Quelle lacune de ne pas sortir les films des Marx Brothers!

Tels les trois mousquetaires ,ils sont quatre lorsque Ricardo,le ténor italien les rejoint…

Groucho fait un peu bande à part dans ce quatuor.

Quatre comme les quatre Stewards de la fameuse cabine 58…

Quatre encore lorsque le trio Harpo,Chico et le ténor italiens usurpent l'identité des frères Santopoulos,et que Groucho traduit en anglais ,l'anglais approximatif du trio…

En guise de "capes et d'épées" ,lors de la représentation à l'opéra de New-York on à le droit à un joli duel à coups d'archets de violons…

Groucho fait toujours bande à part… Jeunes, les trois frères se positionnaient déjà ainsi. Léonard (Chico), l'aîné, son cadet Adolphe (Harpo) qui, Dieu sait pourquoi, décidera un jour de 1939 de se prénommer désormais Arthur, lui marchait dans l'ombre. Plus jeune de cinq ans, Julius (Groucho) de tendance cérébrale, œuvrait à part. Julius admirait ses frères, particulièrement Chico, et c'est sans doute ce qui explique qu'en chacun de leurs films, Chico demeure le seul à sortir intact du charge verbale de Groucho qui a pour ce particulier, pourtant souvent borné et illettré, une déférence incroyable et une patience inouïe. En revanche, Groucho et Harpo ne s'éccommodent guère l'un de l'autre même lorsque le muet est secrétaire du moustachu (the Big store) on ne croit guère en leur connivence. Dans tous leurs films, Chico et Harpo sont copains d'entrée de bobine. Groucho joue les produits rajoutés et seul le final les trouve généralement réunis. Day at the races, pourtant, leur offrit l'aubaine de trois grandes scènes en trio ! L'aubaine est surtout pour nous et, espérons-le, pour nos fils !

Long live the Marx