Il fait peut de doute que le coffret et les éditions individuelles sortiront ensuite en DVD zone 2.
Donc, sauf erreur, 2007 devrait nous apporter une très belle édition des "Révoltés du Bounty".
Et puis si ça ne se fait pas : "Hommes d'équipage, je prends le commandement de ce navire !".
Petite anecdote : j'aime beaucoup les costumes portés par Fletcher Christian (Marlon Brando) en particulier lorsqu'il apparaît en bonnet de nuit et robe de chambre !…
Le film est assez fastueux, et je suis curieux de le revoir après pas mal d'années. Mais surtout de vérifier l'impression désastreuse que m'avait laissée Brando, dans ce film. Démarrant le film en gros dandy efféminé, il devient un héros hésitant, marmonnant dans sa barbe, puis un étrange jouisseur morose. Son jeu erratique, frisant le n'importe quoi, contraste avec la rigueur de Trevor Howard, intéressant Bligh, mais tout de même plus terne que Laughton ou même Hopkins. A revoir, donc, en espérant une bonne surprise…
Dis donc PM Jarrig, qu'est-ce que c'est que cette histoire de barbe ? Malgré les évènements dans le film Brando apparaît glabre !
Trevor Howard nous fait surtout une composition de gueules (pour être vulgaire) car en termes de sentiments ou d'expressions Laughton était nettement supérieur.
Mais, ce que j'aime dans ce film, son exotisme, cet écran immense, ses couleurs. Et si le jeu de Brando apparaît outrancier, il n'en est pas moins intéressant. Et puis, qui aurait-on pu opposer à Clark Gable dans le rôle ? Ce qui m'apparaît aussi à découvrir, complémentairement, l'ensemble des bouquins édités sur le sujet qui permettent de mieux cerner le cadre de cette aventure qui n'a pas connu une fin des meilleures.
"Marmonner dans sa barbe" est une expression toute faite. On peut y arriver, même sans avoir de barbe ! Et quant au jeu de Brando, je crois qu'il y a – et ce depuis ses débuts sur les planches – toujours les pour et les contre. Personnellement, j'oscille selon les films entre les deux camps (pour Le parrain, Queimada, Reflets dans un oeil d'or par exemple, contre Sayonara, The appaloosa et pas mal d'autres, dont ce Bounty).
Après tous ces jeux de mots à la … en ce qui concerne notre zone 2 : bonne nouvelle – sortie du DVD collector le 6 décembre 2006 en même temps que Scaramouche ! Qu'on se le dise, braves gens !
Je vais sur "Kingdom of Heaven"
bonjour, une édition double dvd est enfin sortie en février 2007,j'ai sauté dessus,entre la moustache de gable,le jeu gibsonnien,je préfére le jeu de Brando,se moquant du monde dans la premiére demi heure certes,il aimait bien, mais le reste est magique,pas toujours tragique mais prenant, quand au bonus ne vous attendez pas a du 5 étoiles,pas d'interview du mythe ou autre………
Je crois qu'il vaut mieux qu'il n'y ait pas trop eu d'interview du brave Marlon. Lors d'une conférence de presse de La comtesse de Hong-Kong, il a passé son temps à draguer les jolies journalistes d'un air libidineux, et lors d'un plus récent passage chez Larry King, il a tenu des propos antisémites… Le silence est d'or, parfois.
Si mes souvenirs sont exacts, dans Les Révoltés du Bounty Clark Gable ne porte pas encore sa moustache…
Une rafale de procédures maritimes outrancières entre en conflit avec un management plus souple, respectueux, tolérant presque bon enfant le tout dans une surdose de tamourés révélateurs et de paysages exotiques somptueux.
On comprend plus aisément en fonction de la seconde partie concernant les fessiers en mouvement et la faune idyllique que le beau Marlon ait tout fait pour retarder la fin du tournage de cet affrontement hiérarchique basique au grand air où la luminosité éclatante du site incite à prendre racines.
Les sites sont grandioses. La belle Tarita convaincante à souhait. Ce paradis permet à l'équipage d'un bateau sombrant dans les châtiments corporels à répétition de souffler dans la délectation de fruits délicieux et de pêches miraculeuses.
Le contenu prend parfois l'aspect d'un documentaire complaisant montrant des indigènes stéréotypés accostant la rigidité Britannique en distribuant sous des chants mélodieux des couronnes de fleurs véhiculées dans des embarcations pilotées par des bras et des jarrets puissants.
L'uniforme terne du capitaine Bligh pantin grotesque désarticulé par une danse imposée est absorbé par les couleurs chatoyantes d'un dominant local complètement débridé.
Rigueurs disciplinaires et comportements inconditionnels débonnaires se partagent la manne d'un paysage de carte postale.
Les révoltés du Bounty est la perception d'un ailleurs lointain embelli d'images scénarisées aussi abstraites qu'improbables. Trois heures de carburant conventionnel fortifiant nos besoins d'évasions
Ah, ces images et cette musique…
Sur l'écran en cinémascope, Marlon Brando agonisant dans les bras de sa princesse tahitienne (Tarita, qui deviendra sa femme à la ville comme à l'écran) tandis que dans la baie de l'île de Pitcairn, les flammes du Bounty incendié illuminent la nuit du Pacifique…
Les tambours jouant en sourdine et les vahinés reprenant tristement leur chant lancinant et nostalgique : "A-lé-aaa… A-lé-a-lé-maaaa…"
C'est vrai Delanuit que la musique est très belle, envoutante. Ces chants sont presque divins tellement ils sont beaux. Le film est un peu long mais bon…. soyons tolérants devant de tels paysages nous faisant cruellement défaut. Dieu que c'est beau le bout du monde.
Ce que je reproche aux " Révoltés" version Milestone ? Rien ! Souvenons – nous de la version de LLyod. Deux hommes s'opposent à Bligh, Fletcher et Mills. Soient Clark Gable et Franchot Tone ! Le premier est impétueux, c'est normal me direz – vous, il est le jeune premier et un jeune premier, surtout à Hollywood, se fiche des retombées, de ses acquis perdus, des sentences encourrues, quand il voit le déloyal, l'infâme, face à lui, il fonce et casse ! Point ! Le second ( Mills )bouleversé de l'horreur provoquée par Bligh, s'y oppose… moralement, refusant l'acte de mutinerie ! Car il ne perd pas de vue, lui, les risques promis !Mais i n'est pas jeune premier, lui !
Dans la version Milestone, Brando est tout à la fois Mills et Fletcher. Celui qui voudrait, celui qui se retient. Quand il cède enfin, ce n'est pas après avoir finement mûri son plan, non, c'est sur un coup de tête ! Un coup de sang ! Et de cet instant là jusqu'à sa mort sur la petite plage de Pitcairn, il ne cessera de regretter cet acte, pressant les insurgés de faire amende honorable en rentrant au pays, glisser le cou dans la corde mais mourir droit ! Les insurgés ne le comprennent pas et personne dans la salle ne comprend non plus qu'un héros hollywoodien puisse ainsi " pisser au cul", pardon pour l'image, de son devoir de héros ! Son personnage y gagne pourtant en réalisme et la performance de l'acteur en grandeur !
Maintenant, voudra-t-on me désigner celui qui a eu la géniale idée, pour la sortie en DVD, de scinder le film en deux parties et de placer chacune de ces deux parties sur deux disques distincts ?
La réplique du Bounty construite pour ce film, et depuis réutilisée pour plusieurs autres, vient de sombrer sous les assauts de l'ouragan qui dévaste en ce moment l'Etat de New York…
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