J'adore l'oeuvre de John Carpenter. Mais je dois reconnaître avoir été déçu par ce "remake" de New-York 1997. Le film fonctionne moins bien (la musique par ex), on ne retrouve pas les "gueules" du cinéma comme dans l'original et les fx sont complètement ratés. Bref un petit film sympa mais à réserver aux fans de Carpenter.

Erreur ! Il est meilleur ! C'est le complément de New York 1997 plus pompier, plus gras. Délire total amusant, un must ! Compare bien les deux films… à chaque fois, un nouveau détail te saute aux yeux ! A bientôt…

J'aime bien le film, sans plus. En fait, ce qui est le plus fascinant dedans, c'est de voir a quel point Kurt Russell a peu vieilli entre les deux films ! Assez phénoménal, dans le genre…

En moins méchant ? Revois la scène de "Indian runner" où Mortensen crache son dîner à la figure de Patricia Arquette… Ou celle où il massacre Dennis Hopper à coups de tabouret ! Kurt Russell est un enfant de choeur, à côté.

Non, c'est vrai : j'ai trouvé Russell inquiétant et même très surprenant dans "Soldier" ou "Tombstone" où il fait preuve d'une force insoupçonnée. Mais si tu apprécies Viggo Mortensen, il faut absolument que tu voies "Indian runner" qui est ce qu'il a fait de mieux à l'écran. En voyou dangereux, imprévisible, suicidaire, il fait froid dans le dos. Et son face à face avec David Morse, jouant son frère plus rangé, est remarquable. Le premier film de Sean Penn était déjà un coup de maître.

Pour les mêmes raisons sans doute, qui ont poussé John Woo à tourner Paycheck. La réponse est d'ailleurs dans ce titre…

Pas d'accord, Los Angeles est un très bon divertissement, plus divertissant et moins ennuyeux que New York , plus spectaculaire aussi (attention, je n'ai pas dit meilleur). 1997 était un film d'ambiance qui prenait son temps à installer une athmosphère dense et glauque, 2013 densifie l'action et enchaîne prouesse sur prouesse avec un Snake Plissken en super héros légendaire surmontant son état grippal avec une "cool attitude" déconcertante de résignation.

Que les FX soient ratés n'a aucune importance car toute crédibilité abolie, la scène de surf est hilarante, impressionnante et ridicule à la fois, celle de l'épreuve de basket ball est palpitante car poussée à l'extreme et Kurt Russell revenu de l'oubli, encore plus charismatique, est la caricature élégante du champion des champions toute catégorie qui gère toutes les situations.

Comme il a été dit plus haut, de nombreuses comparaisons entre les deux oeuvres sont nécessaires et les variations selon les deux villes ne sont pas choisies au hasard. Par exemple, dans New-York, le chauffeur de Taxi peut s'apparenter au surfeur cinglé de Los Angeles, chacun son moyen de locomotion selon sa ville, l'un à son taxi, l'autre sa planche de surf.

Finalement, les deux oeuvres de Carpenter sont indissociables de leur ville respective sur le fond comme sur la forme. L'un insiste sur le concept artistique, l'ambiance et minimalise l'action, tout droit sorti d'un musée New-Yorkais, c'est par ailleurs celui qui vieilliras le mieux, l'autre est haletant, spectaculaire, flinguant l'ennui à coup d'action sportive locale, tout droit sorti d'un video club minable de Los Angeles.

Quant à Ghosts of Mars, je suis loin de penser que c'est un film raté, il regroupe d'une certaine manière, tous les films de Carpenter à lui seul, sorte de résumé de l'oeuvre de l'auteur, mais il n'y a pas lieu d'en parler ici.

Quant à Ghosts of Mars, je suis loin de penser que c'est un film raté, il regroupe d'une certaine manière, tous les films de Carpenter à lui seul, sorte de résumé de l'oeuvre de l'auteur, mais il n'y a pas lieu d'en parler ici.

Bin oui, justement ! Surtout que ton texte est intéressant ! Alors : vas-y !

Oui, Escape from L.A. est une grosse blague, une caricature grotesque. Une parodie. Je ne vois pas trop où est le problème… Je ne vois pas non plus en quoi le film est confus car malgré des effets spéciaux discutables, les scènes d'action sont lisibles, l'intrigue n'a rien de complexe et est bien menée, les acteurs et figurants sont honnêtement dirigés, Carpenter glisse des quenelles par-ci par-là, je pense notamment au gang des ratés de la chirurgie esthétique… En bref, le divertissement reste plaisant et passe comme une lettre à la poste.