Tombé par hasard sur cette série anglaise, quelle n'a pas été ma surprise d'y voir le dernier des Sept mercenaires, pratiquement tel qu'il était il y a 30 ans ! Robert Vaughn en personne, légèrement grisonnant, la ride élégante, la silhouette inchangée, évoquant de plus en plus George Sanders… C'était juste un petit clin d'oeil nostalgique.

Pratiquement tel qu'il était il y a 30 ans.. Oui, pratiquement … Mais il est vrai que lui, comme Robert Conrad , James Coburn, Robert Wagner ou encore Gene Barry avait su garder, par les secrets de la chirurgie esthétique, l'art de rester "pratiquement" jeune… Seuls Peter Graves et Charles Bronson étaient devenus de bien vilaines momies !

Mais pour en revenir à cette série que je suis assidûment, vous n'avez eu d'yeux que pour Robert Vaughn ?? Nous n'avez donc pas été tétanisé, paralysé, obnubilé par la beauté de la merveilleuse Jaime Murray ? Fille de l'acteur Billy Murray, cette brune incendiaire domine la série par son charme, sa sensualité à réveiller un cimetière. Outre celà, il est à noter la présence d'un acteur fort doué nommé Marc Warren. Je suis en train de m'atteller à savoir ce qu'il a fait en plus de cette série. Je trouve que cet acteur d'un charisme incroyable possède une aisance folle pour la comédie. Vraiment très à sa place dans ces épisodes à rebondissements constants qui ondulent entre le polar et la comédie légère. Les Arnaqueurs VIP font partie des séries américaines les plus regardables et elles ne le sont pas toutes. Mais les scénaris sont d'enfer, diaboliquement étudiés et la surprise est totale à chaque fin d'épisode. Et puis cette façon de filmer une histoire et, à la fin, de nous montrer par un deuxième film ce qui s'est réellement passé est géniale. Ca me rappelle un peu, à des années lumière quand même le principe de Manèges d'Yves Allegret.

Ca bouge très bien, c'est plein de suspense et surtout plein de cette beauté de Murray. Dieu que je suis vieux …Shit !!

«Les Arnaqueurs VIP font partie des séries américaines les plus regardables…»

Surtout quand elles sont britanniques !

Oh ! Le coup bas ! Oh ! Que c'est petit ! Que c'est laid de tels procédés de déstabilisation… Quelle horreur ces caribous !!!

« Quelle horreur ces caribous !!!»

Oh là, vous passez vite au pluriel, dites donc ! Si on ne peut plus s'amuser…