La rosière des halles c'est mon premier souvenir de Paulette Dubost au cinéma je suis né en 1917 le 9 juillet,et je suis devenu complètement amoureux de Paulette Dubost après avoir vu ce film deux fois, elle était mignonne, et j'étais très jeune, après j'ai suivi Paulette dans sa carrière cinématographique, et je viens de la voir avec Ruquier sur la deux dans un entretien avec Gellck, je me suis régalé .
j'ai un peu l'impression qu'elle a fait partie de ma vie et je me suis trouvé un peu jaloux de ne pas lui avoir parlé. Madame Paulette Dubost je vous présente mes amitiés
90 ans bientôt
je vous ai rencontré une fois justement dans les Halles en 1945 avec Raymond Cordy,
que je connaissais un peu.
nous avons échangé quelques banalités.
c'est la vie
Gilou le Rustique
Merveilleux, votre témoignage, Gilou le rustique : j'espère que nous aurons très bientôt le plaisir de vous relire !
Mon souvenir personnel de Pauline Dubost ? Une femme qui ne s'en laissait pas conter par les hommes, dans les films français des années soixante.
Cher Gillou Je me présente Paulette DUBOST et je suis très flattée de pouvoir parler avec un admirateur et de plus qui a connu cette époque après guerre. Je serais ravie de vous revoir Mon mail cdeplanque@wanadoo.fr Au plaisir de cette rencontre. Paulette
Allez savoir ! C'est peut-être vrai, que la vraie Paulette Dubost ait écrit un vrai message ! Et qu'elle lise notre admiration ! Alors qu'elle approche de son centenaire puisqu'elle est de 1910
Peut-être vrai puisque son véritable nom est bien Deplanque… La délicieuse Lisette, camériste de La règle du jeu, toute agacée par son Schumacher de mari (Gaston Modot)
, la tentante femme du boucher (Alfred Adam)
de Maigret tend un piège,
dans l'atmosphère poisseuse du Marais, la Mlle Forestier nudiste (en paroles seulement !) du Déjeuner sur l'herbe
!
Comment donc, si nous nous souvenons !
Beaucoup ! Et en bien !
Alors là, je suis vraiment ébahi ! Je serai même ébahi d'être ébahi ! Si je me souviens de ces gens rencontrés sur les écrans que j'étais tout gamin. On parlait beaucoup d'eux à cette époque qui caractérisait l'après-guerre…
En attente d'une sortie DVD des Documents cinématographiques.
Paulette Dubost — qui nous avait apparemment fait l'honneur de sa présence sur ce forum il y a quelques années — irradie le film de sa présence, baragouinant un patois qui détonne dans la maison bourgeoise dans laquelle elle est employée. Ses patrons, Pierre Larquey
et Alice Field,
servent également ce vaudeville sur fond de lutte des classes. À la mise en scène quasi-théâtrale, il repose sur les ressorts habituels de la jalousie amoureuse, du libertinage, des quiproquos et de l'adultère.
Trois films documentaires sur les Halles de Paris sont proposés en supplément.
Destin des Halles présenté sur un DVD séparé, retrace le passé, le présent et l'avenir du site des Halles. En le voyant, on a du mal à comprendre ce qui a présidé à la destruction des Halles de Paris et l'on se demande si un tel massacre serait toujours possible aujourd'hui. L'histoire et l'architecture de l'abomination qu'est l'actuel Forum des Halles et des différents projets internationaux de réaménagement du site sont décrits avec précision.
La Destruction des Halles de Paris et Les Halles centrales sont des images, sur fond musical et sans commentaire, respectivement de la destruction des anciennes Halles de juin à août 1971 et de la vie des Halles en 1927, qui présentent un intérêt historique manifeste et permettent de ressentir ce que pouvait être le Ventre de Paris écrit par Zola.
Il y a tout de même de drôles de surprises dans les rets et les marécages de deux domaines qui intéressent les cinéphages que nous sommes : la propriété intellectuelle et la politique de restauration des œuvres. Comment ne pas s'étonner, alors que tant de bons et grands films demeurent bloqués (La belle équipe, Regain,
La maman et la putain)
ou sont édités dans des conditions techniques honteuses (Entrée des artistes,
Un revenant)
, qu'un gentil petit truc comme cette rosière des Halles
bénéficie de tant de soin ?
Car, ainsi que le note opportunément Spontex, ce film est édité dans un état de restauration impeccable (au moins pour l'image), dans un coffret de qualité, et accompagné de trois documents fort intéressants sur ce que furent les Halles de Paris. Je suppose que l'éditeur, Les Documents cinématographiques a pu obtenir de la Mairie de Paris, qui a participé au financement du coffret, pas mal de picaillons en présentant la chose comme une ethnologie d'un monde enfui et des projets d'occupation de l'espace laissé libre par la destruction des pavillons de Baltard. Ce qui est fort habile et dont personne n'a à se plaindre.
Mais, pour illustrer le monde extraordinaire du marché, quel drôle de choix que ce film, où les Halles ne figurent que dans le titre et dans quelques trop rares séquences ! Je suppose que les œuvres cinématographiques consacrées au Ventre de Paris ne sont pas légion et qu'il était difficile de trouver quelque chose d'inédit… Parce que, sinon, Voici le temps des assassins, l'admirable film de Julien Duvivier,
c'était tout de même autrement intéressant…
Cela étant, j'ai trouvé La rosière des Halles assez insignifiant : c'est du boulevard classique, archi-classique, avec sa dose de quiproquos, de malentendus, de sous-entendus, d'allusions égrillardes, de hasards invraisemblables, de réparties plus ou moins spirituelles, de méprises cavalcadantes ; ce n'est pas désagréable mais si terriblement prévisible qu'on s'ennuie un peu, ce qui est embêtant pour un film de 85 minutes.
Je suis souvent impressionné par la qualité discrète du jeu de Paul Azaïs, remarqué par deux films mineurs de Max Ophuls,
Divine
et Sans lendemain,
mais aussi dans l'excellente Pension mimosas
de Jacques Feyder.
C'est à ce bon comédien au grand cœur qu'on doit l'institution de La roue tourne, l’œuvre d'entraide pour artistes pauvres, qui venait encore naguère quêter lors des séances de cinéma… J'ai plus de mal avec Raymond Cordy,
bizarrement vedette de À nous la liberté,
de René Clair,
confiné ensuite dans des rôles de rondeur un peu lunaire…
Et si j'ai vainement cherché, dans La rosière des Halles la présence annoncée au générique de la belle Viviane Romance
(elle doit être une danseuse de la boîte de nuit ?), j'ai trouvé Alice Field,
qui joue la femme de Larquey,
bien séduisante. Je me dis ne l'avoir jamais remarquée jusqu'alors, mais en consultant ses états de service, je vois qu'elle figure dans le bon Au p'tit zouave
de Gilles Grangier,
mais aussi dans La grande vadrouille
dans un rôle de… prostituée !
Pouvait-on maintenir les Halles en plein cœur de Paris ? Évidemment non… mais quel dommage d'avoir démoli la totalité des pavillons de Baltard, dont un seul subsiste, remonté, à Nogent-sur-Marne… Seulement l'époque était si vigoureuse…
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