Il parait que ce film était complètement raté. Mais, comme les deux premiers sont parfaitement réussis, j'aimerais quand même bien pouvoir me faire une opinion par moi même.

J'ai bien aimé le film, Lhermite and Co.

Oui, pour moi c'était loin de la cata qu'on m'avait annoncée. Il est vrai que j'ai une indulgence coupable pour les sequels (pour compenser ma détestation farouche de la plupart des remakes ?). Toujours est-il que j'ai pris du bon temps et que cet épisode m'a semblé plus dans l'esprit de son classique grand frère que le second volet. J'ai toujours adoré Les Ripoux, une éclatante réussite de Claude Zidi (qui en compte selon moi fort peu) et ça faisait plaisir de se frotter à nouveau au même univers. Il n'est pas exclu que ma qualité d'étranger – donc de touriste – contribue à mon plaisir, à cause de Paris et tout ça; si tel est le cas, je l'assume sans vergogne ni regret !

Je suis désolé mais je pense comme toutes les critiques de cinéma que ce film est une vrai "cata" comme vous le dite.
Francis Lai a la musique est bien fatigué, le générique du début nous fait penser a celui de Plus belle la vie, Lhermitte et Noiret font ce qu'ils peuvent pour tenter de sauver cette histoire par ailleurs improbable ou rien ne marche ,quand au jeune Laurent Deutsch, il véhicule plutôt difficilement le rire.

Zidi a réalisé la, je crois son plus mauvais film, pire même que ces tristes Bidasses qui eux au moins peuvent représenter la génération comique des seventies. Il y'a un manque d'originalité et de personnalité énorme, et la morale est sauve, ce qui n'était pas le cas dans les deux premiers épisodes.

Pauvre Ripoux !

Bon, j'étais peut-être dans un trop bon jour. Mettons ça sur le compte des ajouts récents à ma collection – Gendarmes et voleurs ! Une Vie difficile ! Au nom du peuple italien ! – qui m'ont plongé dans un état d'euphorie (connu par d'autres sous le nom de "gaga") et submergé dans ce sentiment d'universelle indulgence dont parle quelque part Shopenhauer. Cela dit, je parie que vous n'allez pas me consiller de le voir une seconde fois… ?

Non c'est Ripoux 1 et 2 qu'il faut reregarder … et sans modération !

Sans aller jusqu'à la cata annoncée (quoi que…), il est vrai que le cœur n'y est plus. Ni chez eux, ni chez nous. Ca sent le vieillot. Le réchauffé. Et on touche le fond quand Didier kaminka nous apparait en chauffeur de taxi limite maison de vieux. A son habitude, Lorànt Deutsch est insuportable, et ça tombe bien , je ne le supporte pas ! Laurence Boccolini doit s'interdire absolument de faire du cinéma. Car si maillon faible il y a dans ce film, c'est elle ! Claude Zidi ne s'est pas trop cassé la tête. D'abord il donne à Noiret le nom de Morzini, celui que portait Depardieu dans Inspecteur la Bavure. Et puis et surtout, le barman des deux premiers Ripoux, René Morard (celui qui ne savait jamais si il devait présenter l'addition ) est le même dans ce troisième opus. Et il ne reconnait pas son vieux complice et ami René , Philippe Noiret ?? Le metteur en scène aurait pu se fendre d'un autre acteur ! De toutes façons, c'est lourdingue, très vieilli (j'insiste) et on a perdu le charme et la fraicheur des deux premiers.

Pas un sourire, très peu d'intérêt pour le scénario ficelé à la va vite, pas grand chose à sauver. Le triptyque des ripoux est bancal. On s'ennuie autant que Thierry Lhermitte …Et puis zut ! C'est moche de vieillir ! D'ailleurs, je me l'interdis.