Il y'a une chose qui est sure ce film est de loin le plus mauvais de Pierre Granier-Deferre , on se demande comment le réalisateur de l'excellent Le chat
et de la veuve Couderc
a pu tomber aussi bas, il avait fait un autre mauvais film Noyade interdite
mais qui été quand même un cran au dessus.
L'histoire est tiré d'un roman racontant une histoire d'amour se situant en pleine seconde guerre mondiale , là encore on peut se demander qui a eu la drole d'idée de placer cette histoire romanesque et larmoyante dans un troisiéme conflit mondial dont on ne sait pas grand chose.
Quand à Delon il fait du Delon, tristement sans croire une seconde à ce film, d'ailleurs qui y croira, l'idée de cette guerre impliquant la France en plein milieu des années 80 fait plus de Le toubib
un film de science fiction que le drame psychologique apparemment souhaité .
Je n'ai jamais vu ce film. Quel choix étrange, en tout cas. Remplacer la Seconde Guerre mondiale par un conflit imaginaire ! Ça peut se faire, sauf que ça a forcément de sacrées conséquences sur le récit. Or si je comprends bien, ce contexte de guerre, en même temps, n'est là que comme toile de fond à une histoire sentimentale ? Ça ne tient pas debout : on ne peut pas laisser "en toile de fond" une pareille prémisse d'anticipation. Je ne verrai certainement pas ce film.
Je rejoins sans peine l'avis de Frétyl ! C'est une bien étrange alchimie que ce film. La niaiserie sirupeuse de Véronique Jannot et le cabotinage outrancier de Delon
dans une guerre imaginaire dont on ne sait si elle se déroule à l'époque de Peau d'âne
ou dans New York 1997
font de ce film une aimable plaisanterie et ce, malgré les inévitables et ostentatoires images de corps bien déchiquetés, brulés, ou amputés. Delon
producteur à mis les moyens et il veut que ça ce voit. On ne lésine donc pas sur les ballets d'hélicoptères, les allées et venues des chars Français et les manœuvres dans des plaines immenses.
Étrangement, c'est encore derrière son masque de chirurgien que Delon est le moins mauvais.
Parce que pour le reste, et je rejoins encore Frétyl, il n'y croit guère. Parcontre, Jean-Pierre Bacri, Catherine Lachens,
Michel Auclair,
ou encore Bernard Giraudeau,
tous très en retrait, sont très crédibles au milieu de ce conflit et dans ce vase clos estampillé Croix Rouge. Malgré des dialogues d'une platitude consternante. "-J'aime bien la vie mais j'aime pas la mienne…-" ou encore "- J'aime bien mon chien mais ne t'inquiète pas, toi aussi je t'aime bien..-". Plus quelques belles envolées qui se voudraient philosophiques mais qui ont du bien faire marrer le Diable qui "veille" sur son petit monde. J'en veux pour preuve le grand guignol de la scène finale…
Assurément, il est étrange que le talentueux Pierre Granier-Deferre se soit égaré dans cette histoire… L'Armée française se serait-elle montrée très généreuse ?
Page générée en 0.0026 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter