Passionnante émission de Jean Douchet aujourd'hui sur France-Culture, il y met en regard Robert Bresson et Ingmar Bergman, mise en perspective passionnante qui me donne envie de revoir le Le Procès de Jeanne d'Arc à la lumière de ces commentaires insistant sur l'intensité des sentiments refoulés éclatant avec d'autant plus de force dans le «non-jeu» des modèle-acteurs du maître du cinématographe.
Revoir le jeu de Florence Delay à la lumière du projecteur de Douchet.Pour corser la chose, on pourrait y ajouter un troisième joueur : le Jeanne au bûcher tourné par Rossellini en 1954, avec Ingrid Bergman…
Peut-être moins l'histoire de Jeanne d'Arc, que l'évocation d'un esprit libre, évoluant au sein d'un système normatif.
Une certaine forme de perfection cinématographique, effectivement, en seulement 65 minutes, mais qui nécessite sans doute plusieurs visions (du film) pour pouvoir en dégager quelques éléments stylistiques…
Il est possible de produire beaucoup, parfois avec une débauche de moyens -comme la HD ou des effets spéciaux- et parfois simplement en agençant comme ici, à la perfection, sur une durée réduite, avec une économie de moyens matériels, des images et des sons.
Page générée en 0.0014 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter