il serait indispensable de réediter ce grand film d'une part pour comprendre l'évolution politique de l'Italie d'autre part pour revoir Gian Maria Volonte splendide comme à l'accoutumée et retrouver le climat si spécialemnt subtil de la mise en scène.
Bien le bonjour, Jujusarah ! Ça fait bien plaisir de tomber sur des fans de Gian-Maria Volontè. Or, savez-vous quoi? Vous n'allez pas me croire, mais ni Le Terroriste, ni Les Sept frères Cervi,
ni À chacun son dû,
ni Le Soupçon,
ni Un Juge en danger,
ni Un Enfant de Calabre
ne sont en DVD ! Un comble, n'est-ce pas? Et voilà, cela vous fera de quoi voter pendant les longues soirées pluvieuses d'automne…
Si, si… A chacun son dû est paru en Italie, et avec des petites notions d'Italien, on peut tout à fait comprendre ce qu'il se passe. Et Volonte,
Papas,
Ferzetti,
c'est quelque chose.
Oui, Gabriele Ferzetti est un grand acteur même s'il s'est souvent – surtout dans les années 70-80 – retrouvé dans de mauvais films. Je crois me rappeler qu'il a reçu une distinction pour sa performance dans À chacun son dû.
Tout le monde le connaît à cause de son rôle dans Il était une fois dans l'Ouest,
mais il a eu aussi sa période "premiers rôles" (La Longue nuit de 43,
L'Avventura)
puis est passé second couteau, tout en poursuivant une carrière théâtrale. Dans les années 50, il a incarné Puccini puis Casanova. Le plus récemment que je l'ai vu, c'est dans La calda vita,
où il est vraiment excellent en marin quadragénaire tenté par la sirène Catherine Spaak.
Et il tourne toujours aujourd'hui, dans des films que nous ne pouvons pas voir, comme le dernier Risi,
par exemple, qui remonte à 2000.
Ferzetti jouait aussi le père de Diana Rigg
dans Au service secret de Sa Majesté.
En France, nous avons pu le voir (enfin… Ceux qui ont eu le courage !) dans la série à rallonge Une famille formidable, dans le rôle du papy. Mais mieux vaut se souvenir de Il était une fois dans l'Ouest
!
« Peut-être que la circonstance socio-politique en France fait que cela n\'intéresserait personne… »
Oh le vilain pessimiste que voilà !
Je reste au contraire persuadé que la mise en marché d\'un aussi excellent produit que L'affaire mattéi peut être une opération rentable. (Hi ! Hi ! C\'est Petri
qui serait content s\'il m\'entendait parler ce langage !)
Quoi qu\'il en soit, cet échange a lieu dans une circonstance singulière qui ferait mieux d\'être plurielle.
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