme le Midi-Minuit.
Ensuite imaginer que la nudité à l'écran était chose si rare est complètement idiot ! Précisément l'atmosphère du cabaret permettait de montrer, sans avoir à la justifier par des exigences de scénario, des seins et fesses nus ! Simplement en reprenant deux films sur qui j'ai mis un message ici, L'alibi de Pierre Chenal, en 1937, ou Femmes de Paris, de Jean Boyer en 1953 en montrent bien davantage que Brigade des mœurs de 1959 !!
La nudité à l'écran n'était pas si rare que vous le pensez ! On peut même remonter aux temps antédiluviens d'Extase de 1933 où Hedy Lamarr court nue dans la forêt, ou au bain très complaisant d'Edwige Feuillère dans le Lucrèce Borgia d'Abel Gance en 1935…
Et croire que Le Gendarme de Saint Tropez a dû son phénoménal succès à vingt nudistes courant en tous sens devant une caméra (et un montage) suffisamment habile pour ne rien dévoiler du tout laisse penser que Galabru, s'il a vraiment dit ce que vous prétendez qu'il a dit, est meilleur acteur que sociologue !
Vous pourriez me répondre de manière un peu plus courtoise.
Vous pourriez réfléchir avant d'écrire n'importe quoi.
Mais c'est très bien réfléchit, il est certain que le succès de Brigitte Bardot à l'époque était due à la sensualité présente dans ces œuvres, je crois que Brigade des moeurs à eu un un certain succès.
Et pour le gendarme, Galabru a même affirmé que la présence des nudistes en couleur a été pour beaucoup dans le succès du film.
D'ailleurs les producteurs ont réhabilité la chose dans Le gendarme en ballade.
A nos amoureux transis :
Je pense que, quand Simon nous parle de nudité, il veut évoquer la nudité "populaire"…Je veux dire, filmée pour un immense public qui fréquente les salles et les films populaires, ce qui n'a absolument rien de péjoratif !
Le trés doux et trés avenant Impêtueux nous parle, lui, d'une nudité beaucoup plus conforme à des films plutôt confidentiels pour "la masse" des spectateurs. Lesdits spectateurs de L'alibi ou de Lucrèce Borgia ne sont pas ceux du Gendarme de Saint-Tropez. Pas toujours…
Donc, égalité, la balle au centre ! Avec un léger bémol : Nous savons désormais que le roi de la syntaxe a fréquenté le Midi-Minuit….Et ça…
Effectivement ATTERANT est le mot qui convient à ce genre de cinéma .
Je vous rappelle que Loulou va très très loin dans ce domaine, et le film n'est pas récent. Louise Brooks est vêtue par moments d'un décolleté très très léger. Il faut aussi rappeler, et ce n'est pas la moindre des anecdotes, que l'alarme incendie de la Cinémathèque française, qui rassemble en son sein des authentiques cinéphiles, s'est déclenchée lors de sa dernière projection. Ce n'est bien sûr pas le fait du hasard : le phénomène fut lié à l'augmentation de la température de la salle sous l'effet druidique provoqué par la belle Louise.
Ah ! Non !! De Grâce, monsieur Vincentp ! Si vous désirez m'interpeller, faites le dans ma boite émails ! Vous savez ou me trouver ! Mais pitié ! Pitié pour ce forum !! Arrêtez de chialer avec vos histoires de gonzesses en période de règles ! Histoires dont je me fous complètement par ailleurs ! Vous fûtes un malotru, tant pis ! Mais soyez un homme que diantre ! Et séchez vos émois en d'autres lieux !
Merci pour les autres
« On peut même remonter aux temps antédiluviens d'Extase de 1933 où Hedy Lamarr court nue dans la forêt. »
La sulfureuse Hedy Lamarr toute nue ? Vrai de vrai ? Vous ne nous faites pas marcher, Impétueux ?
Sépia, voyons, cessez de vous pencher avec indulgence sur les carences de Frétyl ! Est-ce que, par exemple, Ah ! les belles bacchantes n'était pas un film populaire ? Et ce film de 1953 va bien plus loin dans le nu que le (faux) graveleux décelé dans Brigade des mœurs ! Soit dit en passant, je n'ai, à mon grand regret, jamais fréquenté le Midi-Minuit ! ; en 1959, mes douze ans et leur fraîcheur n'auraient jamais franchi la barrière redoutable de l'Interdit aux moins de 16 ans qui frappait ce genre de films.
Mais il me semble, par ailleurs, que Droudrou et moi avons eu un assez intéressant débat sur nos terreurs et nos émois adolescents lors de nos premières incartades et nos entrées furtives dans les salles (jamais assez obscures) où l'on pouvait avoir quelque chance de mâter une histoire leste.
Pour revenir à Frétyl, lorsque notre crétin de service se paraphrase en réécrivant dans un nouveau message exactement ce qu'il avait écrit pour justifier mon courroux (toujours juste, le courroux, au demeurant), est-ce bien lui rendre service que de feindre de nous mettre sur le même plan ?
Frétyl ne fera quelques progrès – ce que je lui souhaite – que si nous sommes exigeants devant ses continuelles carences…
Arca, cher puits de science cinématographique, faites-vous mine d'oublier que la première nudité vue à l'écran fut précisément celle d'Hedy Lamarr ? Je croyais la chose aussi notoire qu'est avérée que la première fiction est L'arroseur arrosé !
…est ce bien lui rendre service que de feindre de nous mettre sur le même plan ?
Non, Pierre…Mais pas plus que de le traiter en permanence de crétin de service , d'ahuri , ou de niquedouille ambulante…Je ne vous mets pas sur le même plan. Je lance un sourire dans un combat inégal de générations…Comme faisait Giono quand ses Contadouriens s'égaraient un peu…Pour que notre joie demeure …
Mais allez ! Nos compagnons vont encore s'impatienter devant ces digressions. Et il ne faudrait pas que notre joli moulin ne se désertifie plus encore…
Pourquoi ne se baserions nous pas sur mon analyse, suis je trop con ?
Je parle effectivement de l'érotisme grossier et paillard , mais cette nudité des années 50 60 bien polie a été carrément ridiculisé par un film en particulier : Les valseuses ; ce film il faut bien le dire a décoincer les frustrations d'un cinéma français un rien pépère, sans Les valseuses des films cru comme Les bronzés ou autres n'aurez certainement pas eu le même effet au niveau public.
Et mon cher Impétueux vous n'êtes pas là pour vous courousSer, si vous n'êtes pas content laissé moi donc votre adresse Msn, on s'expliquera une bonne fois pour toutes virilement .
Le puits est pris (ce qui n'est d'ailleurs pas nouveau) en flagrant délit d'ignorance ! Mais je vais y remédier, ça vous pouvez en être sûr. Hedy Lamarr… Ça alors… Je suis certain que cette Extase est un film plein de qualités artistiques et d'une haute valeur culturelle. Il me le faut !
Sépia : " un combat inégal de générations…" Je vous trouve très optimiste !
La nudité fut longtemps cachée à l'écran par le cinéma américain, sous la pression du lobby puritain. Les auteurs cherchèrent à contourner ces règles strictes, avec des audaces réelles comme La furie du désir, qui suggère plus qu'il ne montre.
Certains de mes messages sont à prendre au second degré, McQueen et Starlight… et s'adressent à des personnages fictifs qu'incarnent untel ou untel et non à des forumers en chair et en os. Car un forum peut-être aussi un spectacle à lui tout seul, avec ses metteurs en scènes, ses acteurs, ses polémiques futiles, et … parfois aussi quelques trucages (voir les 76000 consultations de A travers la forêt).
Attention, à force de lire des messages sur Brigade des moeurs, je vais finir par avoir envie de voir le film malgré tout ! Après tout, on y trouve des demoiselles aux tenues légères : n'est-ce pas l'essentiel ?
Si j'avais su qu'un message plus que réservé déchaînerait un tel torrent, je vous aurais volontiers évité cette envie, cher Arca, envie qui ne doit pas être prurigineuse, tant le film ne vaut rien – y compris du côté des demoiselles déshabillées puisqu'on n'y voit en tout et pour tout, un peu nettement qu'un seul sein (un sein ! pas une paire de seins ! quelle mesquinerie !)
Oui, vous avez raison. Tout bien réfléchi, je vais réserver ce poste budgétaire à la sulfureuse Extase. Me voilà lancé sur la pente ô combien savonneuse du stupre !
Mon cher Arca, gardez cela pour vous, mais essayez quand même de savoir si Impêtueux a fréquenté le glauque et louche Midi-Minuit… Il nous dit qu'il n'avait que 8 ans et que, etc, etc…Je pense que cet homme triche sur son âge et qu'un pervers se cache derrière ses citations latines qui brouillent les pistes…Je monte un dossier sur ce type. J'ai besoin de preuves.
Enquêtez discrètement cher ami, vous n'aurez pas affaire à une ingrate. Je vous offrirai une panoplie de "Mandrake" le magicien et la filmographie complète d' Edwige Fenech . Impestueum cochonoum este em resteroum comme ça longtoum …..Merci. Vive le Québec libre !
Le mystére demeure cependant je vais fouiller moi aussi du coté des films dans le genre de Histoire d'o pour voir quelle note il a bien pu placé …Allez savoir !
Inutile d'aller bien loin et de consulter le fil d'Histoire d'O : je vous convie tous à aller lire le remarquable message que j'ai placé sur le Caligula de Bob Guccione, film pour quoi j'ai beaucoup d'intérêt, au contraire d'Emmanuelle ou de Bilitis !
Et, pour répondre à Sépia, je ne cache pas que j'aurais fréquenté le mythique Midi-Minuit si j'avais été parisien ! Provincial, j'allais dans des salles moins notoires, mais tout aussi graveleuses où je patientais une heure et demie dans la crainte de la police qui m'aurait demandé mes papiers, constaté que je n'avais pas dix-huit ans et reconduit le rouge aux joues chez moi, où mes malheureux parents, accablés, n'auraient pu que constater que leur rejeton, parangon de vice et plus doué pour le stupre et la fornication que pour les mathématiques, finirait un jour sur l'échafaud…
Mais lorsque je suis arrivé à Paris en 1971, le sein nu et la fesse accorte s'ébattaient librement sur les écrans : ça n'était donc plus du tout intéressant…
Il faudrait tout de même bien que je retrouve sur quel film Droudrou et moi (et d'autres aussi peut-être) avions glosé sur nos émois adolescents…
vraisemblablement "le repos du guerrier" où le col du trench coat relevé jusqu'aux oreilles et n'ajoutant pas le chapeau rabattu sur les yeux j'entrais dans la salle, me faufilant entre les rangées de fauteuils, veillant à ne pas déranger un (une) quelconque spectateur (trice) pour aller occuper un quelconque fauteuil voisin et qui m'aurait reconnu…
Ah! J'ai lu !!… Et ben !!
"-Oh! vous savez, sépia, il y a longtemps que le cochon s'est endormi…-" Je vois! Mais il ne dort que d'un oeil !! Et l'autre, au-dessus, avec le trench coat relevé jusqu'au oreilles! Que c'est lâche un homme.. Mais comment peut on ? Comment peut on ?? Enfin! Au moins ces tendres pépés sont ils restés fidèles à leurs passions : Aujourd'hui encore, ils relèvent les virgules..
Mesdemoiselles les écolières, allez chercher vos résumés ailleurs! Il y a sur ce site des lectures à la syntaxe vicelarde et la virgule douteuse…
Et dire que j'ai hésité à l'envoyer…Tu es encore pleine d'illusions, ma pauvre sépia…
Ami Droudrou, bravo ! C'est bien sur le fil du Repos du guerrier que nous avons évoqué nos émois tremblotants d'adolescents pré-68 ! Nos gênes et nos timidités d'alors y sont bien décrites !
Mais, Sépia, qu'est-ce qu'il vous faut ? Droudrou et moi disons avoir été jeunes et avoir rêvé à de jolis corps féminins dénudés ! Ce n'est pas un crime, tout de même, ô Mère-la-Vertu de DVD Toile !
En ce qui me concerne, ce serait plus hypocrite encore !
Sur le fil de "brigade des moeurs", nous avons au générique Jean Tissier. Acteur de second plan, il apparaît dans des films où, effectivement, se dévoilent des femmes de "petite vertu". Sa grande complice de l'époque est Pauline Carton. Eux, apparaissant au générique d'un film, le ton est d'ores et déjà donné.
Dans "Le mouton à 5 pattes" avec Fernandel, il y a une scène inénarable avec une mouche qui est supposée se poser sur un sein ou une cuisse… Mais ce type de film représente, pour l'époque, un divertissement familial très dans l'esprit de la grivoiserie Gauloise…
Et pour l'âge où l'adolescent commence à se modifier quelque peu, il y a les peplums dans lesquels évoluent de jeunes esclaves en tenue légère qui ne cachent pas grand chose. L'ennui, c'est que les "endroits intéressants" susceptibles de provoquer un doux émoi, apparaissent en bas de l'écran et que les salles étant très fréquentées à cette même époque, les fauteuils qui ne sont pas en quinconce, il faut se relever sur son siège pour voir "les choses interdites"…
Mais, mon cher ami, je parlais du joli petit porcelet rose que vous deviez être en des temps anciens, reculés, lointains, jadis, naguère….Pas plus.
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