Parmi les films dont l'édition est annoncée par notre site figure ce 13 jours en France, conjointement réalisé par Claude Lelouch et François Reichenbach qui est une sorte de reportage sur les Jeux Olympiques de 1968, qui, comme personne ne l'gnore, j'espère, ont eu lieu à Grenoble et ont été marqués par l'historique triplé de Jean-Claude Killy qui, douze ans après l'Autrichien Toni Sailer, à Cortina d'Ampezzo, remportait descente, slalom géant et slalom.
A part moi, qui étais étudiant à Grenoble à ce moment-là, et qui ai vécu ces Jeux presque de l'intérieur, je ne vois pas très bien qui va acheter ce DVD s'il sort vraiment ; quelques uns des rares Lelouchiens qui subsistent ? Il me semble que ça ne va faire un gros chiffre d'affaires…
Décidément les voies des éditeurs sont impénétrables…
A propos de François Reichenbach, je n'arrive plus à le situer… – Néanmoins, vous me surprenez sachant que Lelouch… je n'irai pas dire que c'est le grand amour ! -
Ce qui m'amène néanmoins à venir sur un sujet autre : il y a eu un temps où il y eu divers films qui sont sortis sur notre univers et des côtés insolites… parfois vis-à-vis desquels on exploitait une certaine vulgarité. Comment les évoquer sur ce site ?
Sur le premier point : François Reichenbach était un documentariste de grande qualité, et n'a tourné que fort peu de fictions ; mais vous savez bien que c'était un temps où la télévision, d'ailleurs moins universellement possédée qu'aujourd'hui, ne comptait qu'une ou deux chaînes ; de ce fait, des oeuvres qui, aujourd'hui, seraient tournées pour le petit écran l'étaient pour le grand ce qui pouvait satisfaire certaines demandes du public ; de Reichenbach, je me souviens de deux films : L'Amérique insolite, tourné aux Etats-Unis et dont le titre est assez clair, et un portrait d'un grand musicien, L'amour de la vie – Arthur Rubinstein. Il est amusant que, pour 13 jours en France, il ait codirigé le film avec Lelouch, parce que ce n'était pas du tout le même style ! J'ai vu le film, à Grenoble, donc, et c'était amusant de reconnaître l'ambiance survoltée de la ville olympique et de revoir, tournées autrement qu'à la télévision (en noir et blanc, elle !) les grandes compétitions.
Sur votre second point : vous écrivez il y a eu un temps où il y eu divers films qui sont sortis sur notre univers et des côtés insolites… parfois vis-à-vis desquels on exploitait une certaine vulgarité ; à quoi faites-vous allusion ? N'est-ce pas à la célèbre série Mondo Cane et autres Addio Africa de Jacopetti ? C'étaient là des films très curieux et assez répugnants, fascinants pour l'une et l'autre raison… J'ai voté naguère ici même pour leur édition DVD sans avoir espoir de l'obtenir…
Pour information,
le film est sorti en coffret DVD ou Blu-Ray aux USA chez Criterion: "100 Years of Olympic Films" (The Criterion Collection) https://www.amazon.com/Years-Olympic-Films-Criterion-Collection/dp/B074JQDTQJ/ref=sr_1_2?dchild=1&keywords=Criterion+Collection+olympiad+dvd&qid=1618574673&sr=8-2 Le Comité Olympique a fait restaurer les films réalisés depuis Stockholm 1912 – The Games of the V Olympiad Stockholm, 1912 (dir. Adrian Wood). Dans le coffret, ce trouve ce film là : "St. Moritz 1928 – The White Stadium "(dirs. Arnold Fanck, Othmar Gurtner) qui a fait l'objet d'une programmation TV, un soir, sur Arté, voici quelques années: https://www.olympicchannel.com/fr/original-series/detail/official-films/official-films-season-season-1/episodes/film-officiel-chamonix-1924-the-olympic-games-held-at-chamonix-in-1924/
Bravo, Viator pour ces précisions érudites… Mais acheter un DVD de Lelouch chez Critérion en zone 1 me paraît au dessus de mes forces.
Aussi entraînement des champions : la très gracieuse Peggy Fleming, qui obtiendra le titre en patinage artistique en ravissant les spécialistes, ou Marielle Goitschell, déjà championne quatre ans auparavant en géant, qui gagnera le slalom et explique à de jeunes skieuses le tracé idéal qu'elles doivent adopter ; la dure discipline vive et brutale du hockey sur glace.
Mais à partir du moment où l'anecdote s'efface devant la compétition, on s'ennuie, d'autant que les sports d'hiver, sports de chronométrages individuels, ne sont pas très spectaculaires. Évidemment le Roi Jean-Claude Killy et sa triple victoire qui l'égale au Toni Sailer de 1956 à Cortina d'Ampezzo. Puis d'autres compétitions et des incursions vers des disciplines moins populaires en France, luge, bobsleigh, patinage de vitesse, ski de fond. Et, pour faire des piges et grappiller quelques sous, ces séquences sont accompagnées de chansons niaises susurrées par Nicole Croisille ou Pierre Barouh, absolument pénibles.Ici et là, deux ou trois séquences sur ce qui se passait le soir : des spectacles de chanteurs connus ou les beuveries sous la tente d'une grande Taverne bavaroise où l'on se jette des défis pour avaler des mass de bière, avant de s'écrouler ivre-mort. Continue, envahissante, la mélodie écrite par l'habituel Francis Lai. Quelle déception !
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