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Forum : 1492, Christophe Colomb

Sujet : Avis


De droudrou, le 20 juin 2007 à 22:52
Note du film : 3/6

Tiens ! Un film de Ridley Scott dont on ne parle pas beaucoup… Pourquoi ?


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De DelaNuit, le 20 juin 2007 à 23:57
Note du film : 3/6

C'est bien vrai ça… Il n'a pas du marquer les esprits. Je me souviens d'images superbes, comme toujours chez Ridley Scott, mais le film m'avait semblé un peu long. Il me faudrait sans doute le revoir.

Je n'avais pas non plus été enthousiasmé par le jeu de notre national Gerard Depardieu, alors que sa prestation dans Cyrano de Bergerac m'avait laissé admiratif.

En revanche, je me souviens de la présence auguste de Sigourney Weaver en reine d'Espagne ! je ne suis pas sûr que la vraie ait eu autant de charme et de prestance !

La musique de Vangelis est parfois touchante, mais autant je trouve ses mélodies tout à fait adaptées à des films de Science Fiction tels Blade Runner, autant je suis plus dubitatif dans l'utilisation des synthétiseurs pour des films historiques.

Au final, il me semble que ce film souffre du même problème que nombre de productions cinématographiques ayant pour sujet la conquête du Nouveau Monde : le début de l'histoire est toujours enthousiasmant, épique, plein de promesses, et puis la deuxième partie s'enlise dans des jungles sans fin, les relations pas toujours à notre honneur avec les indigènes, et les conflits mesquins entre les conquérants… ^

Il me semble que les récits de conquête du Nouveau Monde sont toujours plus ou moins les récits d'un désenchatement. Alors on sort du film sur un sentiment mitigé…


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De starlight, le 21 juin 2007 à 12:08
Note du film : 3/6

Effectivement… des images superbes !… J'ai eu la chance de le voir au Gaumont (Ex Kinopanorama) rue de la Motte-Piquet Paris… sur un écran géant… on s'y croyait !… Et puis la très belle bande-son de Vangelis….

A l'époque, je n'avais pas été déçu (je n'ai pas revu le film depuis… et d'ailleurs sur un petit écran de télé, cela doit perdre 70% de son intérêt)… La version visionnée était en VO et j'ai eu la surprise d'entendre G.Depardieu se lancer dans la langue de Shakespeare… Pas très convaincant, mais tellement agréable à écouter pour un néophyte comme moi !… En dehors de Depardieu, il n'y a que Maurice Chevalier en VO qui permette de me passer de sous-titres français…

Un bon film, mais je n'ai pas trouvé dans ce film de R. Scott le "grand souffle" que j'ai ressenti dans "Gladiator"…


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De droudrou, le 21 juin 2007 à 18:41
Note du film : 3/6

Dans la filmographie de monsieur Ridley Scott 1492, Christophe Colomb vient après Alien, le 8ème passager, vaste opéra où mystère et technologie avancée cohabitent avec la fragilité humaine.

Après que l'homme a posé le pied sur la lune, il est bien clair que l'aventure humaine s'est transformée considérablement même si ce phénomène est ressenti de différentes façons par les uns et les autres.

Dans les films, la technologie fait partie de l'intrigue, de l'action, et pour chacun il est presque devenu familier de voir apparaître sur l'écran les diagrammes aussi spécifiques générés par l'informatique qui a envahi notre quotidien autant que les explosions spectaculaires.

Pour nous, habitants de la Terre voir le 21 juillet 1969 Neil Armstrong poser le pied sur la Lune et prendre possession d'un « nouveau monde », l'évènement a autant de retentissement que pour l'homme du 15ème siècle de savoir que Christophe Colomb a découvert et posé son empreinte sur les rives du « nouveau monde ».

Dans cet ordre d'idée, il y avait là un parallèle symbolique à utiliser et quand la bande annonce du film, largement diffusée sur les chaînes de télévision, mêlait images « réelles » et images « je dirai presque de synthèse » contant l'évènement comme ce « live » où l'on voit les « éclaireurs » du Nostromo quitter leur vaisseau pour aller au devant de l'INCONNU, avait quelque chose de fascinant et qui me titillait quelque peu l'imagination.

Malheureusement, grosse déception, cet aspect (j'allais marquer magique) fantastique des faits n'apparaît pas dans le film et si l'option que je citais mettait en vedette notre Gérard Depardieu national, je considérais là le choix du personnage comme secondaire. A partir du moment où cette part du contrat n'apparaissait pas et rendait la présentation factice, il est bien clair que le charme était rompu et qu'alors tous les défauts inhérents à ce type de production nous apparaissaient d'autant plus flagrants que, c'est très vrai, la musique de Vangelis cadrait parfaitement à l'option initiale en laquelle je croyais beaucoup.

Mais c'est très vrai aussi que dans la filmographie de Ridley Scott, il y a des irrégularités flagrantes, lesquelles nous surprennent tout autant que ses réalisations majeures dont on ne peut que se féliciter.

Bizarre. Je le dirai d'autant que le film de Ridley Scott ne tient pas la comparaison avec le Le nouveau monde de Terrence Malick.


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De PM Jarriq, le 7 novembre 2008 à 18:20
Note du film : 2/6

Difficile, reconnaissons-le, de passer derrière Aguirre et Mission. Encore plus difficile quand on n'a qu'un scénario scolaire et laborieux, qui retrace un digest de la vie de l'explorateur, et qu'une coproduction multinationale ôte tout espoir de crédibilité aux personnages. Le pire étant, bien sûr "Gégé" Depardieu, hirsute, l'air constamment hébété, balbutiant un Anglais à la Maurice Chevalier (normal, pour un Italien exilé en Espagne !), apparemment incapable de donner la moindre épaisseur humaine à Colomb. Il n'est que de comparer sa composition digne d'un téléfilm de Dayan, à celles des formidables Assante et surtout Michael Wincott, fascinant en noble cruel et plein de morgue. La scène où il se jette dans le vide, donne une idée de ce que 1492 aurait pu (dû) être.

1492 n'accroche jamais, sombre souvent dans le ridicule qui tue (les ralentis, la séquence de la tempête "divine"), et n'est que plus déroutant, parce qu'il porte la signature de Ridley Scott. Avant le massacre de Une grande année, ce film semble démontrer que le cinéaste devrait éviter les films français !

Alors, oui… Les images sont lêchées, la BO de Vangelis connaît de belles envolées, mais rien n'y fait : on n'entre jamais dans le film. Avec un centième des moyens de 1492, Werner Herzog avait su faire souffler le vent de l'épopée dérisoire dans Aguirre. Scott n'a fait qu'une longue pub assommante de 2 H 30. Si on aime vraiment ce réalisateur et Sigourney Weaver, mieux vaut revoir Alien.


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De fretyl, le 14 novembre 2009 à 14:58
Note du film : 3/6

C'est ce que l'on appelle une demie réussite. Les images sont magnifiques, les enjeux prometteurs, l'odyssée affriolante, la reconstitution de l'Espagne de 1492 excellente. Mais c'est aussi souvent lent, on sent bien que Ridley Scott veut faire un grand film, il faut à tout prix que le film dépasse les deux heures et demie, alors Ridley Scott fait tout pour gagner du temps ; des ralentis souvent inutiles, des scènes sans utilités rallongés de plusieurs minutes, des bavardages stériles et agaçant et surtout le long voyage en bateau ou l'on s'ennuie ferme.
Mais l'imagerie historique finit par prendre le dessus. L'arrivé de Colomb en Amérique est magnifique.
1492, Christophe Colomb n'est pas une reconstitution lyrique aseptisé ; les scènes de barbaries souvent sanglantes : Depardieu qui massacre un indien, ou dans l'inquisition espagnole des femmes brulées, sur la place publique, les atrocités de certains occidentaux sur la population indienne, attestent aux spectateurs que Ridley Scott n'est pas un "révisionniste".

La célèbre musique de Vangelis la quête du paradis (ou de l'enfer ?) baigne le film dans ce qu'il aurait due être et de la vraie force qu'il aurait pue avoir.
Quand à Depardieu, sans être mauvais, il n'est malheureusement pas, non plus, au meilleur de sa forme ; on se souviendra certainement, beaucoup plus, de son interprétation dans Danton que de celle de Christophe Colomb et j'avoue que sa présence, continu dans tous les films historiques, réalisés depuis vingt ans, donne aux personnages qu'il incarne, la même présence et la même intensité. Il est quand même gênant, que l'on en arrive à comparer Monsieur Danton à Monsieur Colomb, à cause de Gégé.


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