Forum - La Vallée des poupées - Critique
Accueil
Forum : La Vallée des poupées

Sujet : Critique


De dumbledore, le 21 janvier 2004 à 10:53
Note du film : 4/6

Mark Robson n’est pas un tendre. Il suffit de regarder sa filmographie pour se rendre compte qu’il est plus habitué aux films de guerre qu’aux films sur les femmes. Pourtant les femmes sont le centre de La Vallée des Poupées, dans trois destins de stars qui de rien arrivent à tout, à la gloire, à la célébrité… Banal parcours dans les films hollywoodiens? Oui, même clichés tant Hollywood a su vivre de ses mythes.

Seulement le film se fait à la veille des années 70. Les années 50 sont maintenant loin derrière et la vision idéalisée de la réalité que propose Hollywood est de plus en plus dure à imposer. Une révolution est même en train de s’opérer à Hollywood.

Le vent tourne et le film le ressent. Si ces trois femmes vont atteindre les sommets, c’est pour chuter d’encore plus haut, à cause justement du système qui les a rendu star. La drogue est là, presque une récompense à la célébrité.

Le générique est d’ailleurs très clair à cet égard, d’abord un trompe l’œil, ensuite la réalité de trois femmes aux ombres inquiétantes et ces femmes se transforment en cachet de médicaments qui se déversent en une poudre blanche.

La force du film est de cacher son jeu. On démarre réellement le film comme une comédie bien gentillette avec une chanson légère du spécialiste hollywoodien du genre (André Previn et une jeune femme en fleur de campagne qui débarque à la ville pleine de sa naïveté. Seulement le film va loin, plus loin que le mythe pour atteindre la réalité.

Trois formidable comédiennes sont là pour assurer au film de sa force, trois comédiennes peu connues toutefois (Barbara Parkins, (Patty Duke et (Sharon Tate, la femme pas encore assassinée de Roman Polanski).

La mise en scène de Robson tombe un peu dans une certaine mode du moment (la scène d’entraînement de Neely, très kitch maintenant), mais reste solide comme l’histoire qu’il raconte. Il est étonnant de voir également certaines « images osées » comparés à ce que l’on voyait à l’époque : des femmes en dessous, voire pire, des femmes mal peignées au réveil !

A signaler que le film est également une des premières apparitions de John Williams et une de ses premières nominations à l’oscar. Habitude qu’il ne cessera de prendre.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0016 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter