…sont vraiment excellentes, mais Délivrez-moi, s'il se regarde sans ennui, sème son scénario de pistes qui restent inexplorées et semblent rétrospectivement inutiles; comme si le réalisateur avait voulu masquer qu'il tournait un mélodrame. Et comme il n'a pas le guts de s'assumer, du coup le terrible finale – qui aurait "passé" dans un mélodrame pleinement assumé – prend un air artificiel, excessif… et la confrontation Bonnier / Bujold donne seulement la moitié des étincelles qu'elle aurait pu produire. Cela dit, quelles comédiennes ! Geneviève Bujold se passe de commentaires. Quant à Céline Bonnier, elle confirme l'ardeur et la justesse qu'elle montrait dans Monica la Mitraille. Il faut dire que c'est souvent son emploi : les personnages de délinquantes, de rockeuses lui siéent* à merveille.
(*) Est-ce bien cela, la troisième personne du pluriel du verbe "seoir" au présent de l'indicatif? Un doute m'assaille…
Page générée en 0.0011 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter