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Sujet : Sordi en maitre d'école


De paul_mtl, le 19 octobre 2006 à 14:49
Note du film : 6/6

Dans une petite ville, Mombelli (Alberto Sordi) est un enseignant qui aime son travail et accepte son modeste salaire.

Son épouse Ada (Claire Bloom) souhaite davantage de richesse et le pousse à quitter son emploi pour créer une entreprise artisanale avec son frere.

Finalement il accepte et semble au début accepter sa nouvelle condition.

Sordi donne ici une interpretation remarquable drôle et touchante qui montre l'étendue de son talent d'acteur.

C'est l'époque du boom économique en Italie et on peut associer cette comedie dramatique avec il boom dans l'idée de mettre en garde les gens dans leur désir de nouvelles richesses vite acquises.

9/10


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De Alberto4, le 30 mai 2007 à 12:23

Je suis en train de lire "Il maestro di Vigevano" de Lucio Mastronardi et je ne peux m'empêcher de voir le personnage principal sous les traits d'Alberto Sordi. Comme j'aimerais pouvoir me procurer ce film ! Le livre a été traduit en français en 1963 mais est actuellement épuisé et c'est dommage parce que l'auteur a beaucoup d'humour. Il a vécu dans une toute petite ville une vie de tout petit bourgeois (même le tournage du film n'en a rien changé) et il en a rit toute sa vie jusqu'à ce qu'un jour… il se suicide en se jetant dans la rivière qui la traverse. Bon, si quelqu'un peut me donner une piste pour retrouver ce film.


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De Arca1943, le 31 mai 2007 à 02:56

Ah, comme j'aimerais vous aider ! Mais j'ai fait le tour des librairies italiennes en ligne et il semble bien que Il maestro di Vigevano ne soit pas au bataillon – pour le moment.

En France, il n'y a AUCUN film d'Elio Petri (scandale !) en vente officielle sur DVD. Il y a encore quelques mois on trouvait La decima vittima, mais ce n'est pas vraiment son meilleur.

Les éléments biographiques que vous proposez sont fort intéressants. Je suis par ailleurs curieux de voir ce que va faire l'excellente Claire Bloom aux côtés d'Alberto Sordi.

Je verrais bien, réunis dans un beau coffret, les trois premiers films de Petri, L'Assassin, Les Jours comptés et Il maestro di Vigevano.


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De paul_mtl, le 31 mai 2007 à 20:09
Note du film : 6/6

Alberto4, les 3 pistes que je peux vous proposer necessitent de comprendre l'italien. C'est d'ailleurs encore souvent le cas avec les vieux classiques italiens.

1. j'ai téléchargé via le logiciel de p2p emule, un tres moyen TV Rip d'une chaine italienne : RAI Uno.

2. Si vous avez acces par satellite à la RAI, ce site italien indique les prochaines rediffusions (quand bien sûr c'est programmé par la RAI).

3. Il semble qu'un dvd italien sortira le 4 juillet 2007.

Si comme avec Arca vous ne comprenez pas bien la langue de Dante, priez pour qu'un dvd français paraisse dans la foulée. C'est possible, ce film le merite amplement.


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De Alberto4, le 24 avril 2008 à 16:58

[film=Il maestro di Vigevano[artiste=Pietro Germi Avez-vous réussi à vous commander et vous faire livrer en France avec DVD-store.it ? Je ne sais pas ce que veut dire "codice fiscale"… Je comprends l'italien mais pas les formulaires de ce site… Merci pour l'info


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De vincentp, le 2 février 2020 à 21:36
Note du film : 6/6


C'est un excellent film, en noir et blanc, daté de 1963, très peu connu et reconnu, qui a toutes les caractéristiques de fond et forme des films de Elio Petri, cinéaste contestataire, mais aussi porteur d'une écriture cinématographique de très belle qualité. Petri filme souvent de près ses personnages, sondant leurs émotions intenses, avec des mouvements de caméra latéraux. Il faut aimer, bien sûr, le style et adhérer un minimum à un propos que certains pourront trouver manichéen. On n'est pas en Macronie, chez Petri. Le scénario est signé des inévitables Age et Scarpelli, la musique très réussie est de Nino Rota, la photo -magnifique- de Otello Martelli (La strada, Les Vitelloni, La dolce vita,…).

Petri, Age et Scarpelli décrivent parfaitement tout un système capitaliste, qui repose sur les lois de l'argent, beaucoup plus que sur l'innovation ou la création. Un système coercitif, manipulé par des êtres sans morale, sans intérêt pour la civilisation. Et puis il y a Alberto Sordi, Claire Bloom, qui tiennent bon la barre. Une force du film vient de l'intégration de l'intrigue dans des décors citadins et industriels réels, de la région de Pavie. Le mix réalité et faits imaginaires, avec des transitions parfaites entre les deux mondes, est un autre point fort. Très belle édition blu-ray, pour un film qui se situe qualitativement sans doute juste en dessous des chefs d'oeuvre reconnus du cinéma italien.


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