Apres 2008, les dvd et best sellers seront en solde/vente.
Plus personne ne s'interessera au personnage a part les historiens et les politologues.
C'est interessant quand l'analyse est bien faite pour en tirer des enseignements pour l'avenir
sinon je vois pas leur interet politique apres la 2e élection US finie.
L'interet du documentaire est de s'interesser à un des strateges politiques essentiel de l'équipe mais n'oublions les autres et la magouille électorle au vote electronique dans l'état ou le gouverneur etait le frere ainé du futur president républicain.
il faut voir aussi la performance des opposants démocrates qu'il a eu.
Si Kerry avait clairement un faible charisme, il en est autrement pour Al Gore,
comme on l'a noté dans un documentaire 2005.
Alors ou Al Gore a échoué dans sa campagne ?
Ainsi, les livres et les films sur George W. Bush, sa famille, ses amis, font légions. On se souvient bien sûr du film oscarisé Fahrenheit 9/11
de Michael Moore.
On se souvient du Le Monde selon Bush
de William Karel
ou bien encore Outfoxed,
ou bien le polémiste et impressionnant The Loose Change
pour ne citer que les plus connus.
Bush's Brain se situe dans cette même lignée. Ici il n'est pas question de s'attaquer à Bush lui-même mais à son conseiller en politique : Karl Rove. Une seule idée se développe dans ce documentaire d'une heure et demi : George W. Bush n'aurait jamais été président des Etats-Unis sans Karl Rove qui l'a formé, qui lui a tout appris sur ce qu'il devait dire, comment il devait se comporter comme homme politique. Plus que ça, Karl Rove a les dents longues et ne recule devant aucune pratique pour arriver à ses fins.
On suit ainsi les carrières de Karl Rove et George W. Bush, de leurs premières heures politiques à la réélection du président grâce à la guerre d'Irak, avec à chaque fois des explications menées essentiellement par les deux auteurs du livre (James C. Moore et Wayne Slater) dont ce film est tiré. Le seul élément supplémentaire au livre est la lecture d'une lettre écrite par Karl Rove qui réagit au livre et tente d'apporter aux faits avancés des analyses différentes.
Du moment où le film ne s'attarde qu'aux moyens utilisés par Rove pour faire élire son poulain, on ne peut que lui reprocher ses méthodes (…et encore il faudrait être naïf pour croire qu'en politique et surtout aux Etats-Unis, tous les moyens ne sont pas bons pour gagner !!). La vraie question, jamais vraiment posée, relève des motivations intimes de Rove : pourquoi son choix s'est posé sur Bush ? qu'a-t-il gagné à cette élection ? Y a-t-il eu gains personnels à cette élection, etc…
Rien de tout cela n'est traité et le film n'est au final qu'un film méchant sur un type qui ne l'est sans doute pas moins.
La démonstration ne fonctionne pas et la mise en scène n'aide pas non plus avec un visuel très pauvre (uniquement ou presque des « talkings heads ») et surtout une dernière partie terriblement pathétique. Afin de dénoncer la guerre en Irak, les réalisateurs n'ont pas trouvé mieux que de prendre une famille américaine et la faire parler sur la mort de leur fils en Irak. Simpliste…. Tout comme le film dans sa globalité.
Un président qui a été réélu par des millions d'électeurs tout de même…
Les personnages de Al Gore et Bush me font penser à ceux de Ecrit sur du vent : le fils de famille texan porté sur la boisson, et qui a des puits de pétrole, et le beau gosse bien élevé qui brille auprès des femmes.
Pour le plaisir de la provocation devant cette série de films "unilatéraux" et partiaux (que le grand Francesco Rosi, j'en suis presque sûr, désapprouverait!) avançant sur les brisées de Michael Moore,
je recommande la lecture d'un article de Fruttero et Lucentini, « Adieu Reagan, vieux cowboy! », d'abord paru dans La Stampa et repris dans Le Retour du crétin (sequel de La Prédominance du crétin). Comme son titre l'indique, c'est un hommage à Ronald Reagan, hommage qui a d'ailleurs valu à nos duettistes le prestigieux prix de journalisme "Ennio Flaiano
". Même ceux qui désapprouvent la politique de Reagan, dont je suis, seront obligés d'admettre que F. et L. – qui se décrivent eux-mêmes comme "deux corbeaux inadhésifs", "deux vieux réactionnaires", etc – ont mis le doigt sur quelque chose quant à la curieuse façon dont les Européens "de gauche" (et pas seulement de gauche) perçoivent la politique américaine.
Fritz Lang Règlement de comptes, Otto Preminger Tempête à Washington,
Douglas Sirk, et d'autres cinéastes européens, de la grande époque hollywoodienne, ont souvent dressé de la vie politique et sociale américaine des portraits très justes et implacables, pendant que nombre de cinéastes américains (ex C B. de Mille) se contentaient de produire des films au contraire qui exaltaient les valeurs traditionnelles de la nation. Mais il y a aussi les américains comme Walsh qui ont alterné différents points de vue (ex: La charge fantastique)
dans un même film. Cela dépendait, outre de la sensibilité des metteurs en scène, aussi de la politique des studios.
Ah, mais là vous me parlez d'Européens qui avaient mis les pieds aux États-Unis, et même davantage. C'est tout différent. Lisez F et L, vous verrez bien…
Ce Dvd sera plus tôt que prevu en solde/vente. :D
Pourquoi ?
car ce fut une victoire à la Pyrrhus.
On en voit clairement les effets induits sur l'opinion US qui vient d'exprimer son mécontentement.
New-York Times 8 Nov.2006
«Pendant six ans, Mr. Bush a souvent gouverné, et presque toujours fait campagne, en concentrant toute son attention sur sa base conservatrice. Mais le scrutin d'hier a montré les limites de la politique pratiquée, et à bien des égards, perfectionnée, par Mr. Bush et son principal conseiller politique, Karl Rove.»
«Les démocrates ont gagné le centre» explique un journaliste du Los Angeles Times. «Durant six années tumultueuses, le président Bush a provoqué une intense opposition tout en mobilisant de façon passionnée pour son ambitieux programme conservateur. Mardi, cette stratégie périlleuse s'est effondrée, déclenchant la chute abrupte de son parti du pouvoir.»
Apres 12 ans de majorité républicaine, la Chambre des representants aurra 235 députés démocrates contre 200 républicains.
Bush et Karl Rove ont tres bien initié ce coup de balancier avec leurs exces.
L'enlisement en Irak, a du rappeler la guerre au Vietnam aux americains d'autant plus que la filmographie est riche et l'issu peu flateur.
Bush & son équipe vont devoir utiliser plus que jamais leur 'brain' avec certainement une diminution des credits militaires voté a la Chambre a majorité Démocrate comme ils l'avaient fait il y a environ 30 ans pour stopper la guerre au Vietnam.
Page générée en 0.035 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter