D'après Paramount France ce petit bijou est dans leur planning pour 2003. Patience, patience…

C'est effectivement un bijou, je l'ai revu en zone 1. On dirait "Rio Bravo", avec les rhinos à la place des méchants. C'est lent, bavard, répétitif, mais va savoir pourquoi, parfaitement jouissif. Le génie de Hawks, peut-être ?

Je l'attends également avec impatience. C'est réellement un film jouissif, très réussi dans les relations entre les personnages, avec l'innénarable Pocket. Un mélange sublime entre l'aventure et la comédie… Ah, et puis j'allais oublier la magnifique "marche des éléphants" d'Henri Mancini.

Dvdclassik a écrit une très belle critique sur ce film (le lien est référencé ci-dessous)

est-ce que vous avez une idée de la date de sortie en zone 2 . c'est mon film préféré et je le cherche depuis un moment et si il sort vraiment en zone c'est une tres tres bonne nouvelle…

Salut,

Oui, il devrait apparemment sortir au mois d'août !

est-ce que tu sais quelle edition va le sortir ?

Oui, c'est écrit sur la fiche : identique au zone 1, avec des sous-titres français en plus. Dommage, pour un tel film.

Hatari!

10 pour le film de mon enfance… mais 0 pour les ST (Sous-Titres).

En bande son, il y a anglais, français, italien, espagnol et allemand.

En ST, il y a anglais et un 20aine de langues (dont islandais, letton, etc…) MAIS PAS français, italien, espagnol et allemand !!!

C'est clairement un bug car les pistes sont là (pas sur le menu mais sur les DVDs qui permettent de changer les STs durant le film), mais les pistes son vides :-(((((

Alors bug ? Va-t-il y avoir une correction, ou doit-on se contenter ??

Beau gâchis en tout cas…

Je viens de voir ça, en effet … c'est une honte !

Où sont les sous-titres en français pour ce film ? Je vote pour la réédition DVD cette fois avec sous-titres français. Paramount s'en fiche ?

Je l'ai vu au defunt Boul Mich à sa sortie, au mot "Fin" le film a été applaudi par toute la salle, ça c'est un grand souvenir.

Six ans après ces commentaires,je crois qu'il faut se rendre à l'évidence: Les éditeurs vidéo se foutent de nous!(Valable uniquement pour la France?)

Combien de films tardent à ressortir en DVD? Plusieurs dizaines apparement….Et pas des moindres,pas des nanars de seconde zone,au contraire même on dirait que les films médiocres ressortent plus facilement!Quand ce n'est pas carrément des séries TV à la noix qui brulent la politesse aux authentiques chef d'oeuvre cinématographiques.

Et je ne parle pas du blu-ray….C'est pire!Alors que ce sont des films comme "Hatari" qui bénéficieraient le plus de ce nouveau support,eh bien non! On s'entête dans les films intimistes et "Barry Lindon" (un exemple parmi d'autres)attendra…Et ensuite on s'étonnera que les ventes ne décollent pas…en prenant le prétexte du téléchargement sur le net!Bin voyons!

Ok!Le blu ray est un support récent,encore cher, et il faut un télé LCD pour brancher le lecteur "kivabien" MAIS le "sabotage" (Oui,c'est l'impression que j'ai) des éditeurs vidéo n'arrange pas les choses:Qu'au moins les personnes qui sont capable financièrement et techniquement de sauter le pas puissent le faire…pour des films qui valent le coup! Je précise que je n'ai rien contre le cinéma intimiste mais sortir ces films là en premier sur ce genre de support,c'est l'erreur de casting total!

Drôle et chaleureux Hatari déroule un sympathique esprit de famille loin des rivalités des usines et des bureaux au contact d'une faune animalière dangereuse ou coopérative selon les approches.

Chapoté par un Duke en pleine forme les composants cosmopolites de cette petite sédentarité domestique applique en douceur prestations de brousse et rivalités amoureuses dans une générosité ne mettant jamais en péril l'union d'un groupe de travail en constante découvertes d'affinités.

Hatari est une pépite, un esprit d'équipe magistral aux basques d'un animal capturé mais non chassé. Les petits sketchs avec les éléphanteaux et les autruches sont délicieux et soutirent presque des larmes devant de tels jeux innocents et spontanés.

L'espace offert délivre une superficie ou l'homme et l'animal trouve enfin de quoi s'ébattre sans s'entretuer. Tous les personnages après les méfiances d'usages s'apprécient pour leurs valeurs sur le terrain principale sélection d'une amitié virile potentiellement reconduite dans de futures aventures.

L'intrigue sentimentale est simpliste presque un peu déplacée par l'obstination d'une jeune fille à séduire un vétéran (ce concept sera d'ailleurs reconduit dans Charade avec Audrey Hepburn et Cary Grant) mais peu importe cette "anomalie" se dissipe rapidement devant l'accumulation de scènes désopilantes garnissant ce film plein de tendresse.

Je souscris tout-à-fait au point de vue de notre ami Jipi. Dans ce magnifique film, on voit vraiment transparaître ou plutôt transpirer l'amour de l'aventure et des grands espaces. de Hawks. D'ailleurs, le cinéaste était connu pour être un honnête chasseur et un éleveur de chevaux passionné.

Ce film débute par une image assez banale : plusieurs personnages statiques autour d’un véhicule modeste d’apparence. Trente minutes plus tard, ces personnages semblent avoir existé dans notre imaginaire depuis toujours. Des saynètes à deux, à trois ou en groupe, filmés notamment par des plans rapprochés ont révélé les caractères et les personnalités. Le cadre professionnel et intime entourant ces personnages aura été parfaitement planté, par des plans larges. Les personnages semblent de chair et de sang. Rivalités, ambitions, amitiés, projets collectifs et individuels se sont noués et développés à l’écran avec un juste dosage d’émotions et d’humour… Un éloge du professionnalisme aura été discrètement dressé (la compétition de tir à la carabine,…).

De petites histoires qui semblent écrire la grande histoire –éternelle et universelle- de l’humanité. Howard Hawks transforme sur la durée des personnages relativement ordinaires en des figures emblématiques, icônes légendaires. Il y eu Bogart dans la peau de Philip Marlowe pour The big sleep, John Wayne dans celle du shérif John T. Chance de Rio bravo. Là, la troupe d’acteurs au complet semble incarner et véhiculer dans la savane toutes les facettes de la vie des occidentaux, de leur civilisation, de leurs valeurs et systèmes de représentation, sur le continent africain, au contact d'un environnement proche de sa configuration originelle, celle qui a vu naître l'humanité.

Une image emblématique, en apparence anodine, : celle qui présente le titre du film. Des caractères de couleur rouge (associés à la nature et la culture originelle) trouant un décor de couleur brune et bleue (associé à la civilisation occidentale).

Vraiment impressionnant de maîtrise et d'efficacité !