Mais le monstre ne le reste pas très longtemps. Sous la caméra de Jean Painlevé, la poésie ne tarde jamais à venir. Le contre-jour irise les silhouettes des hippocampes Ils se mettent, à danser, à se tenir par la queue, à se blottir l’un contre l’autre.
Les images impressionnantes continuent avec un accouchement étonnant.
Sans doute un des plus beaux films de Jean Painlevé…
bonjour à toutes et à tous, je suis étudiant en musicologie à POitiers, et je me penche tout particulièrement sur la musique des films de Jean Painlevé. Comment choisit-il ses musiques, quelle place leur laisse-t-il, quel est selon lui son rôle dans ce style cinématographique?…. et plein d'autres questions qui se mettent en relation avec la musique de film, et la musique électroacoustique en particulier (vu qu'il a fait une rencontre et un travail avec Luigi Russolo, reste-il des documents que je peux voir…?).
Si toutefois quelques personnes disposerait de documents écrits ou sonores, je suis trés désireux d'en prendre connaissance.
Merci à tous pour votre attention,
VRILLAUD Rodolphe
rodolphevrillaud@aol.com
06 64 25 51 33.
C'a l'air drôlement intéressant, dites donc. Si l'occasion se présente, je veux bien me laisser tenter par ce Painlevé dont vous m'apprenez l'existence. Cela dit, en bon Nord-Américain, j'ai de gros préjugés contre les documentaires réalisés en France (mis à part Le Peuple migrateur : c'est que le commentaires se fait volontiers sentencieux et envahissant, ce qui me tape horriblement sur les nerfs (n'ayant pas peur des spéculations, j'ose voir dans ce phénomène le signe d'une civilisation qui affirme le primat du littéraire jusqu'en plein coeur de l'audio-visuel). Mais dites voir, alors, ce M. Painlevé, quand il filme ses hippocampes, est-ce qu'il se la ferme, ou quoi?
Si tu veux te laisser tenter, Les Documents Cinématogtaphiques ont édité en zone 2 une compilation de courts-métrages, d'ailleurs critiquée sur ce site.
De mémoire, il commente la reproduction de la pieuvre, etc. etc.
Ton a-priori contre les documentaires français mérite d'être abandonné. Nous avons en France de grands documentaristes comme Marcel Ophüls (il est un peu Suisse, je le reconnais). Je te recommande fortement Le Chagrin et la pitié ou bien encore Mosco Boucault, pour n'en citer que deux.
Quant à Painlevé, il y a généralement du commentaire, ce qui est tout de même recommandé pour les films pédagogiques. Il faut le remettre dans le contexte : il défriche dans ses films le "documentaire aquatique" et propose des images qu'on n'avait jamais vues à l'époque. Ses films valent essentiellement d'un point de vue historique.
J'aurais dû préciser : documentaires sur le monde de la nature. Cousteau, par exemple, c'est d'un verbeux! Mais évidemment, quand il s'agit de documentaires sur le monde des affaires humaines, comme les deux Ophüls que je connais (Le Chagrin et la pitié et The Memory of Justice) ou le document-fleuve de Harris et Sédouy sur De Gaulle, ben là, il est normal que ça parle…
Je comprends mieux.
C'est vrai que niveau documentaire sur la nature, les anglo-saxons (discovery channel) sont plus fort que les français. On a juste Frederic Rossif qui a fait de belles choses, mais ça remonte à loin.
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