Le roman de Nicholas Meyer était un divertimento au charme indéniable et l'étonnant Herbert Ross a su en tirer un très bon film. Inquiet de la dépendance croissante à la cocaïne de son ami Sherlock Holmes (Nicol Williamson
!), le docteur Watson (Robert Duvall
!!) use d'un stratagème pour l'emmener à Vienne, où un spécialiste aux théories bizarres fait de plus en plus parler de lui : il s'agit d'un certain Sigmund Freud (Alan Arkin
!). Le spécialiste des indices matériels et celui des indices psychiques devront unir leurs efforts pour secourir une flamboyante danseuse rousse (Vanessa Redgrave
!) enlevée par un vilain prince arabe… Ce film, c'est du gâteau ! Son seul défaut, c'est ce titre français bêbête qui fut donné à The Seven-Per-Cent Solution
… Avec en prime Sir Laurence Olivier
dans le rôle du professeur Moriartry, qui ici n'est pas un génie du crime mais un malheureux professeur de collège…
Enhardi par ce succès, l'imaginatif romancier Nicholas Meyer allait ensuite passer lui-même à la réalisation de longs métrages, d'abord pour Time After Time, puis The Wrath of Khan
…
Vu il y a bien longtemps… Je le reverrais bien, tiens !
Duvall était un Watson inattendu, mais j'avoue un faible pour celui de James Mason
dans Meurtre par décret,
le plus drôle et attachant depuis Nigel Bruce,
dans la série de Rathbone.
On aimerait être confronté plus souvent à ce genre de dilemme ! Qui est le meilleur Watson, James Mason dans Murder by Decree
ou Robert Duvall
dans The Seven-per-Cent Solution
? Mmh… Je crois que je vais me diviser en plusieurs sous-comités et vous communiquer mon rapport d'ici quelques mois…
…ou Colin Blakely dans The private life of Sherlock Holmes
… Nous y avons droit à un fameux numéro avec les danseuses et les danseurs des "ballets russes"…
Il me vient à l'esprit (tu parles !) qu'au cours de cette fameuse soirée avec les "ballets russes", alors que Watson danse avec les filles, il tient dans la bouche une rose, scène qui fait le pendant avec une autre nuit orgiaque dans Certains l'aiment chaud quand Jack Lemon se fait abominablement draguer par son partenaire, Osgood Fielding III, Joe E. Brown
que l'on aperçoit dans les rangs des spectateurs de Sous le plus grand chapiteau du monde,
et que les membres de l'orchestre portent tous un bandeau sur les yeux…
Page générée en 0.0049 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter