Ce n'est pas du fait d'un mouvement d'humeur et d'un agacement conjoncturel que je vais jeter mon pavé dans la mare (restons modeste ! mon caillou dans la flaque d'eau) à propos de ce Faucon maltais révérencieusement cité comme un film important, voire comme un chef d'œuvre et un archétype du film noir américain des années Quarante.
J'ai vu jadis le film au cinéma, et hier, c'était ma deuxième vision DVD en l'espace de dix-huit mois. On ne peut donc dire que c'est une de ces découvertes ratées, de celles qui créent une déception à la mesure des espérances ressenties. Et à chaque fois, je m'ennuie assez, je trouve l'intrigue tordue, voire chichiteuse, inutilement compliquée et lourdingue, le rythme paresseux, les acteurs empruntés – en premier lieu Peter Lorre en petite pédale méchante et craintive, mais aussi Mary Astor, sexy comme une endive et complètement incrédible en méchante fille -.
Finalement, je me demande si le seul – mais double – mérite du film n'est pas d'avoir été la première réalisation de John Huston et le rôle qui a donné à Humphrey Bogart ses galons de grande vedette.
C'est déjà énorme ; cela étant, j'aimerais assez avoir l'avis de toute l'équipe…
Je me suis fait la même réflexion avec "Plus fort que le diable"… Mais on peut se tromper !
Bon… Soyons complètement francs : Le faucon maltais fait partie de ces films, comme Citizen Kane, que je n'arrive pas à aimer. Il y a des choses formidables dedans : le cynisme bien en avance sur son temps de Bogart, la personnalité franchement glauque de Mary Astor (que j'aime bien, personnellement, c'est une "alien" absolue dans le Hollywood de l'époque), mais plus que lent, c'est monotone, bavard, uniforme, et l'intérêt décroît au fur et à mesure que l'intrigue avance. Pas mal de films de Huston ont ce côté "informe", qui parfois a du charme, et parfois moins. Si je prends autant de plaisir à revoir Casablanca, aujourd'hui, Le faucon maltais est pour moi une antiquité vénérable, que je n'ai pas spécialement envie de revisiter.
L'un des films les plus connus de Bogie . Et pour cause : son rôle du détective Sam Spade est inoubliable .
Moderne, cynique et désabusé, cet anti-héros parfait flirte avec ses ennemis et déjoue tous les plans avec brio et bavardage. On ne voit pas le temps passer .
Le film noir par excellence, l'un des meilleurs du septième art .
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