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Forum : Marie Antoinette

Sujet : Enfin en DVD


De droudrou, le 20 décembre 2006 à 08:05
Note du film : 3/6

C'est Impétueux qui va être content : le 7 mars 2007, le DVD Marie Antoinette de Sophia Coppola sera disponible…


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De Impétueux, le 20 décembre 2006 à 15:04
Note du film : 4/6

??? Et pourquoi serais-je particulièrement content ? J'ai mis, comme vous 3/6 ; Vincentp a classé en chef d'oeuvre, en revanche…


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De vincentp, le 20 décembre 2006 à 15:29
Note du film : 5/6

J'ai revu ma note à 5,45 sur 6. Ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre (j'avoue avoir fait un peu de provocation), mais un excellent film qui a ses partisans et j'en fais partie. Je revoyais l'affiche du film à l'instant et le commentaire appuyé de Dumbledore ("baudruche",…). Il est amusant de voir combien les avis peuvent parfois être tranchés dans un sens ou l'autre.

Si je puis me permettre, la notation sur 6 atteint ses limites, car je considère qu'il y a :

J'estime qu'il y a de fortes nuances entre ces trois catégories.

Une notation sur 20 au centième près me conviendrait mieux.


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De droudrou, le 20 décembre 2006 à 16:31
Note du film : 3/6

Impétueux connaît toujours ses moments où il éprouve quelques difficultés à voir qu'on le raille, qu'on le met en boîte…

A propos d'une notation à 20, on verra "Catwoman" obtenir la note maxi… Mais je suis d'accord avec toi, Vincentp, que faire un distingo en note maximale avec 3 critères ne serait pas inintéressant. De fait, il n'y a qu'une adaptation du formulaire à réaliser…


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De dumbledore, le 20 décembre 2006 à 17:15
Note du film : 1/6

Voilà que Vincentp veut maintenant des notes du genre 6-, 6, 6+. Il peut essayer d'en faire le souhait et espérer que le père Noël Spontex va exaucer son voeu! En tous cas, ça me permettrait de mettre un 1- à ce film… :-)


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De spontex, le 20 décembre 2006 à 17:20
Note du film : 5/6

Est-ce que les notes 5/6, 6/6 et "Chef d'Oeuvre" ne correspondent pas déjà à ce que vous recherchez ?


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De vincentp, le 20 décembre 2006 à 17:29
Note du film : 5/6

Je suis désolé Spontex de t'ennuyer avec cela, d'autant que je connais bien les contraintes posées par les systèmes informatiques…

A vrai dire, je ne sais pas si ce problème est soluble. Le système de notation semble convenir aux autres "forumers". Revoir celui-ci nécessiterait au préalable de sonder les besoins des uns et des autres, qui seront forcément dissemblables. Et puis, il faut que ce système reste lisible et compréhensible par les internautes ocassionels.

Je peux me contenter de mettre un commentaire complémentaire ou une note complémentaire par rapport à cette catégorie "chefs d'oeuvre", que je considère comme recoupant des réalités diverses.

Sinon, une notation sur 10 comme sur le site IMDB est peut-être une idée.

10 + pourrait correspondre à chef d'oeuvre absolu, 10 : chef d'oeuvre, 9 : petit chef d'oeuvre, 8 excellent , 7 : très bon, 6 : bon, 5 : moyen, 4 : passable, 3 : médiocre, 2 : très médiocre, 1 : lamentable, 0 : nul !

Qu'en pensent les autres ?


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De Impétueux, le 20 décembre 2006 à 18:11
Note du film : 4/6

Je trouve aussi que les six notes+la mention chef d'oeuvre sont un peu limitées ; cela étant, je rejoins aussi l'avis de Droudrou, parce que les 10/10 ou 20/20 vont fleurir dès que une nouillerie du type Catwoman ou une gentille petite chose comme Les choristes ou Pirates des Caraïbes va se pointer.

Mais j'invite aussi chacun à faire son examen de conscience : je trouve que nous mettons beaucoup de 6, des 5, peu de 4 ; mais en dessous, nous sommes tout de suite à 0 ou 1 ; je suis sûr que si l'on prenait les notes des contributeurs habituels, il y aurait ces extrêmités-là.

Vincentp a raison d'introduire des gradations dans nos satisfactions : 16 ou 17 c'est une très bonne note, tout de même ! ; 20 ne devrait être réservé qu'à une toute petite part de nos oeuvres préférées… Je ne veux pas ouvrir un débat sur les Civeyraqueries ou même Bamako (pour qui j'ai voté), mais mettre des 6 à ces oeuvres débutantes ou non encore polies par le temps me semble hasardeux…

J'au conscience d'avoir été filandreux : excusez m'en : en résumé, pour ma part, oui à une ouverture de 0 à 10 (ou plus) MAIS avec révision consciencieuse des notations que nous avons attribuées.

Et j'avoue encore chercher ce qu'a voulu me dire Droudrou : je veux bien être mis en boîte, mais là…le film de Sofia Coppola ne m'avait ni enthousiasmé, ni déplu… Le message aurait été – ou sera – plus pertinent lorsque Ne le dis à personne sera annoncé…


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De droudrou, le 20 décembre 2006 à 18:32
Note du film : 3/6

Cher Impétueux : c'est parce que je savais que le film ne vous avait pas enthousiasmé que j'ai dit cela, uniquement pour vous faire râler ! Et ça a marché !… Et pour vous mettre une nouvelle fois en boîte : Vincentp qui vous traite de grand-père ! Et je suis certain que nombre de "forumeurs" le font exprès comme moi je l'ai vite fait quand je suis arrivé sur le forum… Tous, nous vous apprécions parce que vos coups de gueule sont bien sympathiques et viennent réellement du fond du coeur (pour ne pas dire du fond des âges comme un autre galopin que je viens de citer vous le dirait !…)

Bien amicalement…

Est-ce que vous sortez de votre boulot au moins pour pouvoir passer des fêtes tranquilles ?


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De Freddie D., le 17 février 2007 à 09:28
Note du film : 2/6

Enfin vu. Et ayant adoré Lost in translation, je me préparais à faire de même pour ce film-là. Mais trop, c'est trop ! C'est snob, chichiteux, bourré de "trouvailles" bébêtes (utilisation de la musique, entre autres), construit n'importe comment : on passe de la chronique déstructurée (les 3/4 du film) à un "digest" hyper accéléré d'un cours d'Histoire (le peuple à Versailles est un modèle de maladresse, de bâclage). Les comédiens, Dunst en tête, font des mines, s'ennuient visiblement, à part la toujours fabuleuse Judy Davis qui est un plaisir à voir, en dame de compagnie confite dans ses bonnes manières. Marie Antoinette reprend la thématique de Lost in translation (jeune fille perdue en terre étrangère), mais reste un film sans moëlle, sans vigueur, sans aucun sens du réel. A voir dans les suppléments du DVD zone 1, le making of, où des techniciens, producteurs, acteurs, s'expriment de façon affectée et snobinarde sur leur travail : on se croirait à Versailles ! PS : ex-fan des sixties, attention ! La grosse vieille dame jouant la mère de la reine, n'est autre que… Marianne Faithfull ! Dur, pour le moral…


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De Impétueux, le 22 mars 2007 à 10:36
Note du film : 4/6

Revu l'autre soir en DVD, j'ai été plutôt davantage satisfait que je ne l'avais été lorsque j'avais vu le film en salle.

Je maintiens que le sujet était sûrement trop riche, trop plein, trop difficile à maîtriser pour une si jeune (mais si talentueuse !) réalisatrice que Sofia Coppola, mais il y a tout de même des scènes étonnantes, des virtuosités de mise en scène, des capacités à surprendre, des ouvertures mélancoliques qui sont bien intéressantes…

Une troisième vision me permettra sûrement d'affiner encore ce jugement ; en attendant, j'augmente ma notation de 3 à 4 et passe dans le camp des partisans plutôt que des neutres !


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De droudrou, le 22 mars 2007 à 11:43
Note du film : 3/6

vous soulevez très justement la question de savoir comment ou comme il faut regarder ce film ! Bien d'accord qu'il ne peut être totalement bon ou totalement mauvais de bout en bout ! Le sujet est très délicat selon le rédacteur des biographies qui se rapportent à Marie-Antoinette ! Il est vrai que pour Jeanne-d'Arc les visions ont toujours suscité de gros débats ! La grande question que je me pose en exergue, est de savoir comment nous, français, tous agrégés d'Histoire nationale et spécialistes de la vie de nos dirigeants monarchiques et républicains, nous sommes capables de nous situer : sommes-nous spectateurs et à ce moment notre vision peut peut-être s'écarter, ou, comme pour "La passion" avoir une vue qui puisse accepter difficilement les écarts ?


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De Impétueux, le 22 mars 2007 à 13:14
Note du film : 4/6

La question mérite en effet d'être posée et je crains que, s'il s'agit d'une fresque à volonté plus ou moins didactique – voire idéologique – nos présupposés personnels ne faussent notre vision…

Moi qui suis très peu féru de Grands ancêtres et qui tiens Marat, Robespierre ou Saint-Just pour des assassins sanguinaires et hystériques, je me vois mal applaudir des deux mains à un film qui se vouerait à leur célébration.

