… ce mardi à l'âge de 86 ans des suites d'une longue maladie.
Une grande actrice vient de nous quitter. La star de "Tant qu'il y aura des hommes", "Dieu seul le sait", "Les innocents" ou encore Le Narcisse noir était l'une de mes actrices préférées (étrangement c'était aussi une idole pour le sardonique Maurice Pialat.
Quelle dommage qu'elle se soit retirée aussi tôt du grand écran, à même pas 50 ans, après L'arrangement de Kazan !!
Personnellement, je la revois encore dans les bras de Cary Grant dans Elle et lui où McCarey décrira superbement l'influence prééminente des sentiments sur le destin des êtres. Un autre souvenir agréable, c'est sa performance dans Tant qu'il y aura des hommes dans la peau d'une femme délaissée et blessée à jamais par un événement tragique.
Un ange passe…
Inoubliable dans Night of the Iguana. Quelle triste nouvelle.
Même en religieuse, elle était belle à damner un sain dans Dieu seul le sait, à l'instar d'Ingrid Bergman dans Les Cloches de Sainte Marie.
Chapeau bas, Urspoller : arriver à citer Ingrid Bergman, dans un hommage à Deborah Kerr… Si c'est pas de la passion, ça !
Et cetera, et cetera, et cetera !…
Ah, Deborah Kerr, aussi à l'aise dans le cinéma épique – rappelons-nous la flamboyante esclave lygienne à la chevelure de flamme sur fond d'incendie de Rome dans Quo Vadis ? – que dans le cinéma intimiste : la vieille fille philosophe donnant la réplique à la divine Ava Gardner dans La nuit de l'iguane… L'une peut accueillir l'autre sur l'Olympe désormais !
Et bien sûr la trop libre et scandaleuse femme du capitaine dans Tant qu'il y aura des hommes, à la fameuse étreinte avec Burt Lancaster au milieu des vagues : l'une des scènes les plus fameuses du cinéma…
Page générée en 0.0028 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter