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Forum : Kill, la forteresse des samourais

Sujet : Avis


De Arca1943, le 26 juillet 2007 à 05:00
Note du film : 4/6

Il va falloir que je le regarde une seconde fois pour bien m'y retrouver – damnés sous-titres anglais ! j'en ai marre ! – mais ce truc est un OVNI de première classe. Je pense que jn'ai pas vu assez de films de sabre – pour le moment ! – pour bien le goûter, parce qu'on s'y amuse visiblement sur les codes du film de sabre. Je me suis bien diverti mais je le mets de côté en attendant d'être un peu plus ferré (ma note de 4 va sûrement bouger vers le haut). Les blagues sur la faim qui ouvrent le film me ramènent en territoire familier (sul territorio ben conosciuto della fame). « Pourquoi as-tu fait fuir cette poule? Je vais te tuer ! » dit le wanna-be samouraï (Takahashi) au has-been samouraï (Nakadai). « Oui, mais ne crie pas comme ça, ça me retourne l'estomac. Je n'ai pas mangé depuis cinq jours. » « – Ah, toi non plus ? » Notons aussi que le processus de morriconisation de la B.O. – alors un phénomène mondial – suit son cours. L'homme aux cent visages Tatsuya Nakadai s'est fait ici une belle tête de faux jeton. Mais c'est lui le héros ! Comment en douter, quand il part – seul ! – affronter le méchant et ses sbires avec le bras gauche en écharpe, un pied dans le plâtre et un gros pansement sur la tête ?

À suivre…


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De PM Jarriq, le 15 août 2008 à 16:38
Note du film : 4/6

Le sujet ressemble énormément à celui de Sanjuro (le samouraï errant portant assistance à de jeunes crétins dans la mouise), et hormis la BO, plusieurs détails renvoient à Leone (le passage à tabac gratiné que subit Nakadai sort tout droit de Pour une poignée de dollars).

Ce qui déroute dans Kiru, et empêche qu'on soit totalement séduit, c'est ce ton de comédie : on roule des yeux, on s'égosille, on tombe le cul par-terre comme dans un slapstick. A côté de cela, le film décrit des personnages tragiques (le samouraï voulant sortir sa femme du bordel), et le passé du héros n'a rien de folichon non plus. Seul Nakadai parvient à faire le pont entre ces deux tendances, en campant cet anti-héros manipulateur et généreux. Un brave type en quête de rédemption. La fin est un clin d'oeil amusant au "poor lonesome samouraï" : ce n'est pas seul, que le héros meurtri s'en va, vers le soleil couchant, mais accompagné d'une smala composée de ploucs, de prostituées, sous le regard qu'on devine ironique d'un poulet insaisissable.

Un curieux film, qui ne possède en rien les qualités du Sabre du mal, mais a au moins tenté de renouveler le genre. Pas 100% réussi, mais sympathique.


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