Pour autant, nous pouvons tout de même avoir des jugements plus nuancés sur d'autres personnages historiques : si j'ai une admiration particulière pour Louis XIV, et une à peine moindre pour Louis XV, j'admets néanmoins volontiers que l'ensemble de leur règne n'est pas exempt de tâches et d'erreurs ; et si en revanche, je n'ai pas grand goût pour Napoléon Bonaparte, je suis tout prêt à admettre qu'outre les pages militaires parmi les plus belles qu'on ait pu écrire, l'oeuvre du législateur, du pacificateur, de l'administrateur ont bien des mérites…

Il me semble que la plupart des personnages sont suffisamment nuancés pour que l'indulgence, la bienveillance, ou l'agacement qu'on ressent pour eux puisse sans risque être contrebattus par un film ; mais, pas davantage que je ne supporterais une apologie de Robespierre, je n'admettrais une insulte de Jeanne d'Arc (ce qu'a commis le gros Besson était une nouillerie innomable, mais pas une volonté de dégrader).


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De droudrou, le 22 mars 2007 à 13:33
Note du film : 3/6

Alors ?

Votre convalescence se déroule très bien. Je vous trouve "très bien".


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De jipi, le 24 avril 2007 à 11:38
Note du film : 4/6

"Tout cela est ridicule, tout cela est Versailles".

Marie Antoinette livrée clefs en main au sinistre royaume de France fait ses adieux à ses premiers accompagnateurs existentiels en distribuant de généreuses accolades à un nouvel environnement déconnecté des effusions.

Millésimée en fonction du galbe de sa gorge, « l'Autrichienne » offre des sourires d'adolescentes à des regards austères et voyeuristes se pâmant devant des premiers pas difficiles ou parmi cette nouvelle réglementation des comportements la flatterie due à une favorite fuyant l'agonie d'un roi montre la détermination soumise d'une future reine de France.

La cour est terne malgré la surdose de poudrage, les affinités ne peuvent surgir que de dames de compagnies riant de visages décrépis au seuil de la poussière s'endormant lors de cérémonie.

Les levers matinaux sont un protocole offrant un lit consumé par l'absence d'un futur roi préférant découvrir à la chasse les premiers rayons phoebusiens. La médisance est présente à tous les repas, les rouages politiques s'imposent à l'étude d'une féminité désintéressée préférant offrir un naturel spontané lors d'une représentation lyrique.

Une mère rappelle qu'une senteur offerte conforte une mission, pour cela il faut prendre l'initiative, le dauphin doit consommer cette blondeur pale au sourire éclatant venue du froid visage d'une alliance apaisant pour quelques temps les appétits guerriers de deux géants Européens.

En attendant l'accomplissement du grand œuvre, la belle s'éveille, place à la fête et surtout à une dépense entretenant crescendo les décibels d'un peuple grondant. Le rouge des petits fours se déguste sur des fontaines de champagnes, le beau militaire croule sous l'œillade, la belle est dans la trappe ou cernes, robes noires, courbette balconnée, torches et fourches affamées se profilent à l'horizon.

Un juvénile euphorique de base se terne inexorablement devant la prolifération des interdits, le mal alimente de lui-même un jeune esprit par une matière non comprise puis acceptée librement.

L'apaisant rose dominateur dissimule le trépas à court terme, Marie Antoinette en se révoltant contre l'indifférence d'un lourd protocole codifié attise une finalité récurrente depuis la nuit des temps : la fuite devant le mort de faim.

Sans être outrageusement grisé par ce parcours historique connu de nous tous on peut néanmoins lui attribuer l'éloge d'une bonne maîtrise, la lutte existentielle en milieu trouble nihilise blocages et scrupules offrant l'éclosion d'un visage épanouie dans des comportements choisis.

Marie Antoinette adopte des identités modulables en fonction d'un ressenti, Femme et mère fusionnent dans des lits ou en pleine nature en attendant les inconforts de la Conciergerie.


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De Impétueux, le 24 avril 2007 à 11:55
Note du film : 4/6

Sans polémiquer, vous seriez bien aimable de m'expliquer en quoi la France du 18ème siècle – première puissance d'Europe – était sinistre, et si vous croyez vraiment que c'est le galbe de la gorge d'une adolescente de quatorze ans (à une époque où la puberté était plus tardive qu'aujourd'hui !) qui l'a fait donner en mariage au Dauphin.

Sur un autre fil de ce Marie Antoinette de Sofia Coppola, le fil qui s'intitule Mauvais échos, j'ai tenté de donner quelques éléments qui permettent de resituer historiquement ce mariage, dans sa dimension politique ; je sais bien qu'il n'est pas de très bon goût de se citer (ou, pire, de paraître se célébrer), mais il y a des personnages et des situations qui me font passer sur cette vergogne.


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De jipi, le 24 avril 2007 à 12:10
Note du film : 4/6

Si j'ai bien suivi, c'est la réfléxion qu'a Louis XV sur la partie du corps qu'il regarde en premier chez une femme, il renouvelle l'expérience sur Marie Antoinette hélas avortée, sa gorge est cachée.

En temps que sinistre j'entend les visages évoluant à la cour naturellement, rien d'autres.

 

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